Filtrer
Max Milo Editions
-
1er janvier 1936. Le corps d'un petit garçon au crâne fracassé est retrouvé en région parisienne, au carrefour de la Belle-Épine. Qui est-il ? Que lui est-il arrivé ? L'enquête s'amorce et hystérise la France entière.
Il faudra attendre plus de huit mois pour qu'un indice sérieux apparaisse au milieu des délations, des soupçons, des fausses pistes : Marie-Louise Tanneau n'a pas vu son fils depuis plus de deux ans. Il a été confié à son ancien amant, le père de l'enfant, Frédéric Moyse, un ancien matador devenu concierge. Le personnage est fantasque et fier. Mais est-il coupable ? Si oui, l'homme sera condamné à mort.
Un récit inspiré d'un fait réel qui défraya la chronique entre 1936 et 1938.
Historien spécialisé dans l'étude de faits divers, Bernard Hautecloque est l'auteur de Épices et poisons. La vie d'Antoine- François Dérues, l'empoisonneur du XVIIIe (Éditions des Équateurs, 2009) et Violette Nozière. La célèbre empoisonneuse des années trente (Éditions Normant, 2010). -
La Covid a mis au grand jour la ruine de notre système de santé. De numéro 1 mondial en 1970, il est tombé au 24e rang des pays de l'OCDE?! Pour la première fois depuis la Guerre, l'espérance de vie recule en France. Dans les hôpitaux, 30.000 patients décèdent d'accidents médicaux chaque année.
Dans cet essai, Bernard Kron analyse les causes de cet échec. Il décortique les principales réformes (en particulier la diminution drastique du nombre de médecins et d'infirmières) qui ont mené à cette catastrophe.
Pour sortir de cette impasse, l'auteur milite pour redonner le pouvoir aux médecins et plus largement aux soignants, qui sont en colère contre leur administration et les agences de santé.
Bernard Kron, membre de l'Académie Nationale de Chirurgie et vice-président de l'Association des anciens Internes des Hôpitaux de Paris, a reçu le prix Mondor pour sa découverte des prothèses des voies biliaires. Il est l'auteur de plus de 300 publications et de deux traités médicaux. -
De la prostitution comme sport collectif
Bernard Rouverand
- Max Milo Editions
- 5 Mars 2012
- 9782315004171
À chaque événement sportif, les prostituées se retrouvent par milliers autour des stades. Qu'il s'agisse de l'Allemagne en 2008, de l'Afrique du Sud en 2010, des jeux olympiques de Londres ou de l'Euro en Ukraine en 2012, elles sont transportées d'un site à l'autre, des hôtels sont mis à leur disposition, et les supporters ne se rendent pas sur place uniquement pour l'amour du sport.
Un trafic international, des États qui laissent les clients débourser sans compter, se faisant complices du système, des politiques migratoires qui favorisent le phénomène en jetant des candidates à l'Eldorado dans les bras de passeurs peu scrupuleux, quand ce ne sont pas les familles qui vendent leurs enfants : les réseaux règnent en maître, avec souvent l'accord tacite et payant de diverses autorités.
À travers le prisme du sport, Bernard Rouverand ouvre un débat plus général. Des réseaux organisés à la prostitution occasionnelle, il confronte les points de vue des clients, des abolitionnistes de la prostitution et des réglementaristes, et pose la question essentielle : faut-il pénaliser le client pour que cesse le trafic ?
Depuis huit ans, Bernard Rouverand a été régulièrement en contact avec une dizaine d'associations oeuvrant dans le domaine de la prostitution. Il a tenu de nombreuses conférences d'information et de sensibilisation, travaillé sur le terrain et participé à des actions de lobbying auprès des organismes concernés. -
Avril 2014. Un bateau fait naufrage en Corée du Sud, faisant près de 300 victimes.
2013. Un photographe amateur coréen expose à Versailles.
Août 1987. 32 membres de la secte coréenne Odaeyang sont retrouvés morts.
Le lien entre ces faits ? C'est Bernard Hasquenoph qui le découvrira. Intrigué par le succès d'Ahae, pseudonyme du photographe amateur, il mènera l'enquête et sera le premier à révéler la véritable identité de l'artiste coréen, milliardaire et mécène, entrepreneur et gourou, au réseau d'influence vaste et bien implanté. Et plus ses recherches avancent, plus les révélations sont obscures et incroyables...
À travers le portrait d'un homme, nous plongeons dans un monde mafieux aux ramifications inattendues, tel le mécénat culturel international qui interroge la valeur de l'art et la probité de ceux qui en ont la charge.
Bernard Hasquenoph est journaliste et créateur du blog sur la vie des musées, Louvre pour tous. Il milite pour un plus large accès à la culture et dénonce la dérive marchande des institutions culturelles publiques. -
En 2000, à la surprise générale, l'opposant Laurent Gbagbo gagne les élections en Côte d'Ivoire, vitrine de la « Françafrique » depuis l'époque d'Houphouët-Boigny.
Cette victoire historique et démocratique ne va pas être « acceptée » par l'ex-puissance coloniale. Au prix d'une intervention militaire, le 11 avril 2011, Nicolas Sarkozy va installer au pouvoir Alassane Ouattara et orchestrer, avec Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le transfert de Laurent Gbagbo à La Haye.
Après sept ans de détention et trois ans de procès au cours duquel sont apparues au grand jour les manipulations et errances de la justice internationale, l'heure de la vérité a sonné. S'appuyant sur des documents confidentiels, en particulier entre les autorités françaises et la CPI, l'auteur franco-ivoirien retrace la vraie histoire de ce combat sans merci pour la souveraineté de la Côte d'Ivoire.
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Bernard Houdin a grandi et travaillé de nombreuses années en Côte d'Ivoire. Conseiller spécial du président Gbagbo depuis 2007, il demeure aujourd'hui l'un de ses proches collaborateurs. -
«?Tout ce que je voulais c'était fonder une famille harmonieuse - celle que je n'avais pas eue et dont je rêvais depuis toujours - et je me suis retrouvée dans un foyer désuni. Les silences de mon mari étaient un supplice, seules ses colères me ranimaient. Engagée dans une spirale infernale, j'ai supporté le mépris, l'enfermement, les injures, les coups, la torture...
Pourquoi suis-je restée?? De l'extérieur, la situation est incompréhensible, mais aussi incohérent que cela puisse paraître, j'étais incapable de quitter mon bourreau... La seule idée de le perdre provoquait en moi une angoisse. Je me raccrochais éperdument à notre couple et à Esther, l'enfant que nous avions eu ensemble. Il m'a fallu plusieurs années avant de me résoudre à fuir le foyer conjugal avec ma fille et retrouver ainsi notre liberté.?»
Une femme sous influence est le récit mûr et réfléchi de ce que sont les mécanismes de la perversité narcissique. Avec beaucoup de sincérité, Sarah Bernard raconte les étapes qui lui ont permis de vaincre ses peurs et le chemin que parcourent, enfin, de nombreuses femmes aujourd'hui pour ne plus se taire.
Sarah Bernard, 39 ans, travaille actuellement dans une banque.