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FeniXX réédition numérique (Balland)
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Les petites marchandes de plaisir
Jacques Cellard
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- Histoire de l'entreprise
- 14 Mai 2016
- 9782402136440
Fille de petits-bourgeois ruinés par l'affaire du canal de Panama, Lucienne a retenu de son enfance difficile, 1 qu'il n'y a pas de sot métier. Joignant l'utile à l'agréable, elle exerce et raconte celui qu'elle s'est choisi avec une philosophie souriante et une crudité rigolarde. Quand elle reprend, en 1890, le fil de son autobiographie, Lucienne est devenue Lulu pour ses ami(e)s et Lulu-bath-au-pieu pour les intimes. Elle donne la pleine mesure de ses talents amoureux au couvent des Odalisques, une des « maisons de société » les mieux fréquentées du quartier de l'Opéra. Autour d'elle s'affaire le pittoresque bataillon des petites marchandes de plaisir : Irma-les-béguins, La Normande, Mélie-va-des-trois, Cléo, Fanny, Julia-comme-son-doigt et quelques autres, vouées et dévouées, moyennant une honnête rétribution, aux fantaisies d'un régiment d'amateurs : M. Pantalon, le Duc d'Aumale, M. Godart, le Berger fidèle, M. Sucre d'Orge, M. Gymnastique et beaucoup d'autres, nos semblables, nos frères...
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Souvenirs d'une gamine effrontée
Jacques Cellard
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 21 Septembre 2016
- 9782402165211
« Je veux bien que ce ne soit pas drôle de se retrouver à quinze ans quasiment orpheline et sans le sou ; mais des familles ruinées par le Panama, il n'en a pas manqué autour de nous, et toutes leurs filles ne sont pas devenues ce que je suis. » Ainsi débutent les confessions à la Jean-Jacques Rousseau de Lucienne Chauron, une petite Parisienne de la fin du siècle dernier. C'est dans son tub, et grâce aux bons offices de la bonne, qu'elle apprécie pour la première fois, à treize ans, les avantages de la « différence » qui la sépare de Maximilien, son frère aîné. Elle y prend goût avec Vincent, le meilleur copain de son frère ; puis, avec Lydie, une camarade d'école. Aux amusements d'enfants succèdent des plaisirs plus consistants, jusqu'au jour où, sur la banquette d'un fiacre, elle perd ce qui lui reste d'innocence. Exilée en province chez un oncle, elle n'en poursuit qu'avec davantage d'ardeur sa quête d'aventures interdites. Une amie de pension d'abord, puis le jardinier de la maison, et enfin son cousin Léon, qu'elle déniaise allègrement, l'aideront à égayer son séjour. Placée pour quelque temps comme soubrette chez les châtelains de l'endroit, elle y vérifie que le plaisir partagé se soucie peu des particules. Quand elle reprend, dans les derniers mois de 1889, la route de Paris, c'est une véritable jeune femme qui s'apprête à affronter, armée de ses seuls charmes, les hasards de la capitale. Ce sont ses souvenirs d'adolescence que nous publions aujourd'hui, dans la spontanéité d'un récit authentique et naïf.
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L'ébouteur de binious
Jean-Jacques Marie
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 15 Juin 2016
- 9782402153041
Claude Marie puise la drôlerie et la violence poétique de son écriture dans la culture marginale qui s'exprime par le tag, le rock, la bande dessinée, la vidéo... Symbole d'une jeunesse en révolte, l'ébouteur refuse une société faite pour ceux qu'il perçoit, au travers de sa haine, comme des Binious ; des individus au ventre gonflé de satisfaction, des outres creuses à la pensée unique, clones d'humanité qui prolifèrent et substituent à la parole l'insupportable bruit de leurs « pipes » bavardes. Dans un monde où les mots ont perdu leur sens, la violence physique est pour l'ébouteur le seul moyen de s'exprimer et de survivre. Armé de son Opinel, ce terroriste solitaire, traqué par le commissaire Ludion, crève obstinément les panses des Binious. Ce roman policier désopilant et terrible décrit une société de manipulation, dominée par l'idéologie biniouse et sa médiatisation, le voyeurisme morbide et la bêtise du discours ambiant.
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D'HLM en collines ordinaires
Jean-Jacques Marie
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 12 Août 2016
- 9782402153072
Un homme se jette d'une fenêtre d'HLM et se fracasse sur une poubelle. Dans l'immeuble d'en face, le narrateur et Uranie, qui frappe ses manuscrits, sont témoins du suicide. La jeune fille s'enfuit. Le roman raconte l'attente de son retour. Il nous dit aussi ce que deviennent les corps de tous ceux qui, de leur ciel d'HLM ou d'ailleurs, tombent dans des poubelles. « Il fallait qu'il conçoive la plus grande organisation logistique de tous les temps pour boucher le trou dans un délai record. Il imagina le ramassage d'urgence de tous les volants, supprimant le bouchage individuel au profit de celui du trou Bidou. Menace pour la population. Réquisition. Le monde ne pouvait être un trou. La quantité d'hommes volants qui s'écrasaient était très insuffisante. Il créa les conditions nécessaires à l'augmentation fracassante du nombre de suicidés par cette voie. Il fallait les détourner, les empêcher de creuser, les transporter. Alors il offrit aux femmes grosses déjà conductrices, des récompenses divines pour disposer des pièges-poubelles à hommes volants. Pour happer les élus. Amen. » Réalité et imaginaire, vie, écriture, s'interpénètrent et composent l'univers de ce roman dont l'auteur pourrait bien être un démiurge « boucheur de trou d'absolu ».
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Dans la cage de l'ours
Jacques Abouchar
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 7 Mai 2016
- 9782402084055
C'est en ces termes que les autorités afghanes ont résumé l'affaire Abouchar. Tout y est, sauf le rappel de l'immense impact qu'eut cette incarcération en Europe notamment, grâce à la pression des médias et de l'opinion publique. Discret, réservé, le héros involontaire de cette « affaire » la raconte pour la première fois en détail : l'arrestation, les interrogatoires, l'emprisonnement, le procès, son isolement carcéral et enfin la liberté. Un formidable reportage vécu et le récit d'une aventure humaine.
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Sait-on que le premier prototype date de 1937 ? Il ne possédait ni phares, ni sièges. Les principales commandes se faisaient par des ficelles.
Pendant la guerre, les Allemands exigèrent de voir le prototype. En apercevant cette «caisse à savon», ils éclatèrent de rire. La 2 CV était sauvée.
Le père de la 2 CV est André Lefebvre, l'homme qui a créé la Traction-avant et la D.S.
La 2 CV est la voiture qui a réalisé le plus grand nombre de tours du monde.
En pleine jungle, deux globe-trotters, en panne d'huile graissèrent leur 2 CV avec des bananes cueillies dans un arbre. -
Nous les animaux
Nicolas Viasnoff
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 16 Janvier 2019
- 9782402639712
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La 4 CV fut la première voiture de l'après-guerre. On l'avait surnommée « la voiture de la reprise ». Son histoire symbolise les années cinquante.
Pour l'acheter, il fallait un bon spécial attribué aux industriels ou commerçants pouvant prouver qu'ils en avaient réellement besoin. Il fallait attendre trois ans après en avoir passé la commande.
Renault organisa un concours pour lui donner un nom. Elle faillit s'appeler la « Coccinelle ».
Bricolée, elle atteignait les 180 km/h. Elle gagna les 24 Heures du Mans.
Ce petit bout de moteur représentait à l'époque un tel luxe, qu'on la traitait comme on traite une Rolls aujourd'hui. Les plus grands carrossiers français et italiens lui dessinèrent des robes. -
Les véhicules de l'Occupation
Nicolas Viasnoff
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- 12 Décembre 2018
- 9782402308663
En 1940, il n'y a plus de carburant. Pourtant, il faut trouver le moyen de rouler. C'est une question de survie. Alors on roule très peu, mais on roule : au gazogène, au gaz ou à l'électricité. En 1941, il n'y a plus de pneus pour les vélos, mais on roule quand même sur des bouchons. En 1943, il n'y a plus rien..., plus de bois pour les gazogènes, plus de charbon pour le gaz, plus de courant pour recharger les accus, mais on roule toujours un peu grâce à des prodiges d'astuce. Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff nous montrent, cette fois, une galerie de véhicules ingénieux, fous, touchants ou en avance sur leur époque... Les Véhicules de l'Occupation, 300 témoignages, anecdotes et interviews réalisées dans toute la France, 150 photos.
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Les Côtes du Rhône
Jacques Lamalle
- FeniXX réédition numérique (Balland)
- Les régions vinicoles de France
- 16 Janvier 2019
- 9782402619103
Tous les professionnels le savent : depuis déjà quelques années, les vins des Côtes du Rhône ont gagné leurs galons de vedettes.
Discrètement, grâce à des efforts constants d'amélioration des encépagements et de la vinification, sans se pousser du col, comme leurs voisins du Beaujolais, ces vins ont conquis, par leur saveur et par leur prix, les connaisseurs les plus exigeants, ravis de découvrir enfin des vins de grande qualité à un prix encore raisonnable.
Ce guide ouvre la voie royale des grands crus aux noms célèbres : Châteauneuf-du-Pape et Hermitage, mais vous y découvrirez aussi tous les autres, ceux que les amateurs avertis se gardent jalousement : les Côtes-Rôties au parfum de violette, les blancs capiteux de Condrieu, les Cornas à la solide charpente, les rouges profonds de Gigondas, les rosés de Tavel et de Lirac et puis tous les "villages" aux noms de soleil : Cairanne, Chusclan, Valréas, Vacqueyras, Séguret, Saint-Pantaléon-les-vignes, etc.
Pour chaque vignoble, des adresses sélectionnées (particuliers ou coopératives) classées d'après leur meilleur rapport qualité-prix avec une appréciation gustative, les prix 81-82, les millésimes disponibles, les modalités d'expédition et tous les renseignements susceptibles de faciliter leur achat.
Agréables, généreux, de loin les moins chers des appellations contrôlées, les vins des Côtes du Rhône sont à la portée de votre verre ! -
Jacques Veissid, dont Philippe Bouvard affirme qu'il est : "l'apôtre de la médiocrité et le plus parfait exemple du misérabilisme intellectuel", tente - une fois de plus - de se maintenir à la hauteur de sa réputation.
Et, en réponse à Victor Hugo, qui disait du calembour : "C'est la fiente de l'esprit", Veissid n'hésite pas à déclarer : "la tendance à faire des calembours est la marque d'un cerveau lent".
Par "ses efforts constants, en vue d'élever la médiocrité au rang des beaux-arts" (Minute), Veissid atteint par sa démesure à "un comique cher aux Surréalistes" (Le Progrès).
Ce farceur impénitent était au préalable géologue, mathématicien, puis responsable de la très sérieuse revue scientifique "Pythagore". Alors, Veissid est-il un canular lancé par Philippe Bouvard ? Un provocateur ? Un homme sérieusement atteint d'une maladie honteuse : le sous-rire ?
Folles questions, auxquelles Veissid répond honteusement : "Plus c'est mauvais, plus c'est bon". -
Procès en canonisation de Charles de Gaulle
Jacques Kermoal
- FeniXX réédition numérique (André Balland)
- 22 Décembre 2017
- 9782402235426
Un jour, à Colombey-les-Deux-Églises, un aveugle recouvra la vue en touchant son képi. Dans les mois qui suivirent, on constata d'étranges phénomènes propres à troubler les plus sceptiques. Bientôt il fut impossible au Vatican de ne pas se rendre à l'évidence : ce diable d'homme voulait devenir un saint... Il fut donc convenu d'ouvrir le procès en canonisation de Charles de Gaulle. Mais une telle bataille ne se gagne pas par l'enthousiasme populaire. Les saints ne sont pas désignés par référendum. Jacques Kermoal a suivi pour vous ce procès, avec tout le brio qu'on lui connaît.
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Le retour du Général
Jacques Kermoal
- FeniXX réédition numérique (André Balland)
- 26 Décembre 2017
- 9782402235419
Ce jour-là, Paris avait été témoin de choses absolument incroyables... Partout, sur les murs des édifices publics, des ministères, des théâtres nationaux, avaient surgi d'immenses croix de Lorraine peintes en rouge. Le président de la République était à l'Élysée, le général à Colombey... Charles de Gaulle décida de réduire les distances. On confirma son arrivée avenue de Breteuil. Tout le monde sentit bien qu'il s'agissait de la dernière phase du « processus »...
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Arrivée dans sa chambre, elle quitta son vêtement d'amazone avec volupté. Des brindilles de bruyère y étaient restées accrochées, et même un petit scarabée, une cétoine des bois aux reflets métalliques, qu'elle saisit délicatement et déposa sur une des roses de son vase bleu. Puis la fatigue de la chevauchée la saisit, et elle s'étendit sur son lit, en robe de chambre. D'abord, ce fut comme un étourdissement ; elle voyait les arbres, les chemins, les fossés, elle sentait encore l'étreinte de ses bras, tandis que le feuillage frémissait et que les joncs sifflaient. Elle se répétait : « J'ai un amant ! un amant ! » se délectant à cette idée comme à celle d'une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc posséder enfin ces joies de l'amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré. Si nous précisons que l'action se passe entre 1850 et 1855 dans la région de Rouen, que notre héroïne se prénomme Emma, son mari Charles, ses amants successifs Rodolphe, Léon, Justin, ce récit vous rappellera sans doute quelque chose. Et puis après ? Emma, oh ! Emma ! n'est ni un remake, ni même un pastiche de Madame Bovary mais un roman à part entière, très rose et très noir. C'est une tout autre version de ce classique que vous lirez ici.