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Folio
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Le petit Nicolas : les histoires inédites ; la rentrée du Petit Nicolas
René Goscinny
- Folio
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- 8 Septembre 2011
- 9782070442317
En classe, la maîtresse est vraiment chouette. Même quand elle punit Clotaire, qui est le dernier. Et pendant la récré, avec les copains, si on évite le Bouillon (c'est le surveillant), on peut se battre et jouer à des jeux incroyables. C'est pourquoi Nicolas, Alceste, Geoffroy, Eudes, Clotaire, Maixent, Rufus, Joachim et Agnan, le chouchou, ont toujours hâte de retourner à l'école.
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Comme son papa, Catherine Certitude porte des lunettes. Et une paire de lunettes, cela complique parfois la vie : par exemple lorsqu'elle est obligée de les enlever au cours de danse. Car Catherine rêve de devenir une grande danseuse comme sa maman qui vit à New York. Mais ses lunettes lui offrent l'avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu'elle le voit, quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité si elle les ôte.
Un monde où elle danse comme dans un rêve... -
«Le petit Marcellin Caillou aurait pu être un enfant très heureux comme beaucoup d'autres enfants. Malheureusement, il était affligé d'une maladie bizarre : il rougissait. Il rougissait pour un oui, pour un non. Heureusement, me direz-vous, Marcellin n'était pas le seul à rougir, tous les enfants rougissent. Ils rougissent quand ils sont intimidés ou qu'ils ont fait une bêtise. Mais, ce qui est troublant dans le cas de Marcellin, c'est qu'il rougissait sans aucune raison.»
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«Outre l'histoire elle-même, petit chef-d'oeuvre d'humour vengeur, la grande réussite de La débauche, c'est de sentir la connivence de Tardi et Pennac, leur bonheur de travailler ensemble. Ils ont visiblement eu à coeur de se mettre chacun au service de l'autre, et l'on retrouve au fil des pages leurs marottes et obsessions croisées : par son caractère entier, Lili évoque irrésistiblement Adèle ; M. Hélas est manchot comme l'était un certain Brindavoine ; l'improbable supérieure hiérarchique de Justin rappelle le commissaire Thian de la saga des Malaussène, etc. [...] Cet album jubilatoire est justiciable de nombreuses lectures, l'une des plus troublantes tient peut-être au jeu de correspondances temporelles qui rythme la narration. Il n'est sans doute pas indifférent que, dans les premières pages du récit, Justin et Lili aillent voir The Full Monty, film anglais sur les ravages du libéralisme thatchérien, ni que le Capitaine lise sans relâche Les Misérables du grand Victor (Hugo). Manière pour les auteurs de glisser en douce que, quels que soient les pays et les époques, les mêmes causes (économiques) produisent les mêmes effets (sociaux). Aux premiers jours du XXIe siècle, voilà matière à méditer.» Jean-Pierre Mercier.
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La musique me fatigue mais comme ça je veux bien...
Jean-Jacques Sempé
- Folio
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- 1 Novembre 2008
- 9782070395972
«L'association du classique et du jazz, proposée dans ce coffret, n'est pas celle de la carpe et du lapin. Elle se présente comme un subtil cocktail dans lequel chaque ingrédient jouerait un rôle bien à lui. Dans le cheminement qui mène au relâchement le plus total du corps et de l'esprit, jusqu'à la lisière de l'incontinence affective, le classique teinte ses silences de nostalgie. Il convoque les souvenirs et les laisse en porte-à-faux, à force d'un jonglage entre le triste et le beau qui titille en douceur les fragilités. Il est l'acuponcture dont l'effet immédiat est un transport en liberté dans le temps. Le jazz invite en "coolitude". Il remplit les verres de substances à forte teneur. On ne sait jamais s'il faut avoir vidé sa tête avant, au risque de ne plus rien capter, ou si cette musique se charge de le faire. Il "encline" au rapport physique, tel le massage thaï, avec ce qu'il faut d'incidence organique. L'effet immédiat est un transport en apesanteur dans l'espace.» Justin Nignard.