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Eric Boucher
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Histoire Québec. Vol. 28 No. 4, 2023
Elisabeth Bouchard, Roxane Martineau, Pierre Leclerc, Raymond Lapree, Marcel Fournier
- Les Éditions Histoire Québec
- 31 Juillet 2023
- 9782895862376
Le numéro d'Histoire Québec présente des exemples de patrimoines reconvertis menés en tout ou en partie par des citoyens·nes. Présentant des cas de partout dans la province, les articles de ce numéro montrent des bons coups dans la reconversion du patrimoine pour sa conservation et les moyens utilisés pour mener ces opérations. Il y est par exemple question du projet de la Maison des générations de Sutton et du projet de centre multifonctionnel de l'église Saint-Ignace-de Loyola dans Lanaudière. Les chroniques habituelles "Mots d'ici" et "Histoire de lire" complètent cette édition.
Le magazine Histoire Québec traite principalement de sujets portant sur l'histoire locale et régionale. Résolument tourné vers l'action citoyenne en histoire et patrimoine, les articles reflètent l'intérêt des chercheurs·ses pour des sujets hors des sentiers battus. -
Jack Angeli, Didier Raoult et Mark Zuckerberg : trois figures des dérives du temps. Le premier, américain visage peint et coiffé de cornes de bisons, est monté à l'assaut du Capitole ; le deuxième a proposé sa médecine magique contre le coronavirus et le troisième a exposé le « metaverse », la génération prochaine des réseaux sociaux qui nous transformera en nos propres avatars dans « la réalité augmentée ». Le complotiste, le sorcier, le prêtre des paradis numériques : trois formes du même danger d'irraison.
Ajoutez le fondamentalisme religieux, le conflit sino-américain, la crise climatique...
De toutes parts, la peur saisit l'opinion publique et l'appelle au repli sur soi, au ressentiment et à la haine.
Le populisme version 1 (celle des gourous comme Donald Trump ou Jair Bolsonaro) a échoué. Dans la version 2, il ne faut plus croire en rien. Sauf à la défiance généralisée et au plongeon dans le « n'importe quoi », entrainant la fin de la démocratie libérale et, plus profondément, l'abandon de la Raison grecque.
Nous allons vers un nouveau Moyen-Âge.
La société démocratique libérale peut réagir. L'espoir d'une « bonne vie » peut renaître. Les solutions aux maux sont connues, mais elles sont mises en place trop lentement et trop timidement. Le capitalisme, l'écologie, la technologie nécessitent de vastes réformes dictées par la « modération radicale » : viser le milieu, mais très vite et fort.
L'élite dirigeante qui, dans sa bulle, profitait seule de l'époque, doit voir la menace existentielle et s'engager.
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Casquettes contre képis ; enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires
Mohamed Belqasmi
- Editions L'Harmattan
- 1 Avril 2013
- 9782336664491
Deux années que Manuel Boucher mènent en collaboration avec Mohamed Belqasmi et Eric Malière, une enquête de terrain sur le discernement policier dans plusieurs territoires stigmatisés comme "sensibles" par les forces de l'ordre à Paris, Saint-Denis et Marseille. L'originalité de cet ouvrage repose sur la prise en compte des représentations mutuelles de policiers et d'habitants. Dépassant les approches idéologiques de la question policière dans les quartiers populaires, il apporte des pistes de solutions pour combattre ce processus de défiance réciproque
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Mémoires volées : satellites, micro-ordinateurs, robots, télématique, séries TV U.S., réseaux, vidéo, banques de données... Et demain la France ?
Jean-Hervé Lorenzi
- FeniXX réédition numérique (Ramsay)
- Visages de l'an 2000
- 23 Avril 2016
- 9782402408943
La civilisation télématique est commencée. Les ordinateurs, les robots et les réseaux électroniques vont envahir notre vie quotidienne. Plus la peine d'aller à l'école, de fouiller dans une bibliothèque ou de consulter un médecin, il suffira de pianoter quelques instants sur un clavier et toute la mémoire du monde apparaîtra sur l'écran, à domicile. Une telle révolution ne va pas sans dangers : aggravation du chômage, menace pour notre industrie face à la concurrence des trusts américains et japonais : Texas Instruments, A.T.T., Fujitsu, Toshiba... Péril pour notre identité culturelle : relayée par les satellites, l'american way of T.V. life s'installe en Europe ; stockées dans d'immenses banques de données, nos idées, nos pensées, nos mémoires nous échappent peu à peu. Pour la première fois, une enquête minutieuse décrit sans complaisance ces nouvelles dimensions de notre avenir. Et au-delà des rapports officiels rassurants et des colloques lénifiants, Mémoires Volées aboutit à un constat : la France prépare mal son entrée dans les années quatre-vingt.
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Mémoires volées : satellites, micro-ordinateurs, robots, télématique, séries TV U.S., réseaux, vidéo, banques de données... Et demain la France ?
Jean-Herve Lorenzi
- FeniXX réédition numérique (Ramsay)
- Visages de l'an 2000
- 23 Avril 2016
- 9782402075619
La civilisation télématique est commencée. Les ordinateurs, les robots et les réseaux électroniques vont envahir notre vie quotidienne. Plus la peine d'aller à l'école, de fouiller dans une bibliothèque ou de consulter un médecin, il suffira de pianoter quelques instants sur un clavier et toute la mémoire du monde apparaîtra sur l'écran, à domicile. Une telle révolution ne va pas sans dangers : aggravation du chômage, menace pour notre industrie face à la concurrence des trusts américains et japonais : Texas Instruments, A.T.T., Fujitsu, Toshiba... Péril pour notre identité culturelle : relayée par les satellites, l'american way of T.V. life s'installe en Europe ; stockées dans d'immenses banques de données, nos idées, nos pensées, nos mémoires nous échappent peu à peu. Pour la première fois, une enquête minutieuse décrit sans complaisance ces nouvelles dimensions de notre avenir. Et au-delà des rapports officiels rassurants et des colloques lénifiants, Mémoires Volées aboutit à un constat : la France prépare mal son entrée dans les années quatre-vingt.
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Le nombre de travailleurs qui participent à la compétition mondiale a doublé en quelques années, passant de un milliard et demi à trois milliards avec l'arrivée de la Chine, de l'Inde, du Brésil. En 2050, l'économie française ne représentera plus qu'un quatorzième de celle de la Chine, contre une égalité aujourd'hui. L'Allemagne vieillie ne pèsera guère plus lourd. L'Europe reléguée risque de n'avoir plus qu'une place mineure dans le grand concert. L'hyperpuissance américaine, assise sur une suprématie dans les sciences et les technologies, continuera. Le nouveau capitalisme né de la mondialisation a des lignes de force géopolitiques maintenant nettes. Elles se sont dessinées sous nos yeux. Aujourd'hui tout s'accélère.
Cette grande transformation est redoutée par les Français. Ils en voient les conséquences négatives : les délocalisations, la pression sur les salaires, la remise en cause de leur modèle social. D'où un désir de « protection » qu'ils expriment à chaque élection. Les dirigeants politiques, de gauche comme de droite, ont promis d'y répondre en se faisant élire sur la ligne défensive du ni-ni, « ni-libéralisme ni-socialisme », tracée par François Mitterrand et reprise par Jacques Chirac.
Cette politique de « résistance » à la mondialisation est très majoritaire en France. Ce livre veut montrer qu'elle est en échec. La France croyant « résister » ne s'est pas adaptée. Son immobilisme l'a pénalisée. Sa croissance est affaiblie, sa compétitivité émoussée, le chômage perdure depuis vingt-cinq ans, les impôts très élevés n'ont empêché aucune des nouvelles précarités. Le pays est socialement, économiquement, politiquement KO.
De la Suède à la Grande-Bretagne, d'autres pays ont choisi une autre voie, celle de l'adaptation. Ils ont mieux réussi.
Le nouveau monde a une immense qualité : il permet à des milliards d'êtres humains de sortir de la pauvreté et de commencer à avoir leur mot à dire. Mais il est rude. A l'échelle mondiale, le combat du XXIièm siècle sera d'inventer une démocratisation qui soit à la hauteur des marchés globalisés. A l'échelle des Etats-nations, le devoir politique est d'arrêter de faire croire qu'on peut fuir ce nouveau monde qui vient. La politique doit retrouver au contraire un rôle offensif essentiel : préparer les emplois de demain, rebâtir l'éducation, replacer l'Etat-providence sur les nouvelles inégalités.
Ce livre au ton vif s'en prend à toutes les illusions de la pensée française « économiquement correcte » qui ne voit dans la mondialisation que des dangers et qui fait vertu d'y « résister ». Il révoque les préjugés sur « l'ultra-libéralisme » de Tony Blair et « les renoncements » du président brésilien Lula. Il dénonce les débats caricaturaux, dit les excès mais aussi les mérites au libéralisme.