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Mémoire d'encrier
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L'envers de la peau
Jeferson Tenorio, Emmanuella Félix, Lara Bourdin
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 7 Avril 2025
- 9782897128968
Henrique, professeur de Lettres, est abattu par un policier. Pedro, le fils, revient par flashbacks sur le parcours de son père. Face au racisme ordinaire que subissent les noirs au Brésil, Pedro restitue l'envers de la peau : les objets de mémoire, la force des esprits, la tendresse et l'humanité qui maintiennent en vie.
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Un Egyptien peut-il parler anglais ?
Noor Naga
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 26 Août 2024
- 9782898720017
Dans un café au Caire, une Américaine d'origine égyptienne rencontre le photographe des révoltes arabes. Elle, fille d'émigrés riches, recherche ses origines. Lui, déraciné de son village, erre dans la ville, désillusionné et cocaïnomane. Ces deux êtres que tout sépare tombent en amour. Un Égyptien peut-il parler anglais ? raconte en alternance les perspectives des deux amants, la fétichisation de la patrie et de l'amour.
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Benoît Blues, c'est l'histoire de deux amis, un Noir et un Blanc, qui étaient les meilleurs copains du monde. Nous sommes dans la scène hétéroclite du Paris des années 1980. Les amis deviennent des adultes, ils entament des carrières, font des enfants, vivent une vie de bobo, font la fête alors que les lignes de division et tensions sociales s'immiscent dans le cocon qu'ils avaient créé autour d'eux. Après le suicide de Benoît, son meilleur ami Geoffrey hérite de son journal de bord. On entend alors la voix de Benoît qui bouleverse tout ce que Geoffrey croyait savoir de leur amitié, leur identité, leur jeunesse. À travers le regard de Geoffrey, Édith, la femme qu'il aime, Benoît et toute une constellation de personnages aussi désarmants qu'imparfaits, s'exprime librement cette jeunesse qu'on nommait à l'époque "black-blanc-beur". Une jeunesse qui s'inventait un destin, sur fond d'amitié, d'amour, de musique. Et surtout d'alcool.
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Un océan, deux mers, trois continents
Wilfried N'Sondé
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 6 Février 2018
- 9782897125608
Un océan, deux mers, trois continents raconte l'histoire mouvementée de Nsaku Ne Vunda, premier ambassadeur noir au Vatican, né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo. Plongé au coeur de la traite des Noirs et de l'esclavage, il est confronté à une suite d'épreuves qui mettront à mal sa foi en Dieu et en l'homme. Wilfried N'Sondé signe, avec cette épopée autour de ce personnage méconnu de l'Histoire, un plaidoyer pour la dignité et la liberté.
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Simon, célèbre journaliste et écrivain engagé est retrouvé mort à 40 ans dans le parc aménagé sur les ruines de la Zone. C'est dans cette banlieue pauvre de Petite-Ville qu'il a grandi avec Mia, tous deux adoptés par Annick Mesplède, travailleuse sociale. Qui a tué Simon ? Petite-Ville dresse le portrait de nos villes minées par l'exclusion, l'injustice et les inégalités.
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Après quinze années d'absence, Manuel revient à Fonds-Rouge, en Haïti. Le village est en proie à la sécheresse, les habitants vivent dans la pauvreté, les tensions sont quotidiennes. Manuel, qui a travaillé dans les plantations de canne à sucre à Cuba et qui connaît les techniques de l'irrigation, réussit à trouver une source. Après avoir partagé son secret avec Annaïse, il tente de persuader les villageois divisés de travailler ensemble pour faire circuler l'eau. Dans une ultime tentative de réconciliation, Manuel réussit à ramener la dignité humaine et la réconciliation à Fonds-Rouge.
Gouverneurs de la rosée, chef d'oeuvre de Jacques Roumain, traduit dans plus d'une vingtaine de langues, est le livre de la solidarité, de l'amour et de la vie. -
Palestine. La mer Morte s'est évaporée. La maladie du sel dévore la région et menace l'humanité. Pourtant, là où étaient relégués des milliers d'habitants, survivent paysans, colons, soldats, prisonniers et ouvriers. Ensemble, ils rebâtissent une communauté. Des colonies de flamants roses s'installent. Une utopie naît. La danse des flamants roses raconte l'histoire d'un groupe d'alliés improbables qui, grâce aux vivants, apprennent à vivre ensemble autrement, sans cette volonté si humaine de nommer, maîtriser et posséder la vie. La danse des flamants roses rejette le fatalisme en posant la question : et si la Palestine produisait la seule utopie possible?
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La jeune Béatrice se réveille seule dans la forêt. Elle ne connaît pas son nom et ne sait pas qu'elle est noire. Dans sa quête d'identité, de justice et de guérison, elle aura pour compagnon l'allié le plus improbable : l'immense crocodile royal à la langue bien pendue Croc Harry. Pourra-t-il l'aider à retrouver son identité ?
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Les racistes n'ont jamais vu la mer
Yara El-ghadban, Rodney Saint-éloi
- Mémoire d'encrier
- Essai
- 4 Octobre 2021
- 9782897128135
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d'accusation, Les racistes n'ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s'exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu'il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.
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Culbuter le malheur, livre-phare marquant la commémoration des 30 ans du génocide des Tutsi au Rwanda (1994-2024). Un million de morts en trois mois. Des silences et des silences. Adolescente à l'époque, Beata Umubyeyi Mairesse a échappé au géno-cide. Elle offre dans ce double recueil les mots justes pour faire mémoire par une énonciation radicale de ce qui est un désir puissant de vivre à présent, au présent. L'autrice fait danser les mots-pagaille, les mots-bataille, entre ici et là-bas, entre hier et demain pour inventer un imaginaire décolonisé à offrir aux enfants du jour d'après.
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Du feu autour de l'oeil, suivi de blessures de l'eau
Hyam Yared
- Mémoire d'encrier
- Poésie
- 3 Mars 2025
- 9782898720208
Beyrouth en poésie. Parole d'eau, de feu et d'air. Trop de sangs habitent nos corps. La poésie creuse la métamorphose, qui fait de nous à la fois bourreau et victime, proie et ombre. Nous sommes de ces villes qui à la fois tombent et s'éveillent dans le ventre des missiles. Nous sommes les traces de ce qui reste, tel l'amour, cet indépassable désir de soi, de l'autre, ces corps qui embrasent le corps du poème, avec ou malgré les blessures. Hyam Yared nous rappelle que vivre c'est apprendre à aimer comme on fabrique destins et horizons pour réécrire les mémoires défaites.
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Dans un monde où il se fait tard est un recueil fait de traversées, de migrations à travers les océans et les frontières, entre le présent et le passé, la vie et la mort. En temps de guerre, de génocide et d'exil, comment réinventer le langage et garder en nous l'humain ? Ici, le monde disparaît. Une illumination survient et « il n'y a rien qui ne puisse être vu »
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Symbole de l'identité palestinienne, l'olivier est un appel au temps et à la mémoire. Relation profonde à la terre, l'olivier est la métaphore d'un ancrage centenaire. Ce roman, une enfance palestinienne, est un rappel de la part de rêve et de magie que l'on oublie trop souvent.
C'est à l'ombre de l'olivier que résonne la voix de Yuryur. Elle aura bientôt dix ans. Elle évoque les êtres et les choses qui lui sont chers, confiant ses secrets et ses rêves à son ami l'Oiseau. Yuryur nous promène dans les villes de son enfance, Dubaï, Beyrouth, Damas, Sanaa. Malgré la guerre, le pari est lancé : la poésie, la musique, l'espoir et la dignité.
Dans ce roman lumineux, les faits et les objets du quotidien représentent un rituel à célébrer. Le sel de la mer. Le crépitement des coquillages sous l'effet de la chaleur. Les chants de Maman pour que poussent les plantes. La poésie de Papa. Le pain sous l'oreiller de Kinno. La sauge du thé de Téta Hilweh. Le grenadier de Jiddo Hamid. Les leçons de piano. Le lait cru qui garde tout son bien. Le vélo d'Aleksey. Le panier de fruits de Wafiq. Les veillées dans le camp de réfugiés.
Point de vue de l'autrice
Lorsqu'il est question des Palestiniens, on évoque généralement la guerre, la souffrance, la mort, la violence. Coincé entre l'image de la victime et celle du terroriste, on a du mal à imaginer un Palestinien sourire, rire, rêver, fantasmer, partager un repas tranquille, discuter de musique et de poésie. L'amour et la tendresse, sans angoisse, ni amertume, la famille dans son intimité, mais surtout le bonheur, la magie, le rêve, l'innocence et le deuil de l'enfance qui font partie de l'univers de tout enfant. C'est ce que j'ai voulu écrire. -
Virginia Pésémapéo Bordeleau, dans L'amant du lac, offre une histoire d'amour torride entre Wabougouni, une Algonquine et Gabriel, un métis. Le récit, qui se déroule dans l'atmosphère envoûtante du lac Abitibi, fait découvrir quelque chose d'inédit : l'amour, le désir, la jouissance dans le quotidien autochtone. L'amant du lac est un livre digne au sens où il fait échec aux idéologies du ressentiment chez les peuples des Premières Nations. On y retrouve une histoire où l'Autochtone n'est pas que souffrances, que victime. Il est corps. Il est désir. Il est avenir.
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Une enfance sénégalaise: itinéraires et personnages de la vie quotidienne défilent au gré des jours. Des villes et des quartiers s'offrent à nos yeux étonnés. Au-delà du sentiment géographique, des êtres touchent par leur vérité. Beauté, humour, tendresse, sobriété et simplicité... Comme si l'enfance était un royaume.
On est happés par la sincérité de cette écriture et le dépouillement des voix, qui s'attachent au fait vécu et aux réalités de tous les jours. Les êtres, les choses, les décors nous sont transmis dans leur acuité. Comme si les leçons de vie étaient tirées de l'expérience du quotidien. -
Grand roman de l'apartheid où violence et beauté demeurent l'héritage de l'histoire. Sindiwe Magona signe un récit bouleversant sous forme de lettre. L'Afrique du Sud y est racontée tout en nuances, complexité et passion.
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Flora et Yasmina vivent leur vie d'étudiante en Côte d'Ivoire. Le pays sombre dans une crise politique. Prises dans la tourmente, les deux amies voient leur destin bifurquer. Yasmina est forcée de rentrer au village alors que Flora se réfugie à Johannesburg où elle recommence sa vie.
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Aimer la terre, plus qu'un livre de poème, est une profession de foi en la nature, l'amour et l'humain. Le poète Jean Désy invite au meilleur de chacun.e, visant ces risques heureux qui défont de tout orgueil, seule la nature guide ici les pas et les âmes. Si le langage était simplement la descente en rivière, un rêve de lichen et de mousse ou le cri d'une perdrix qui rappellent la chanson des forêts ? Retour à ce temps primal où les expériences de la vie avaient pour parti prix le langage des vivants. Immense le poème, comme la terre et le ciel, qui nous appellent.
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Les étoiles se sont rapprochées se lit comme une lettre, que l'on s'écrirait à soi-même avec la conviction de ne jamais couper le lien. Les étoiles ne reviennent jamais en arrière. On ne reste pas intact après l'impact, au coeur des passages où l'on frôle l'amour et la mort. Un grand livre qui dit l'amour. Écrire l'amour et les possibles, pour aller loin et revenir sur ce vieux mythe qui résiste encore à l'usure du temps et au monde qui tombe.
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Vivant hors réserve et cherchant tant bien que mal à s'acclimater à la vie urbaine, Jonny devient travailleur du cybersexe pour gagner sa vie. Il a devant lui très exactement une semaine avant de devoir rentrer à la réserve pour assister aux funérailles de son beau-père. Les sept jours qui suivent se déclinent comme un rêve enfiévré : histoires d'amour, traumatismes, sexe, liens familiaux, désirs et ambitions, souvenirs déchirants de sa kokum (grand-mère) si chère, etc. La vie de Jonny consiste en une série de ruptures, mais aussi de liens inextricables. Tout en se préparant au retour à la maison, Jonny tente de rassembler les divers morceaux de sa vie.
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Publié originalement en 1997 aux États Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l'idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l'ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination.
La présente édition a bénéficié d'une nouvelle préface de l'auteur Charles W. Mills, rédigée à l'occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills. -
Quatrième recueil de poèmes en innu-aimun et en français où Joséphine Bacon renouvelle son univers. Loin des légendes innues, l'aînée des poètes s'installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l'arbre, le temps et le silence.
Préface de Marie-Andrée Gill -
Pourquoi tu danses quand tu marches ?
Abdourahman A. Waberi
- Mémoire d'encrier
- Legba
- 22 Janvier 2020
- 9782897126865
Un matin, sur le chemin de l'école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette... ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d'eau, au pays de l'enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d'abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l'ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l'avorton » mais aussi le meilleur élève de l'école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
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Retranchées dans des cités qui tirent leur nom de la légende biblique - Puissance Divine, Bethléem - des gangs de bandits pillent, violent et assassinent, en toute impunité. Celia, adolescente, cherche à survivre, tantôt en se prostituant, tantôt en faisant la chronique des femmes de la cité sur les réseaux sociaux, où elle devient influenceuse. Les villages de Dieu dit l'effondrement et la banalité du mal dans cette ville de Port-au-Prince livrée à ses démons.