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Prix
Éditions Prise de parole
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Strip
Catherine Caron, Sylvie Trudel, Brigitte Haentjens
- Éditions Prise de parole
- Théâtre
- 18 Décembre 2012
- 9782894236918
Une tranche de vie, une fresque sociale où trois effeuilleuses, ces femmes qu'on regarde, mais qu'on n'écoute jamais, prennent enfin la parole. Un regard sur notre comportement dans la vie publique et l'intimité, sur les désirs et les frustrations face aux rêves inpsirés par le bombardement d'images publicitaires des médias.
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Hawkesbury Blues suivi de Nickel
Jean Marc Dalpe, Brigitte Haentjens
- Éditions Prise de parole
- Vivat
- 19 Septembre 2023
- 9782897444006
«Hawkesbury Blues» est un théâtre blues pour une ville dure comme le reflet acier des lampadaires dans le chrome des chars «bebelles cache-misère». Un théâtre blues pour une femme blues, Louise, qu'on suit de quatorze à trente-quatre ans, prise à la gorge et au ventre entre son mari, ses quarts de travail aux machines à coudre d'Amoco Fabrics et les luttes de sa communauté, dans les années 1980, pour une vie plus juste.
Situé dans un Sudbury multiethnique en pleine crise des années 1930, «Nickel» met en lumière les conflits qui surgissent lorsque des mineurs de l'INCO, enchaînés à un mode de vie où la mort occupe un rôle de premier plan, tentent de fonder un syndicat. Sur un fond de drames sociaux et intimes, l'amour et la camaraderie parviendront-ils à insuffler un peu d'espoir dans un quotidien dur, sans issue?
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Ce nouvel ouvrage de la collection Vivat réunit, en réédition, deux pièces phares de la modernité théâtrale franco-ontarienne. Ancrées dans la mouvance du théâtre social, militant, elles mettent en scène des gens ordinaires, leurs misères et leurs joies, mais surtout leur détermination à améliorer leurs conditions de vie et de travail. -
Figure marquante du théâtre québécois et canadien, Brigitte Haentjens publie un deuxième ouvrage solo, un livre visuellement et formellement intrigant. La mise en page découpe comme de la poésie un texte qui se lit pourtant comme de la prose. Une série de photos d'Angelo Barsetti accompagne le texte. Le récit est réduit à l'essentiel : un regard en surface qui fait ressentir un désarroi en profondeur.
Une femme, photographe à Paris, est atterrée par la mort accidentelle de son jeune frère. Comme pour ne plus être consciente de cette perte, elle entreprend de se perdre elle-même. Elle se noie dans l'alcool, se livre à des inconnus, se lie avec un homme d'affaires allemand en une relation sexuelle intense mais dégradante. L'absence de son frère est une ombre qui la suit, l'enveloppe, la vide puis l'habite.
« Récit troué » : c'est le genre que donne l'auteure à ce portrait dénudé, qui s'interdit l'introspection, s'en tient à la surface des actes et des êtres. Son tour de force : faire sentir une intense présence au coeur d'une intense absence. -
Une femme d'âge mûr, mariée à un homme attentif et prévenant, mère de deux grands enfants. Une artiste dont le travail est reconnu. Une femme comblée ?
Un jour, elle s'embrase à la vue d'un jeune homme au teint basané que son fils lui présente. Un instant suffit pour ébranler des années de certitude. Malgré la honte et la culpabilité qui l'accablent, elle multiplie les occasions de revoir cet homme à peine plus vieux que son fils.
Dans un combat incessant contre l'impossible et l'interdit, la femme se bute à la force déraisonnable de « l'espoir qu'il soulève contre toutes les évidences ». -
Un grand amour est mort. Plus rien ne subsiste, sauf l'omniprésence douloureuse de l'absence. Comment recomposer le corps éclaté ? Où retrouver la sérénité ? La peine est si profonde que tout réconfort semble futile.
Pourtant, à force d'apprivoiser la douleur à chaque tournant du quotidien, on renoue avec la vie. On apprend à subir le souvenir d'un amour qui aurait dû être autre chose qu'un espoir déçu.
Extrait
je ne pourrais pas écrire sur la peine d'amour
elle est trop fulgurante
c'est l'après qui dure
l'écho du cri en dedans qui déchire tout
les nuits et les jours pour retrouver le corps éparpillé et
tous les lambeaux dispersés par l'éclatement
il faut seulement marcher à quatre pattes
c'est à peu près la seule position endurable quand on a mal au
ventre