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Pour Tignes ; mon village, mon pays, ma vie !
Bernard Reymond
- Publishroom
- 15 Septembre 2016
- 9791023602074
Récit autobiographique d'un long combat pour Tignes.
Pour Tignes est à la fois la déclaration d'amour, le signal d'alarme et le cri de colère d'un enfant du pays qui raconte tout, depuis la noyade de son village natal jusqu'aux succès et aux excès de la grande station de ski internationale que Tignes est devenue. À la suite de l'exil et du retour des Tignards son récit nous fait pénétrer au coeur du pouvoir municipal d'une commune touristique de montagne support d'une grande station de ski.
Et il dénonce avec vigueur et conviction le mélange des genres entre moyens publics et intérêts privés. C'est un témoignage édifiant qui porte bien au-delà du cas particulier de Tignes.
Ce témoignage de l'ancien maire de Tignes vous fera découvrir l'histoire et les coulisses de cette célèbre destination touristique !
EXTRAIT
Enfant du pays, né dans l'ancien village de Tignes, au fond du barrage, j'ai vécu l'évacuation, l'exil, le retour, la renaissance et le succès de cette commune de montagne à l'histoire si particulière. Et j'ai vécu tout ça de très près. Ma mémoire de cette histoire est inédite et je souhaite la partager avec tous ceux qui aiment passionnément ce coin de montagne et le regardent autrement que comme une vulgaire machine à sous !...
Événements, faits divers, opérations d'aménagements, anecdotes, luttes politiques, oppositions de personnes, coups tordus et coups bas... je raconte tout.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né le 12 février 1947 dans l'ancien village noyé en 1952 par la construction du barrage de Tignes, Bernard Reymond a vécu la disparition puis la renaissance de son village. Impliqué très jeune dans la gestion et le développement de la grande station de ski internationale que Tignes est devenue, il en a connu tous les épisodes. Élu maire-adjoint en 1977 et 1983 puis maire en 1995, c'est en témoin privilégié et partisan qu'il raconte l'histoire particulière de la renaissance de son village de montagne. -
Dans les environs de la bonne Limoges, il existe une bien curieuse et célèbre association : « L'académie des ânes d'Ambazac ».
Le grand Molière lui-même serait au fondement de la docte assemblée. C'est ce que voudrait la légende et que confirme une certaine presse de la fin du XVIIe et du début du XXe siècle.
Un universitaire de Montpellier, spécialiste de l'illustre comédien, met en cause cette version des faits, ce qui met hors d'elle une ancienne présidente de la dite académie.
Les relations de la dame font que l'affaire finit devant la justice. L'inspecteur Blaireau et son acolyte, le coco des Billanges mènent alors une très sérieuse enquête.
Les deux flics ne sont pas des exemples en matière de conduite, alors, parviendront-ils à lever le voile sur l'origine de l'antique et prestigieuse « Académie des ânes d'Ambazac » ? -
L'alchimie de la marche ; chemin inaugural d'une seconde vie
Bernard Bach
- Publishroom
- 3 Avril 2019
- 9791023611168
Lors de sa retraite, un homme entreprend une longue marche de Lille à Strasbourg et découvre, ainsi, le souffle d'une seconde vie.
Le 2 octobre 2017 un homme s'en va sur les chemins avec son sac à dos, il vient de prendre sa retraite. La vie professionnelle s'est arrêtée, il doit inventer une seconde vie. Au cours de sa randonnée solitaire qui le conduit de Lille à Strasbourg il va apprendre la subtile alchimie de la marche : se déprendre d'une vie professionnelle suractive, renouer le lien avec la nature automnale, inaugurer une seconde vie. Le parcours sera semé de rencontres inattendues, surprenantes, déconcertantes, enthousiasmantes, elles dessinent en filigrane le portrait de cette France située aux confins de la Belgique, du Luxembourg et de l'Allemagne, qui conserve les stigmates des naufrages industriels et des conflits passés.
Le lent cheminement du marcheur nourrit aussi une expérience humaine à la fois très personnelle et à valeur universelle, elle donne à voir un regard sur soi, la relecture d'une vie, la recherche d'un chemin intérieur, et pourquoi pas, l'entrée dans une forme de sagesse.
Au travers d'un texte initiatique et biographique, l'auteur révèle son expérience de marcheur et la renaissance qu'il a connue.
EXTRAIT
Aujourd'hui, lundi 2 octobre, premier jour de retraite, premier jour sans contrainte professionnelle, première page blanche d'une histoire à écrire. Ce matin, je suis parti de Lille avec un sac à dos de plus de 15 kilos, je commence cette nouvelle étape de vie en marchant en direction de Strasbourg et de mon pays natal. Je marcherai d'ouest en est, du couchant vers le levant, le long de la frontière belge, luxembourgeoise, allemande, je traverserai deux régions frontalières, les Hauts-de-France et le Grand Est, marquées par les vicissitudes de l'histoire, les stigmates des révolutions industrielles, les inégalités de développement des territoires. 26 étapes, trois jours de repos, vingt-sept kilomètres par jour en moyenne, au total sept cents kilomètres à parcourir dans le vent, la pluie, le soleil, le froid, sur des routes très fréquentées ou désertes, des chemins de pâturages sinueux, des sentiers forestiers silencieux, des chemins de traverse boueux, des champs de culture fraîchement retournés. Chemin à rebours, paradoxal, très personnel, vers mes origines, chemin de fuite, chemin de retrouvailles, chemin de déconstruction, chemin de reconstruction. Je marche seul, je veux m'éloigner d'une vie professionnelle dévorante, que j'ai pourtant eu tant de mal à quitter, je ne sais pas exactement ce que je cherche. Je ressens le besoin de marcher, est-ce pour conjurer l'angoisse du vide qui me saisit au seuil de cette troisième phase de la vie, est-ce pour lutter contre le spectre de l'inactivité, de l'immobilité, de l'impuissance, de la mort ? L'idée m'obsède que l'homme qui marche affirme la verticalité de la vie contre l'horizontalité de la mort.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bernard Bach est né en 1954 en Lorraine. Professeur de littérature allemande à l'université de Lille, il a publié des travaux sur la littérature alsacienne, sur la poésie expressionniste allemande ainsi que sur les réécritures bibliques dans la littérature. Il a par ailleurs développé la professionnalisation des études universitaires, la validation par l'université des acquis de l'expérience, et mis en place une formation à l'interculturalité en licence, master et doctorat. -
Alors que les combats et les pillages envahissent le Limousin, un homme est prêt à trahir pour se venger d'un amour interdit.
A la fin du quatorzième siècle, le Limousin traverse une période sombre de son histoire, celle de la guerre de cent ans. A cette époque, la région souffre terriblement des « routiers » des grandes compagnies : Aimerigot le Marchès, Pérot le Béarnais, Geoffroy tête noire.... Ces gens s'engagent parfois aux côtés du connétable de France, d'autres fois sous la bannière du Prince Édouard d'Angleterre, dit le Prince Noir. Avec l'aide de ces guerriers sans âmes, ce dernier rase la cité de Limoges pour mettre au pas un évêque versatile. Après le sac de la cathédrale, les bandits désoeuvrés écument la région. L'abbaye de Grandmont est pillée et la ville de La Jonchère mise à feu et à sang après la traîtrise de l'un de ses habitants qui crève d'amour pour une fille qu'on lui refuse. Une rue de la Jonchère porte, depuis ces faits, le nom de "Chemin de la trahison".
Un roman historique qui retrace les combats et les trahisons survenus dans le Limousin médiéval entre guerriers, rois et hommes d'Eglise.
EXTRAIT
Le ruisseau bordé d'iris n'était pas très large. Il coulait ses eaux vives sous le ciel bleu du printemps éclatant. L'air du jour était cristallin et le vent portait la promesse de belles journées à venir. Les subtils parfums des fleurs jaunes et violettes qui couvraient les prés flottaient dans l'atmosphère de cette journée de mai. Quelques arpents en contrebas des murs du village, là où commençaient les champs plats bordés de haies claires, des femmes étaient affairées au bord de l'eau. Sous le toit du lavoir, à l'abri du soleil déjà haut, elles éclaboussaient de bruits mouillés les chants des loriots et des grives.
Rien ne laissait penser, à la Jonchère, qu'une guerre pouvait exister. Rien ne semblait pouvoir troubler cette belle matinée. Les lavandières de la Jonchère, comme tous les sujets du Limousin auraient dû obéir au roi Charles V, le Français. La belle saison calme semblait confirmer cet entendement.
Hélas, Édouard, le prince Anglais, Duc d'Aquitaine, vassal ici, montrait quelque agacement à cet ordre : lui aussi était chez lui, en ce quatorzième siècle de l'histoire chrétienne, et il ne semblait pas prêt à assumer ses obligations sur le continent. La France et l'Angleterre avaient signé un traité bâclé à Brétigny. La guerre qui avait commencé dans l'absence de droit référent ne s'était pas éteinte complètement, et tout le monde en Limousin se trouvait bien en peine de nommer le souverain licite.
Les terribles mercenaires, les guerriers de la fange, couraient la campagne. Les routiers de tout poil, de tous pays, même du plus proche, étaient en attente d'une bataille rangée, d'un engagement ferme auprès de l'une ou l'autre des factions. Ils profitaient de l'équivoque sur la souveraineté de la région. Ils rançonnaient les gueux suivant l'humeur, au nom de l'un ou l'autre camp. Dieu merci, à la Jonchère, on avait eu vent que des troisièmes couteaux qui menaient leurs voleries de façon dispersée, maladroite, sans ordre ni envergure pour l'instant. Les petites bandes de malandrins se faisaient souvent corriger par les braves bougres des villages attaqués.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Didier Bernard est né le 22 août 1958 à Azérables dans la Creuse. Il a pris sa retraite de professeur des écoles spécialisé à la fin de l'année scolaire 2015-2016. Il a toujours travaillé en Limousin, autour des monts d'Ambazac dans la Haute-Vienne et s'est passionné pour l'histoire locale, surtout celle de l'abbaye de Grandmont. -
Mais que venaient donc faire les rois et les princes anglais sur les terres du Limousin en cette fin de XIIe siècle??
Peut-être, y trouver la mort...
Ils ignoraient l'histoire miraculeuse du pays. En essayant de corrompre les voeux de pauvreté de l'ordre de Saint-Étienne de Muret fondé sur ces terres, les régnants Anglais se seraient-ils perdus??
Tous les Plantagenêt... Ou presque, ont eu maille à partir sur les terres de la vicomté de Limoges.
Dans cette histoire, les compagnons de la fondation du deuxième ordre de la chrétienté accueillent Jehan-Lucques l'Arverne, Jan-Lo l'Alvernha, forgeron de son état, dans leur prieuré de Grandmont. Le jeune homme porte, une sainte lame qui fauchera le plus puissant des monarques du monde. -
Durant ce XIVe siècle, l'engagement pour la possession des territoires à l'Ouest de l'Europe a commencé. La France et l'Angleterre sont en guerre pour cent ans. Cette guerre est sporadique avec parfois la pause d'une saison. Entre deux traités, les « mercenaires », les « prostitués » de la violence s'engagent au plus offrant. Les routiers peuvent se battre au nom de la France un jour et le lendemain s'allier à l'Angleterre. Durant les trêves, ils errent de pillages en razzias pour leur subsistance.
À l'abbaye de Grandmont, on prie pour que cessent les inepties de la guerre. Plus bas, dans la vallée, à la Jonchère, Marc, un trublion en mal de reconnaissance va joindre une bande de ces mercenaires. Il participera avec les armées du prince Edouard d'Angleterre, le « prince noir », à la destruction totale de la cité de Limoges et au sac de la basilique des moines d'Etienne de Muret, ses proches voisins.
Tout au long de cette histoire, on assiste à la lente déchéance de Marc qui emprunte un chemin bien tortueux pour tenter de conquérir la fille de son coeur. -
En cette fin de XVIe siècle, les Français vont s'entre-tuer durant les huit guerres de religion. Proportionnellement, ces guerres firent autant de victimes que la Grande Guerre de 14-18. Durant plus de 30 ans, catholiques et protestants se livrèrent aux pires des massacres afin de tenter d'imposer aux autres leurs façons de mener la liturgie.Une des grandes batailles de ces longues guerres eut lieu à La-Roche-l'Abeille, dans le sud de la vicomté de Limoges.L'abbaye de Grandmont, la maison mère de l'ordre de Muret faillit bien disparaître tant elle fut malmenée par le hobereau local partisan de la réforme. Aux toutes fins des empoignades, elle fut même occupée par les huguenots du seigneur de Saint-Germain-Beaupré.Un petit garçon, Martin Payot, va être enlevé par les troupes réformistes de Coligny lors de la bataille de la Roche-l'Abeille, il grandira durant ces longues années de guerre et devra surmonter bien des peines. Beau, fort, intelligent, il trouvera cependant un moyen extraordinaire pour mettre en résonance sa vie et ses idées.