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Frédéric Schmitter
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Sorel Eros ; palindrome
Jacques Perry-Salkow, Frédéric Schmitter
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 4 Mars 2020
- 9782743650032
Le palindrome le plus long de la littérature française. Il y a dans ce livre deux parties simplement alternées. Il pourrait presque sembler qu'elles n'ont rien en commun, mais elles sont pourtant inextricablement enchevêtrées. Aucune des deux ne peut exister seule. Et pour cause : la seconde n'est autre chose que la lecture inversée des lettres de la première. Autrement dit, Sorel Éros est un palindrome : les personnages qui l'habitent se croisent, errent mais dans une direction précise, dans le carcan des mots... Au centre de l'ouvrage, le détail d'un tableau, les doigts de la main droite d'Agnès Sorel, figure un W. C'est la lettre-pivot, celle qui annonce le renversement du texte mais qui n'apparaît pourtant nulle part, sauf par évocations. C'est aussi le W cher à Georges Perec. S'instaurent ainsi un jeu et un dialogue avec le lecteur qui, aux aguets, se piquera de lire entre les lignes, et de reconnaître les références littéraires disséminées dans l'opus... En 1969, Georges Perec réalise le plus long palindrome de la langue française avec 5 566 lettres. En février 2002 (précisément le 20/02/2002...), Jacques Perry-Salkow et Frédéric Schmitter se lancent le défi fou de le surpasser. Il aura fallu quinze ans aux deux auteurs pour mener leur barque à bon port : Sorel Éros compte 10 001 lettres, un record éditorial.
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La Section Lucky est un groupe de six adolescents :Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves.
Sur les îles du Ponant, ils font tous partie du même collège.Et chacun vit séparément sur son caillou entouré d'eau.C'est Gaspard qui les relie durant l'année scolaire 1984-85.Très joueur, l'écrivain voyage avec des mots pour tout bagage.Il entend initier les jeunes îliens aux secrets des lettres.On guette bientôt l'arrivée du curieux passager sur les quais.Nul doute que Gaspard saura élargir les horizons étroits.
L'auteur avoue un penchant pour les trucs un peu compliqués.Un casse-tête chinois pourrait l'occuper toute une nuit.C'est la littérature à contraintes qui l'amène à l'écriture.Kamikaze, il bat un record de palindrome avec J. Perry-Salkow.Y a-t-il des choses cachées dans ce livre ? Potentiellement. -
« Qui suis-je pour vous parler de Georges Perec ? En réalité je ne l'ai jamais rencontré mais il hante ma bibliothèque, où nous nous croisons régulièrement. C'est lui qui l'a pour ainsi dire inaugurée. Il s'y est installé petit à petit pour y tenir aujourd'hui une place prépondérante. Alors nous avons sympathisé et sommes devenus partenaires de jeu, dans mes lectures comme dans mon écriture. J'ai appris à connaître ses ruses au fil de nos longues parties. Il change cependant souvent de tactique et parvient toujours à me piéger, pour mon plus grand plaisir. C'est à cet ami potentiel que je rends hommage. » Frédéric Schmitter
L'auteur: Pour gagner sa vie, Frédéric Schmitter est attaché territorial, dont l'anagramme est « Tchao, art littéraire ! ». S'il écrit sous contrainte, c'est uniquement parce qu'il le veut bien. Adepte des jeux dits de l'Oulipo, il a publié deux livres avec Jacques Perry-Salkow : «Les dessous des mots d'amour - 100 énigmes, anagrammes et jeux de mots surprenants» (Points-Seuil 2012) et «Petits propos pessimistes pour plaisanter presque partout» (Équateurs 2014).
La collection Duetto: un écrivain en raconte un autre. -
Petits propos pessimistes pour plaisanter presque partout
Jacques Perry-Salkow, Frédéric Schmitter
- Éditions des Équateurs
- Littérature
- 1 Janvier 2019
- 9782849903872
À chacun son addiction. Sport, réseaux sociaux, ou cueillette des champignons. Perry-Salkow et Schmitter, eux, s'adonnent au tautogramme, qui n'est pas l'art d'écrire des histoires de Toto. C'est un jeu littéraire qui consiste à composer une phrase ou un texte dont tous les mots commencent par la même lettre.
Embarquez pour Paris Plages, pavés paradisiaques pour pauvres ! Vous y croiserez King Kong, kidnappeur kamikaze, servirez de repas aux zombies, zonards zigouillés zigzagants, tout en priant Jésus, jamais joignable. Ou alors planquez-vous. Mieux vaut se saoûler seul sur son sofa, siffler scotch sur scotch, siphonner son stock et, le dimanche, dormir devant Drucker.
Vous devinez l'humeur de ces pages. Les rabat-joie y trouveront leur compte, mais aussi les misanthropes, les mauvais coucheurs, le Schtroumpf Grognon, et même les optimistes.