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Alain Deneault
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Faire que ! l'engagement politique à l'ère de l'inouï
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- 3 Octobre 2024
- 9782898331688
Comment s'orienter dans une époque marquée par des bouleversements écologiques sans précédent, auxquels, manifestement, ni les États ni le capital ne remédieront? Comment agir politiquement à l'ère de l'inouï, quand on ne dispose d'aucun pendant historique pour appréhender les catastrophes annoncées? Comment s'engager quand l'extrême droite sème la confusion et détourne la colère des objets réels? Comment s'y prendre quand le libéralisme dissout tous nos repères dans la gouvernance technocratique?
Que faire? Cette question obnubile la pensée politique depuis plus d'un siècle. Alain Deneault nous convie à en penser les prémisses et les incidences pour l'ancrer dans les temps présents. Hors de toute programmatique serrée, mais avec la lucidité qu'on lui connaît, il invite notamment à explorer un nouveau mode d'engagement politique, la biorégion.
Alors que faire? Livrer la guerre à la médiocratie. Évoquer les enjeux qui fâchent. Penser à l'échelle collective. Mal faire les choses, faire mal. Cesser de se poser la question et sortir de la sidération de l'écoanxiété.
Le moment est venu de faire que! -
L'économie de la pensée : feuilleton théorique 5
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- 11 Avril 2024
- 9782898331473
Que signifie-t-on lorsqu'on affirme d'une idée qu'elle est valable, qu'elle a de la valeur? Cette opération de tous les jours procède nommément, en philosophie, de l'«économie de la pensée». Ce cinquième opuscule du feuilleton théorique «Les économies» recense cette fois les usages du mot «économie» dans le champ de la philosophie. Depuis Kant, mais surtout depuis les néokantiens qui ont médité sur la dimension pratique de la pensée, réfléchir relève d'une économie qui cherche à mettre en relation une capacité de l'esprit à forger des notions abstraites, un sens de l'observation des phénomènes sensibles et une psychologie tenant compte de l'état du savoir et de l'art de connaître en société. Il s'agit aussi de découvrir la façon dont les sciences économiques modernes ont récupéré et tordu ces schèmes analytiques, en faisant de la monnaie l'instance de prédilection de l'évaluation, au point de pervertir ce que faisait l'économie de la pensée dans la finesse et l'ouverture.
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Cette édition en format poche du livre qui, à sa sortie en 2015, a enflammé les esprits et fourbi la pensée critique commune est suivie de Gouvernance (initialement paru en 2013), portrait dénonciateur de l'arme de prédilection de la tyrannie de la moyenne: le management.
L'ensemble décrit un régime qui vise la stérilisation de l'esprit humain par la tiédeur intellectuelle et politique facilitée par la novlangue du management. Un livre salutaire et indispensable pour se prémunir contre la révolution anesthésiante en cours.
Ce diptyque est précédé d'une nouvelle préface qui revient sur la réception de La médiocratie et qui aborde les contextes français et nord-américain en 2016.
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Moeurs : de la gauche cannibale à la droite vandale
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Lettres libres
- 5 Mai 2022
- 9782898330285
Ce nouvel essai d'Alain Deneault poursuit les réflexions entamées dans La médiocratie quant aux effets délétères qu'ont la technocratie capitaliste et l'individualisme sur le débat public. L'auteur nous invite à rompre avec la dynamique des querelles identitaires où chacun se rapporte à sa conscience comme à un bâton dont on se sert pour frapper autrui. Il déplore la dégradation en clichés de catégories pourtant importantes - privilège, racisme systémique, censure, fascisme - tout en portant un regard critique sur une droite conservatrice qui défend bec et ongles la liberté d'expression pour les seuls discours qui lui conviennent.
S'interrogeant sur la difficulté de concevoir l'émancipation là où dominent les usages opportunistes de la parole, il rappelle l'importance des enjeux sur lesquels portent ces débats : le commun, l'égalité, la culture, la critique du capital et la suite du monde. -
L'expression «économie de la nature» a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme «écologie» ne s'impose à nous, plus d'un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l'économie de la nature désigne l'organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l'imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d'interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers «économistes», la dévoient pour fonder une science de l'agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu'à ce jour.
Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme «économie» nous donnera l'impression de voir double dès lors que flanqué de celui d'«écologie». Il nous sera alors dit qu'il faut tenter de réconcilier l'une à l'autre, comme s'il s'agissait de deux champs distincts. Ce court essai s'emploie à redonner ses droits à l'économie de la nature. -
Gérer des biens ou administrer des organisations ne relèvent pas d'actes qui se suffisent à eux-mêmes. Ils procèdent d'un principe supérieur, lequel les justifie dans la mesure où on lui prête foi. Une profession de foi est donc de rigueur pour fonder les principes qui confèrent de la cohérence aux menus gestes par lesquels nous nous structurons tous les jours.
À ce rapport interactif entre la croyance, l'autorité et l'action, les Pères de l'Église ont donné le nom d'«économie». Une économie de la foi, qui fonde notre matrice institutionnelle depuis le début de notre ère. Cette économie porte en elle l'exigence de penser ce que tout principe doit à l'intimité des sujets pour s'incarner dans le monde. Elle relève d'une gravité et d'une profondeur que la science économique moderne n'arrive en rien à imaginer.
Pour camoufler la béance de leur vanité, les «théoriciens» du management ont repris tel quel le vocabulaire religieux, mais pour achever de l'épuiser: ils invoquent la protection de leur business angels afin de porter leur marque au stade de l'evangelizing. Il n'y a pas pire foi que celle qui ne s'admet pas, ou se conçoit mal. -
Bande de colons ; une mauvaise conscience de classe
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Lettres libres
- 10 Septembre 2020
- 9782895967996
Le colon, figure mitoyenne qui ne se trouve ni dans la position invivable du colonise ni dans celle, indefendable, du colonisateur, est généralement relégué au statut de figurant du récit colonial. Complétant le diptyque de Memmi, Alain Deneault révèle ici l'idiot utile, voire indispensable, de l'accaparement du territoire, une figure qui n'existe qu'en solidarité absolue avec la classe qui le domine, mais dont l'impuissance politique et économique l'autorise à s'identifier, lorsque opportun, au colonisé.
Le decor ou Alain Deneault campe son personnage : le Canada. Coince entre un passe colonial qu'il veut oublier et un essor republicain sans cesse ajourne, ce territoire qu'on appelle « pays » n'excelle que dans la mediocrite de ses politiques d'extreme centre, mais il livre a la pensee politique un objet d'importance : la condition du colon qui fut celle de la majorite de sa population et qui le reste de mille facons inavouees. -
L'économie psychique : feuilleton théorique 4
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- 9 Septembre 2021
- 9782895963981
Depuis la conception vitaliste de l'« économie animale » en biologie et le travail spécifiquement philosophique de Sigmund Freud, l'« économie psychique » désigne les tensions qui s'observent entre l'affirmation pulsionnelle et les impératifs sociaux, moraux et anthropologiques qui s'interposent pour la censurer. Or, les structures sociales qui, jusqu'à il y a peu, assuraient encore l'organisation de la personne et le refoulement des pulsions ont disparu. Nous sommes désormais contraints de trouver en nous-mêmes d'autres modalités d'organisation, et l'ancienne personnalité qui se sentait perpétuellement en dette envers la société a cédé la place à un individu qui tend à croire que tout lui est dû. Alain Deneault décrit cette évolution de l'économie psychique qui, bien qu'étrangère aux sciences économiques, a été récupérée par ces dernières et par leurs domaines régionaux que sont le marketing et le management.
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Peut-on parler de « totalitarisme » quand il s'agit de nommer le pouvoir des multinationales tel qu'il s'est construit et imposé depuis le début du xxe siècle ? Alors que la pratique politique moderne voudrait que les sujets d'une collect ivité obéissent aux lois, non aux puissants, on assiste à un renversement pervers . Ce sont les multinationales, aujourd'hui, qui soumettent la délibération des assemblées politiques à d'autres « lois », leurs lois, qu'elles s'assurent de rendre efficaces : la « loi » du marché, la « loi » de la concurrence, la « loi » universelle de l'offre et de la demande. L'entreprise Total est un cas d'école en la matière. Ce livre étudie la façon dont cette pétrolière s'est constituée telle une autorité souveraine de nature privée, imitée en cela par d'autres multinationales. Se présenter comme la « huitième des Sept Soeurs », en référence aux majors du pétrole, et se dire « total » pour bien marquer cette prétention, c'était, au milieu du xxe siècle, chercher à s'imposer à son tour dans un ordre où les sociétés multinationales se développaient indépendamment des États qui les avaient créées, à la manière d'un Frankenstein.
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Faire l'économie de la haine ; essai sur la censure
Alain Deneault
- Écosociété
- Polémos
- 2 Avril 2018
- 9782897193980
Point de haine de l'économie là où on nous fait aimer l'argent, à tout prix. Point de haine de l'économie, mais une économie de la haine. Le programme: faire l'économie de la haine. Haïr sans qu'il n'y paraisse. Ainsi s'investit-on dans l'asservissement à l'argent. Sous les données, sous les calculs et sous la spéculation: des crimes, du sang, du vol et des morts, mais assourdis par ce savoir économique et ses prérogatives légales. Car l'argent fait écran: faut-il qu'on délocalise des usines, licencie du personnel, pollue des rivières, contourne le fisc, soutienne des dictatures ou arme des chefs de guerre pour que le prix d'une action monte en Bourse? Cette culture de l'argent nous autorise précisément à faire l'économie de ces questions, sur le mode de l'autocensure. Alain Deneault en tire un à un les fils, pour libérer notre conscience de ce filtre marchand qui codifie le social.
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L'economie esthetique - feuilleton theorique 3
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Hors collection
- 5 Mars 2020
- 9782895967866
Dans cette troisième livraison des « Économies », Alain Deneault suit le mouvement spéculaire entre des oeuvres esthétiques qui traitent d'économie marchande et d'argent, et des critiques d'arts qui recourent au vocabulaire économique pour commenter les oeuvres. Le mot « économie » ressort de cette analyse fine comme une puissante métaphore, mais surtout comme le nom même d'un régime de production des métaphores.
C'est à l'économie que s'en remet la rhétorique pour traiter d'« économie du discours », la littérature et le cinéma d'« économie du récit » et les arts en général d'« économie d'une oeuvre ». Cet essai, court et dense, s'appuie sur des penseurs de l'économie esthétique comme Denys d'Halicarnasse, Genette, Arasse et Derrida, pour analyser le fonctionnement sémiologique et social des oeuvres d'art ainsi que leur récupération dans le champ de l'idéologie politique. La science économique est une construction fictionnelle qui a recours à l'esthétique pour se donner des allures de vrai. -
Politiques de l'extrême centre
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Lettres libres
- 10 Novembre 2016
- 9782895967071
Tiré à part d'un texte paru en préface de la version poche (en France seulement) de "La médiocratie". Précédé d'un prologue graphique de Clément de Gaulejac.
Si elle annonçait jadis l'amorce d'une réflexion pour un ordre nouveau, la question "Que faire ?" est désormais rhétorique : "Oui mais qu'est-ce que je peux faire, moi?" Confirmez-moi que je n'y peux rien, car je ne me sens pas la force d'assumer l'acte de résistance que les circonstances exigent. On cherche pitoyablement un de Gaulle à l'appel de qui répondre, un Gandhi à imiter en masse - mais toujours dans son coin.
À ce stade de la déréliction politique, que faire, en effet ?
Cesser de s'indigner et passer à la question suivante. Travailler sans fin à une synthèse des causes valables, s'organiser au-delà des esprits de chapelle et des replis sectaires, moquer l'idéologie, réduire à des objets de la pensée les termes que la propagande cherche à inscrire au siège de la subjectivité, transcender les modalités d'organisation hégémoniques, et s'essayer à des formes instituées qui nous ressemblent. Radicalisez-vous ! » -
Une escroquerie légalisée ; précis sur les "paradis fiscaux"
Alain Deneault
- Écosociété
- 7 Novembre 2016
- 9782897193072
Lorsque nos infrastructures se détériorent, que les prestations sociales sont gelées, que nos conditions d'existence se précarisent, c'est à cause des paradis fiscaux. Source d'inégalités croissantes et de pertes fiscales colossales, le recours aux paradis fiscaux par les grandes entreprises et particuliers fortunés explique les politiques d'austérité. Qui plus est, les États ont légalisé des stratagèmes offshore qui contreviennent au principe même du fisc. En cinq chapitres d'une redoutable efficacité, Alain Deneault soulève la question politique de cette escroquerie légalisée. Comment définir les législations de complaisance, quelles sont les conséquences dramatiques de cette spoliation et comment contrer la souveraineté privée ainsi conférée aux puissants? Il est urgent de mettre fin à cette architecture insensée par laquelle les contribuables financent non seulement les services publics dont les entreprises profitent, mais aussi les banques via le service de la dette, le tout en s'appauvrissant.
Cet essai, d'abord publié au Québec, a été entièrement adapté au contexte européen avec la collaboration de Lucie Watrinet. -
Gouvernance ; le management totalitaire
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Lettres libres
- 25 Juin 2013
- 9782895966579
Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de « gouvernance » le projet d'adapter l'État aux intérêts et à la culture de l'entreprise privée. Ce coup d'État conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néolibérale en modèle de « saine gestion ». Nous en ferons collectivement les frais : dérèglementation de l'économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats... ce sera désormais cela gouverner.
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Le Canada est un acteur central dans le processus d'offshorisation du monde. Dans cet essai choc, Alain Deneault démontre avec brio comment le pays a largement contribué à créer les paradis fiscaux des Caraïbes à partir des années 1950 et favorise aujourd'hui de mille manières les détenteurs de fortune et les entreprises cherchant à contourner son système fiscal et ses lois. Sous l'impulsion de personnalités politiques, de banquiers et de juristes canadiens, ces États se sont convertis en «législations de complaisance» qui comptent aujourd'hui parmi les plus redoutables du monde.
Un ancien ministre des Finances du Canada a développé le modèle offshore des Bahamas. Un avocat de Calgary, ancien bonze du Parti conservateur, a structuré aux Îles Caïmans les lois consacrant le secret bancaire. Le gouvernement fédéral a fait de la Barbade le havre fiscal de prédilection des entreprises canadiennes et a signé un accord de libre-échange avec le Panama, repaire mondial des narcotrafiquants. Aujourd'hui, le Canada partage même son siège dans les instances de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec un collectif de paradis fiscaux de la Caraïbe britannique.
Mais le Canada, prisonnier de la logique qu'il a contribué à mettre en place, en est venu à adapter sa propre législation au jeu de la concurrence offshore, du Québec à Toronto en passant par la Nouvelle-Écosse, le tout au détriment du bien public... Ce livre porte sur ces dérives qui, de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui, font structurellement du Canada un paradis fiscal.
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Cet ouvrage aborde une question importante et très actuelle, celle de la concurrence que se livrent les États sur le plan de la fiscalité pour séduire le capital et privilégier certaines industries. Ce faisant, ils imposent au reste de la société des coûts dont on ne mesure pas l'ampleur.
- Allison Christians, professeur de droit fiscal, Faculté de droit, Université McGill -
Médiocratie : politiques de l'extrême-centre
Alain Deneault
- Lux Éditeur
- Lettres libres
- 8 Octobre 2015
- 9782895966456
« Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l'affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune "bonne idée", la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres - il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé. Il n'y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l'incendie du Reichstag, et l'Aurore n'a encore tiré aucun coup de feu. Pourtant, l'assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir. »
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L'Inconvénient. No. 91, Hiver 2023
Julie Mazzieri, Mauricio Segura, Arnaud Bernadet, Martine Béland, Patrice Lessard, Laurence P
- L´Inconvénient
- 21 Octobre 2024
- 9782924726648
La revue l'Inconvénient vous propose cet hiver un autre dossier étoffé, cette fois sur l'identité. Incontournable de la vie sociale, politique et culturelle, l'identité soulève les débats et engendre des revendications parfois perçues comme nécessaires, parfois comme obsessives. Ce nouvel âge des identités portera-t-il de nouvelles formes de socialité ou menace-t-il la cohésion sociale ? Dans ce contexte, comment les enjeux socioéconomiques sont-ils pris en compte ? Cette montée des identités serait-elle liée à l'avènement du moi numérique, à l'identité performative et disons-le un peu exhibitionniste ? Avec des essais d'Alain Deneault, Laurence Perron, Martine Béland, Mauricio Segura, Mathieu Bélisle, Patrice Lessard et Arnaud Bernadet; et l'éditorial d'Alain Roy. Au sommaire du numéro, trouvez également Cioran en bande dessinée, une visite dans l'atelier de la peintre Marie-Claude Lord, la poésie d'Emné Nasereddine, Jean-Luc Godard dans la rubrique Cinéma et Jutta Hipp dans la rubrique Jazz.
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Considéré dans cet essai sur les classements internationaux de la qualité de vie: La soif de chiffres de la science économique. Topito et les images d'Épinal. Deloitte, Rockefeller et Yvon Deschamps. La gouvernance et l'infantilisme. Le caractère fictionnel des données. Le PIB. Le bonheur de consommer.
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Liberté 298 - article - Conteneurs d'histoires
Alain Deneault
- Collectif Liberté
- Liberté article
- 23 Novembre 2013
- 9782923675336
Cet article est issu du No 298 de la revue Liberté.
Comment un symbole de l'industrie du transport de marchandise est devenu la boîte noire de l'économie clandestine. -
Liberté 300 - article - L'économie stupide
Alain Deneault
- Collectif Liberté
- Liberté article
- 6 Novembre 2013
- 9782923675480
Article paru dans le No 300 de la revue Liberté.
Contrat historique de jets d'affaires chez Bombardier : l'indécence de la superclasse mondiale -
Considéré dans cet essai sur l'inévitable virage écologique: L'empreinte irréversible de l'être humain sur son environnement. Les manipulations génétiques et la transformation du vivant. L'illusion du choix perpétuel. La théorie politique, Hannah Arendt et la force des choses.
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When our infrastructures deteriorate, when social benefits are frozen, when our living conditions are precarious, it is because of tax havens. A source of growing inequalities and colossal tax losses, the use of tax havens by large corporations and wealthy individuals explains the increasingly popular austerity policies of governments in the West.
With formidable efficacy and clarity, and in the wake of the Paradise Papers leak, Alain Deneault raises the political questions behind of this legalized theft: What are the consequences of tax havens? How do we counter the private sovereignty thus conferred on the powerful? As taxpayers shoulder the social and financial burdens while corporations hide billions in off-shore tax havens, Deneault identifies the urgent need to put an end to this legalized theft. -
Arrachons l'économie aux économistes !
Alain Deneault, Yahia Belaskri
- Zulma
- 25 Mai 2023
- 9791038702141
Économie libérale, néolibéralisme, libre échange, libre marché... Alain Deneault dénonce le « coup d'État conceptuel » qui a envahi tous les champs de la sphère politique et de la vie publique. Ce n'est qu'en dissociant économie et capitalisme que nous nous libérerons du dogmatisme et de l'idéologie actuels, et que nous redonnerons du sens aux termes émancipateurs participant de la démocratie et de la citoyenneté.
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L'Inconvénient. No. 65, Été 2016
Alain Roy, Serge Bouchard, Monique Larue, Ugo Gilbert Tremblay, Mathieu Belisle, Eric Bédard, Alain Deneault, Maur
- L´Inconvénient
- L'Inconvénient
- 14 Octobre 2016
- 9782924726006
Jour après jour, nous sommes témoins d'individus qui déchirent leur chemise au nom des principes de la gauche ou de la droite. À les en croire, leurs revendications seraient incompatibles avec celles de l'autre clan et porteuse d'une morale particulière. Cette prétention résiste-t-elle à l'analyse? N'assiste-t-on pas plutôt à une uniformisation graduelle des politiques, en même temps qu'à une polarisation des discours? Que dévoile ce dialogue de sourds? La gauche et la droite ne sont-elles, au fond, que des soeurs siamoises, le yin et la yang du débat démocratique? Ce dossier spécial intitulé « La gauche et la droite : beaucoup de bruit pour rien? » présente les essais d'Alain Deneault, Éric Bédard, Monique Larue, Ugo Gilbert Tremblay et Mathieu Bélisle, ainsi qu'un entretien de Mauricio Segura avec Marc Angenot. Ailleurs dans la revue, un extrait inédit du prochain roman de Nicolas Dickner, la visite d'Atelier de Cindy Phenix et les poèmes de Mathieu K Blais, en plus des chroniques habituelles de Patrick Nicol, Serge Bouchard et Olivier Maillart.