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Bruylant
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Le renvoi préjudiciel ; droit, liberté ou obligation de coopération des juridictions nationales avec la CJUE
Jacques Pertek
- Bruylant
- 6 Septembre 2021
- 9782802769491
Les grands arrêts de la Cour de justice sont, dans leur grande majorité, des arrêts rendus sur renvoi préjudiciel d'une juridiction d'un État membre de l'Union européenne. Chaque année désormais, la Cour de justice rend environ 400 décisions préjudicielles. Le mécanisme du renvoi préjudiciel est l'instrument d'une coopération entre les juridictions des vingt-sept États membres et la Cour de justice. Cette coopération repose sur un dialogue entre les juges généralistes du droit de l'Union, que sont tous les juges nationaux, et la Cour, qui est le juge spécialiste de ce droit.
C'est aux parties et à leurs avocats qu'il revient d'appeler l'attention de la juridiction nationale sur :
- la présence d'éléments de droit de l'Union conditionnant la solution du litige pendant devant elle ;
- les difficultés que peut soulever soit l'interprétation des traités régissant l'Union européenne ou des actes des institutions, soit l'appréciation de la validité de ces actes ;
- et sur la possibilité ou la nécessité de présenter une demande de décision préjudicielle pour établir l'interprétation authentique de ce droit commun ou pour statuer sur la validité des actes de droit dérivé.
La maîtrise du fonctionnement du mécanisme préjudiciel nécessite une bonne connaissance des rôles des différents acteurs qui doivent ou peuvent prendre part à la coopération juridictionnelle qu'il permet et de la procédure qui le régit, ainsi que des arrêts de la Cour ayant précisé les règles qui lui sont applicables.
La seconde édition de cet ouvrage sous le titre initial de « Coopération entre juges nationaux et Cour de justice de l'UE. Le renvoi préjudiciel » s'efforce d'identifier les interrogations que peut rencontrer l'avocat ou le juge national relativement à l'usage du renvoi préjudiciel, en s'essayant à systématiser et à expliciter l'état du droit en la matière.
Ceci guide les choix sur lesquels il repose :
- au-delà des éléments de base, sont présentées successivement les deux branches du mécanisme, le renvoi en interprétation et le renvoi en appréciation de validité ;
- un chapitre substantiel est dévolu à l'action que peuvent mener les avocats dans le déclenchement et le déroulement de la procédure préjudicielle, et aux choix qu'ils ont à opérer à différents moments ;
- le juge national auquel a été présentée une suggestion de renvoi ou qui l'opère de son propre mouvement peut y trouver des indications précises quant aux initiatives qu'il peut ou qu'il doit prendre ;
- sont reproduites en annexe les dispositions intégrales ou essentielles de l'encadrement normatif du renvoi préjudiciel et les règles pratiques qui l'organisent ; y figurent notamment les éléments pertinents du règlement de procédure de la Cour de justice et la version la plus récente des recommandations à l'attention des juridictions nationales, relatives à l'introduction des procédures préjudicielles. -
Coopération entre juges nationaux et Cour de justice de l'UE ; le renvoi préjudiciel
Jacques Pertek
- Bruylant
- 17 Avril 2013
- 9782802742166
Le droit de l’Union européenne doit beaucoup à la jurisprudence de la Cour de justice de Luxembourg. Les grands arrêts de la Cour sont, pour la plupart d’entre eux, des arrêts rendus sur renvoi préjudiciel d’une juridiction nationale. Le mécanisme du renvoi préjudiciel constitue l’unique instrument de coopération entre les juridictions des vingt-sept états membres et la Cour de justice. Cette coopération repose sur un dialogue entre les juges généralistes du droit de l’Union, que sont tous les juges nationaux, et la Cour, qui est le juge spécialiste de ce droit.
C’est aux parties et à leurs conseils qu’il revient d’appeler l’attention des juges nationaux sur :
– la présence d’éléments de droit de l’Union conditionnant la solution du litige ;
– les difficultés que peuvent receler l’interprétation de ses normes ou la validité des actes de droit dérivé ;
– la possibilité ou la nécessité de procéder à un renvoi pour établir l’interprétation authentique de ces normes ou pour statuer sur la validité de ces actes.
Le fonctionnement du mécanisme préjudiciel suppose une bonne connaissance des acteurs de cette coopération et de la procédure à respecter, ainsi que des arrêts qui en ont précisé les règles.
Cet ouvrage intéressera les avocats et les magistrats ainsi que les bibliothèques et les centres universitaires. Il pourra être utile aux professeurs et aux étudiants. -
Ten years of effects-based approach in EU competition law state of play and perspectives
Denis Waelbroeck
- Bruylant
- 10 Décembre 2012
- 9782802738824
One of the key components of the modernization of competition rules has been a radical departure from the previous «form-based» enforcement to a so-called «effects-based» approach. Taking stock of ten years of experience under this new policy, the present book analyses the changes brought about, as well as the practical problems encountered in its day-to-day application, be it by competition law enforcers, judges or practitioners. This book compiles the reports prepared for the 2011 Annual Conference of the Global Competition Law Centre (“GCLC”). Each and every chapter of this volume formulates concrete proposals as to how the system can be clarified or even improved. The focus is not only on the enforcement of Articles 101 and 102 TFEU, but also in the file of merger control. Attempts are made to define more precisely the boundaries between anticompetitive object and effect, and to develop adequate safe harbours and presumptions. This book also casts a closer look at the analytical framework, possible theories of harm, evidence and defences. Overall the objective is to reconcile as best as possible law and economics, and to see how the goal to achieve the “right decision” in terms of economic outcome can be combined with the legitimate need for legal certainty.
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La collégialité ; valeurs et significations en droit public
Charles Reiplinger
- Bruylant
- 10 Décembre 2012
- 9782802739241
La collégialité est souvent étudiée par les juristes dans sa relation au juge et au procès. Elle s'inscrit pourtant dans un cadre plus large, celui de la nécessité d'une certaine discussion dans l'élaboration des normes, non seulement des décisions de justice. La collégialité gouvernementale, la discussion parlementaire, les juridictions et autorités collégiales, seraient hier comme aujourd'hui autant de manifestations d'un principe fondamental de délibération, dont la collégialité serait la traduction organique. La collégialité serait ainsi une valeur fondamentale de la démocratie. Toutefois, il revient de constater que la consécration de la collégialité en tant que principe juridique, dans les différentes branches du droit public, interne et européen, ne va pas d'elle-même. L'absence de consistance certaine, comme de reconnaissance au plus haut niveau dans la hiérarchie des normes, en font plus une pratique suivie qu'un véritable principe. Les valeurs et significations juridiques de la collégialité sont ici abordées par des spécialistes (enseignants-chercheurs, membres du Conseil constitutionnel et du Conseil d'État) de droit constitutionnel, droit administratif et droit européen.
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Competition law in times of economic crisis : in need of adjustment ?
Massimo Merola, José Rivas
- Bruylant
- 2 Décembre 2013
- 9782802745464
Throughout this unprecedented crisis which is hitting all major economies in the EU, the escalation of the Eurozone recession increasingly undermines public confidence in the ability of competitive markets to deliver positive outcomes.
A debate on the most appropriate way to enforce competition rules, in light of the crisis, is definitely useful.
A “relaxed” stance to competition during difficult periods may be tempting and indeed, this has often been the approach used in the past. However, the enforcement of competition rules is no less important during times of crisis than during normal periods. It has also been argued that, when public resources are stretched to the limit and businesses are struggling to survive, competition authorities should seek to focus their limited resources on those anticompetitive practices which are most detrimental to consumer welfare such as cartels. Indeed, if over-enforcement is perhaps undesirable when the economy is functioning well, it will inevitably become more problematic during an economic downturn.
In addition, business managers may be increasingly tempted to resort to anticompetitive practices when faced with economic hardship.
This book will appeal to judges and lawyers in competition law, European law, business/corporate law and insolvency law ; the study of European competition law, European institutions, national competition authorities, and companies. -
Le colloque ici rapporté achève une trilogie autour des thèmes de l'interprétation, du sens et du non sens des mots du droit (Interpréter et traduire, Bruylant, 2007; Le faux, le droit et le juste, Bruylant, 2009). Il s'agit cette fois de s'interroger sur les limites de l'application de la règle de droit.
On pense spontanément la transgression en référence aux catégories traditionnelles de la faute ou de la sanction. Ces « formes élémentaires » de la transgression recouvrent certes une partie importante du sujet, mais elles ne l'épuisent pas. Une telle assimilation présuppose même, à y regarder de près, un certain nombre de « prénotions » quant à ce qu'est le droit.
C'est cette vision naïve de la transgression - le bien et le mal, le continu et le discontinu - que nous avons souhaité transgresser en la dédramatisant. Pour ce faire, nous avons pris le parti de passer en revue des aspects aussi variés que possible du phénomène pour procéder ensuite, au terme de la confrontation, à la dédramatisation souhaitée. Le colloque s'achève sur quelques évasions du côté de la littérature et de la philosophie. -
Pendant les vingt premières années de son parcours d’étude et d’enseignement du droit, l’auteur a côtoyé le pluralisme juridique sans l’identifier, fidèle en cela aux enseignements dispensés au cours de son cursus ; cette rencontre s’est faite essentiellement à travers la fréquentation de l’anthropologie, de la comparaison et de l’histoire. Au début des années 1970, donc vingt ans plus tard, il s’est trouvé devant l’obligation de s’aventurer sur la voie périlleuse d’un « essai de définition » du phénomène. Sa proposition a connu une certaine fortune dans le monde scientifique francophone.
En 1992, de manière impromptue, il reprend le sujet, estime non fondée sa proposition de 1972 et la renverse de fond en comble à l’occasion de deux colloques scientifiques se tenant à Leiden et Aix-en Provence. Ainsi naît ce qui devient au fil des ans le pluralisme juridique radical, qui rejoint celui développé en parallèle, mais sans que les auteurs se connaissent, par Roderick Macdonald au Canada. Pendant près de vingt ans, les échanges avec ce dernier permettent à l’auteur d’affiner sa perception du pluralisme radical, jusqu’à s’interroger en 2012 sur la validité de l’association de l’adjectif juridique avec le substantif droit. Il clôt ainsi une réflexion qui est en germe dès les origines mêmes de son parcours à la rencontre du droit et dans laquelle il se remet en cause tous les vingt ans, … en attendant 2032. -
L’ouvrage tend à étudier une matière qui a pris une place prépondérante dans l’ordre juridique des quarante-sept États membres du Conseil de l’Europe, qui recouvrent plus de huit cents vingt millions de personnes, en ce compris tous les États membres de l’Union européenne. La Convention européenne des droits de l’homme a, en effet, pénétré presque toutes les branches du droit. Il en est ainsi particulièrement de l’ordre juridique belge dont les autorités ont, dès les débuts, témoigné d’une grande fidélité au droit de la Convention. L’ouvrage se propose ainsi d’exposer ce droit à la lumière principalement de l’ordre juridique belge, tout en accordant la prééminence à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. La matière est abordée d’abord sous l’angle du droit matériel par une étude de tous les droits et libertés reconnus par la Convention et ses protocoles additionnels. La deuxième partie est consacrée au fonctionnement du système de protection, par l’analyse de ses aspects organiques et procéduraux. L’étude vise avant tout les praticiens du barreau et de la magistrature sans oublier les universitaires. Sa vocation internationale, révélée par la diffusion de la première édition, a également inspiré la deuxième édition. La jurisprudence est bien entendu privilégiée, mais la doctrine tant belge qu’étrangère n’est pas pour autant négligée malgré tout l’effort de sélectivité qu’impose l’abondance de la littérature. Le lecteur trouvera également des développements théoriques lorsque cela a paru utile.