Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
Fanie Demeule
-
Blondeur peroxydée chez Nelly Arcan, rousseur fatale chez Joël Champetier,
barbe féminine chez Julie Demers, salon de coiffure-torture chez Karoline
Georges, indomptable crinière frisée chez Marie Demers. Que racontent la
chevelure et la pilosité au sein de la littérature francophone? Que disent-elles des personnes qui l'écrivent? Quelle place prennent les cheveux dans nos vies? De la « coupe Rachel » de Jennifer Aniston aux tresses de Beyoncé sur son album Lemonade, à l'impeccable queue de cheval d'Ariana Grande, en passant par les cheveux longs de Jared Leto ou les boucles de Kit Harington, les cheveux occupent nos conversations et portent en eux des souvenirs, une époque, une génération, des désirs. Comme la poussière, les cheveux s'immiscent dans nos vies, laissent des traces, nous trahissent. Ils nous font parler. Ils font parler les quatorze contributeur·rices de ce collectif. Toustes réfléchissent à ce que les cheveux, les poils - leur présence ou leur absence - font à leur vie, à nos vies. -
Folles frues fortes
Marjolaine Beauchamp, Martine Delvaux, Marie-sissi Labrèche, Maude Lafleur, Catherine Mavrikakis, Kath
- Tête première
- 4 Octobre 2019
- 9782924207987
FOLLE
La folie se présente comme un syndrome fourre-tout qui enferme les femmes dans une illégitimité chronique. En qualifiant les femmes de folles à tort et à travers, on leur retire le droit d'être blessées, en colère ou injustement traitées. Mais la folie n'est pas qu'une tare, elle est aussi moteur de création, génératrice d'idées et d'innovations.
FRUE
La femme frue, c'est la féministe enragée, la féminazie, réduite à sa seule colère. Frustrées sont ces courageuses qui continuent à lutter contre le backlash et le masculinisme rampant. En refusant de se plier au statu quo, elles se trouvent à être répudiées et dévalorisées publiquement : on les traite de mal baisées, de misandres et de... folles.
FORTE
La douceur et de la fragilité sont des attributs liés à la « vraie » féminité. En contrepartie, la force, physique et mentale, serait l'apanage du masculin. Les Fortes, qui n'ont rien des poupées de porcelaine ou des nymphettes soumises, dérangent. La Forte est un modèle de puissance, de résilience et d'audace.
Alors, et si au lieu de discréditer la folie, la frustration et la force, on s'en réclamait fièrement?