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Catherine Genest
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Nouveau Projet 27
Nicolas Langelier, Patrick Turmel, Nadine Vincent, Michel Arseneault, Olivier Boisvert-Magnen, Guillau
- Atelier 10
- Nouveau Projet
- 22 Août 2024
- 9782897597306
Le journaliste Michel Arseneault rend compte de la résilience des jeunes adultes auprès de qui il a passé quatre mois à l'école Amos, à Montréal-Nord, qui soutient les personnes en situation de décrochage. Nadine Vincent, linguiste et professeure à l'Université de Sherbrooke, se penche sur la bien-pensance linguistique et à la place de la langue dans la représentation de la diversité identitaire. Patrick Turmel, spécialiste d'éthique et de philosophie politique, s'intéresse aux conséquences du recours croissant par les gouvernements aux services de cabinets-conseils privés pour orienter les politiques publiques.
Un essai de Nicolas Langelier sur l'effondrement à venir. Un aperçu de notre prochaine publication dans la collection Pièces, Chevtchenko, par Guillaume Chapnick. Une lettre ouverte de Mathieu Gosselin. Les principes qui guident d'Anne-Marie Cadieux. L'environnement de travail de Dominique Fortier. Une fiction inédite de Claire Legendre. Un poème de Marie-Andrée Gill. Des nouvelles de nos correspondant·e·s un peu partout sur la planète. La huitième édition des Guides du Québec nouveau, consacrée à Montréal. -
Nouveau Projet 26
Lambert Guillaume, Diane Berard, Hugo Latulippe, Cynthia Morinville, Maite Belmir, Ralph Elawani, Adri
- Atelier 10
- Nouveau Projet
- 4 Avril 2024
- 9782897597153
La journaliste Diane Bérard s'intéresse à la valeur sociale du patrimoine auquel s'identifie la population d'un lieu, par opposition au grand patrimoine qui répond aux critères de l'Histoire. Laurence Dauphinais tente de cerner la place qu'occupe le phénomène du ghosting dans les relations contemporaines ainsi que ses effets sur la psychologie de l'individu.
Samuel Mercier remonte le fil de l'histoire de la laine et de son abandon par la fast fashion au profit des fibres synthétiques dérivées du pétrole. Une lettre ouverte de Guillaume Lambert. Les principes qui guident les choix de René Homier Roy. Les outils de travail de Marc Séguin. Une fiction inédite de Nicolas Delisle-L'Heureux. Un poème de Camille Readman Prud'homme. Un avant-gout du prochain titre de notre collection Documents, Au revers du monde, de Véronique Chagnon. Un récit de Julie Dugal, premier prix de notre concours de récits de voyage 2024. Des nouvelles de Bécancour avec Cynthia Morinville, de l'Île-du-Prince-Édouard avec Maïté Belmir, de Cacouna avec Hugo Latulippe et de Lac La Biche avec Ralph Elawani. On voyage en Pologne avec Patrice Senécal, en Slovaquie avec Adrien Beauduin, au Guatemala avec François de Montigny et au Japon avec Benoit Hardy-Chartrand. La septième édition des Guides du Québec nouveau, cette fois sur Lanaudière. -
Elle s'appelle Guylaine Guy. Elle est québécoise. Vous ne la connaissez pas? Elle a été la muse de Charles Trenet, qui l'a présentée comme sa fiancée. Elle a participé à la création d'une des plus célèbres comédies musicales de Cole Porter à Broadway. Elle a été choisie par Louis Armstrong pour faire la première partie de son spectacle à l'Olympia de Paris, où il l'a sacrée «princesse du rythme».
Au bout d'un long et imprévisible périple, elle est venue se poser à Trouville, en Normandie, tandis que les ténèbres menaçaient d'engloutir son esprit et tous ses souvenirs. Pour nous raconter cette vie on ne peut plus romanesque, Catherine Genest a choisi d'écrire non pas une biographie, mais bel et bien un roman. Elle se glisse dans la peau de Guylaine Guy, elle emprunte sa voix. Elle nous parle de son enfance à Montréal, de l'école de jeu et de chant de sa mère, elle-même artiste aux ambitions frustrées. Elle nous fait revivre ses débuts dans les années 1950, dès la fin de l'adolescence, dans les cabarets du Red Light, dont le fameux Faisan Doré, repaire de la pègre. Ses passages au El Morocco, son pendant anglophone, où on insiste pour la présenter comme une pure Parisienne, mais où au moins elle a le bonheur d'improviser avec Oscar Peterson et tous ces fabuleux jazzmen qui y sont également invités. Et puis Paris, New York, et le monde entier, où son tour de chant l'a fait monter sur les mêmes scènes que les plus grandes, les Dietrich, les Piaf, aussi bien à Rio qu'à Istanbul.
La Princesse du rythme témoigne du combat d'une femme dans un domaine encore farouchement régenté par les hommes. Son combat contre la malhonnêteté des impresarios, contre la solitude de l'artiste à qui on demande de tout sacrifier, contre l'impitoyable machine du showbiz qui dévore les talents et les vies. C'est un fascinant tableau du monde du music-hall de l'après-guerre, aussi bien en France qu'au Québec. Mais c'est surtout, grâce à l'art de la romancière, le portrait d'une femme au tempérament de feu, qui saisit la vie à bras le corps, poussée par ce besoin irrésistible de créer, quelle que soit la forme artistique.