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Les éditions du Septentrion
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Histoire populaire du quebec v 01 des origines a 1791
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 10 Décembre 2019
- 9782896648634
DANS CE PREMIER VOLUME d'une série de quatre qui ira des débuts à 1960, Jacques Lacoursière raconte, avec force détails, l'arrivée des Français, leur cohabitation avec les autochtones, leur épopée à travers un continent, leur adaptation, le passage de Français à Canadiens, les affrontements, la défaite ultime, les débuts d'une étonnante survivance, l'octroi d'un cadeau piégé : le pouvoir parlementaire. Cet ouvrage s'arrête en effet avec la séparation du Haut-Canada (l'Ontario) et la mise en place audacieuse, en 1791, d'une nouvelle constitution. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
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Combien de Québécois ont découvert, grâce à l'écrivain Henri Vernes, le plaisir de lire en dévorant les aventures de Bob Morane? Cela, ils le doivent en partie à Dimitri Kasan, diffuseur des Éditions Marabout au Québec de 1951 à 1973. Il a persuadé le hockeyeur Jean Béliveau de devenir porte-parole de Marabout et a convaincu Henri Vernes de visiter les chantiers hydroélectriques en construction pour y camper l'intrigue de Terreur à la Manicouagan. À la fois pédagogue et stratège en marketing, il a révolutionné le marché du livre de poche par ses démarches innovantes.
Ce livre fait un tour d'horizon des publications-phares des Éditions Marabout dans les années 1950-1960 et permet ainsi de comprendre pourquoi Bob Morane et les autres livres à succès du célèbre éditeur belge ont autant conquis le coeur des Québécois.
Jacques Hellemans est bibliothécaire à l'Université libre de Bruxelles et spécialiste de l'histoire du livre et de l'édition. Il est actif dans le domaine de la coopération bibliothéconomique internationale et a effectué de nombreuses missions en Afrique. Il est également collaborateur scientifique au Centre d'études nord-américaines et au Centre de l'édition et de l'imprimé contemporains. -
Vie meconnue de louis hebert et marie rollet
Jacques Mathieu
- Les éditions du Septentrion
- 31 Mars 2017
- 9782894482544
«Louis Hébert, quelle belle histoire que la vôtre! Auriez-vous pu imaginer qu'en 1917, trois cents ans après votre installation à Québec, l'on vous aurait érigé un superbe monument en plein coeur d'une capitale nationale?»
C'est en posant des questions directement à Louis Hébert que Jacques Mathieu troque son chapeau d'historien pour le bloc-notes du journaliste. Et Louis Hébert se prête avec plaisir, et parfois malice, à cet entretien virtuel. Car il a tout vu, tout analysé, et peut autant corriger les erreurs factuelles que redonner leur place à ceux qui l'ont accompagné durant sa vie.
Louis Hébert et Marie Rollet ont marqué la mémoire québécoise à titre de première famille de souche française à s'établir en Nouvelle-France et Louis Hébert fut le premier agriculteur; mais ils étaient bien plus que cela. Apothicaire et innovateur scientifique, Louis Hébert a fait parvenir en France des plantes jusque-là inconnues qui, en moins de 40 ans, se sont retrouvées dans toute l'Europe. Marie Rollet a pris soin de jeunes Amérindiennes et leur a partagé une nouvelle forme d'éducation. Ils se sont montrés ensemble ennemis de l'intolérance, de la discorde et des dissensions; une oeuvre digne de notre mémoire.
Jacques Mathieu est professeur émérite de l'Université Laval. Son domaine d'expertise est l'histoire de la Nouvelle-France et les études multidisciplinaires. Il a publié une vingtaine de volumes. En 2014, il a reçu le prix Gérard-Morisset pour sa contribution à la connaissance du patrimoine culturel.
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de Phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Il a publié de nombreux articles scientifiques dans divers domaines des sciences des plantes. -
Curieuses histoires de plantes du Canada Tome 1
Alain Asselin
- Les éditions du Septentrion
- 21 Avril 2015
- 9782896648948
Prix Marcel-Couture 2015
Le Vinland que les Vikings visitent vers l'an 1000 pourrait-il se situer dans la région de Québec? En 1534, Jacques Cartier décrit l'usage du maïs, du tabac et d'une mystérieuse plante, l'annedda, qui guérirait du scorbut et de la syphilis. Mais quel est donc ce miraculeux conifère? Quel usage fait-on de la gomme de sapin dans les églises en Europe? Quelle sorte de chapelet mangeaient donc les Amérindiens?
Il est stimulant de constater que plusieurs questions concernant les premières observations des plantes canadiennes demeurent sans réponse et requièrent encore des efforts de recherche. Cette histoire détaillée, palpitante et pleine de rebondissements, est aussi riche en informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues.
Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu sont partis à la conquête de l'origine de ces plantes et relatent la curieuse et étonnante histoire des usages qu'on en faisait, tant en Amérique qu'en Europe.
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de Phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Il a publié de nombreux articles dans ces domaines de recherche.
Jacques Cayouette est botaniste et chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada à Ottawa depuis 1984. Il a participé à la troisième édition de la Flore laurentienne et aux projets Flora of North America et Flore du Québec-Labrador nordique.
Jacques Mathieu est professeur émérite de l'Université Laval. Son domaine d'expertise est l'histoire de la Nouvelle-France et les études multidisciplinaires. Il a produit une vingtaine de volumes, notamment sur le peuplement de la vallée du Saint-Laurent. -
Curieuses histoires de plantes du Canada Tome 3
Alain Asselin
- Les éditions du Septentrion
- 7 Mars 2017
- 9782894482384
Entre 1760 et 1867, malgré de grands bouleversements dans le pays, des femmes et des hommes déploient des efforts importants pour mieux connaître les plantes du Canada et leurs usages. Après l'ère des explorations et des découvertes, c'est la science qui prend tranquillement la place. Un botaniste allemand, qui a eu en mains des plantes récoltées lors de la fameuse expédition de Lewis et Clark, veut rédiger une flore canadienne. Une mère de 10 enfants trouve le temps d'herboriser et d'enrichir des collections de spécimens canadiens. Le plus grand peintre naturaliste de son époque, James Audubon, étudie les oiseaux et les végétaux dans la région de Natashquan. Trois prêtres canadiens-français deviennent célèbres: le premier pour son ouvrage sur la flore canadienne, le deuxième pour sa carrière de professeur de botanique à la toute nouvelle Université Laval et le troisième pour son remède populaire gratuit à base de plantes.
Ce troisième tome présente 29 histoires personnalisées selon l'approche des ouvrages précédents en mettant en scène des personnages fascinants qui nous guident dans la découverte de plantes aux usages multiples et étonnants.
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Il a publié de nombreux articles scientifiques dans divers domaines liés aux sciences des plantes.
Jacques Cayouette est botaniste et chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada à Ottawa depuis 1984. Il a participé à la troisième édition de la Flore laurentienne et aux projets Flora of North America et Flore nordique du Québec et du Labrador. Il a publié À la découverte du Nord. Deux siècles et demi d'exploration de la flore nordique du Québec et du Labrador (MultiMondes, 2014).
Jacques Mathieu est professeur émérite de l'Université Laval. Ses domaines d'expertise sont l'histoire de la Nouvelle-France et les études multidisciplinaires. Il a publié une vingtaine de volumes. En 2014, il a reçu le prix du Québec Gérard-Morisset pour sa contribution à la connaissance du patrimoine culturel. -
Curieuses histoires de plantes du Canada 1935-1975 Tome 5
Alain Asselin
- Les éditions du Septentrion
- 15 Novembre 2022
- 9782897914004
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lin vient à la rescousse pour fabriquer bottes, parachutes et papier à cigarette. À la fin de la décennie 1950, on recommande de neutraliser la fameuse grippe asiatique pandémique à l'aide d'arômes végétaux. En 1962, une nouvelle faculté d'agriculture voit le jour en milieu... relativement asphalté!
Au Québec, entre 1935 et 1975, une mosaïque de personnages autodidactes ou détenteurs de savoirs spécialisés relèvent toutes sortes de défis pour contribuer à l'évolution accélérée des connaissances des végétaux et de leurs usages parfois étonnants.
Dans ce cinquième et dernier tome, les auteurs présentent 30 histoires mettant à l'avant-scène des personnes, des organismes et des établissements d'enseignement et de recherche qui s'intéressent aux végétaux pour leur intérêt botanique, biologique, écologique, agricole, alimentaire, ornemental, médicinal, industriel et même commercial.
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Après l'obtention d'un doctorat à l'Université Cornell, il développe un programme de recherche sur les interactions, surtout biochimiques, entre végétaux et agents pathogènes. Auteur de plus d'une centaine de publications scientifiques, il préside pendant un peu plus d'une décennie le conseil d'administration des Jeunes Explos.
Jacques Cayouette est botaniste et chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada à Ottawa depuis 1984. Il a participé à la troisième édition de la Flore laurentienne et aux projets Flora of North America et Flore nordique du Québec et du Labrador. Il a publié À la découverte du Nord. Deux siècles et demi d'exploration de la flore nordique du Québec et du Labrador (Multimondes, 2014). -
Histoire populaire du quebec v 02 de 1791 a 1841
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 11 Décembre 2019
- 9782896648641
L'ANNÉE 1792 MARQUE L'AVÈNEMENT du parlementarisme québécois. Avec lui viennent les campagnes électorales houleuses, les longs débats et la naissance des premiers partis politiques. Très tôt, les députés revendiquent la maîtrise véritable des lois et des dépenses. Finalement, c'est la crise politique dans un contexte de forte immigration, d'épidémies et de transformations sociales. Après les rébellions de 1837 et de 1838, Londres enverra un gouverneur-enquêteur, lord Durham. Dans son fameux rapport, il ouvrira la porte à une éventuelle fédération des colonies britanniques. Première étape : l'union des deux Canadas. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
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Histoire populaire du Québec Tome 5 ; 1960 à 1970
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 19 Décembre 2011
- 9782896646746
La chanson, la poésie et la montée du syndicalisme ont pavé la voie à la Révolution
tranquille. La mort du premier ministre Maurice Duplessis, contrairement à une certaine croyance populaire, n'y change pas grand-chose. Un million de jeunes n'avaient pas attendu la réforme scolaire pour se faire instruire. Des parents, eux-mêmes avides d'instruction,
y avaient veillé avec l'aide des communautés religieuses. En 1960, de toute façon, le moment de la revanche des cerveaux était arrivé.
L'élection des libéraux dirigés par Jean Lesage, en juin 1960, donne officiellement le signal de départ, mais on ne saura jamais s'ils furent portés par une vague ou s'ils l'ont créée.
Le nouveau premier ministre a du panache, mais c'est un traditionaliste. Il a fort à faire pour contrôler ses plus fringants ministres. Quels sont ses rapports avec ses vedettes et tout particulièrement avec René Lévesque ? Celui-ci a connu son chemin de Damas avec la grève des réalisateurs de Radio-Canada en 1958-1959, tissant alors des liens solides avec le monde syndical et celui des artistes.
Lesage avait des réticences face à la nationalisation de l'électricité, à la création d'un ministère de l'Éducation, à l'établissement d'une caisse de dépôt et placement. Dans chaque cas, que s'est-il passé exactement ? Il est par contre à son meilleur au moment des négociations fédérales-provinciales qui se succéderont à un rythme effréné.
Juin 1966. À la surprise générale, mais à la grande joie de plusieurs, l'Union nationale
déjoue les libéraux et reprend le pouvoir. Est-ce le signe d'un essoufflement ? La tenue de l'Exposition universelle de 1967 et la visite du général de Gaulle provoquent plutôt une accélération. La montée du mouvement indépendantiste débouche sur la formation du Parti québécois, tandis que les institutions se laïcisent et que le féminisme s'affirme avec vigueur.
Les échanges avec la France s'intensifient et influencent grandement le parcours politique, économique, scientifique et culturel des Québécois qui se coupent par ailleurs du Canada français.
Pour plusieurs, la Révolution tranquille, c'était hier. Toujours attentif aux événements, Jacques Lacoursière relève un défi jugé bien difficile. Qu'on soit d'accord ou pas avec lui, on ne s'ennuie pas. Avec son style habituel, sa narration vivante, son sens de l'anecdote, son souci du détail, son respect des acteurs, il permettra aux moins jeunes un moment de nostalgie et aux plus jeunes la découverte de cette fameuse Révolution tranquille qui touche un sommet dans la décennie 1960-1970. -
Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 18 Octobre 2023
- 9782897915018
«Jacques Lacoursière a été, pour les Québécois, l'historien du peuple mais aussi d'un peuple.»
- Éric Bédard, en préface
À une époque où les catholiques devaient faire maigre, c'est-à-dire ne pas consommer de viande, quelque 140 jours par année, les bancs de morue de Terre-Neuve étaient fort populaires. Attirés par la pêche, les Français découvrent les fourrures, le castor surtout qui sert à fabriquer des chapeaux fort à la mode.
Les Français s'enfoncent à l'intérieur du continent, multiplient les alliances avec les Autochtones et tiennent tête pendant 150 ans aux colonies anglaises, pourtant beaucoup plus peuplées.
Puis c'est la fin. L'Amérique devient britannique. La Province de Québec naît sur les ruines de l'ancienne Nouvelle-France. Ensuite, c'est la longue marche, qualifiée de survivance, qui conduit à une nouvelle Province de Québec en 1867. Malgré des exodes dramatiques de population, le Québec prend sa place et s'affirme. Une société moderne surgit finalement, ouverte aux nouveaux venus, ouverte également au monde. -
L'éclosion ; de l'ethnie-cité canadienne-française à la société québécoise
Jean-jacques Simard
- Les éditions du Septentrion
- 29 Mai 2009
- 9782896644155
À partir de ses publications étalées sur trente ans, Jean-Jacques Simard sattache à découvrir sous divers angles comment, au xxe siècle, surtout dans sa seconde moitié, les tendances lourdes du développement économique et étatique à léchelle continentale, sinon mondiale, ont bouleversé les relations établies entre les grands acteurs collectifs de lhistoire canadienne au point de les amener à devoir se redéfinir par rapport à deux nouveaux espaces globaux de référence : le Québec au lieu de lancienne « ethnie-cité » canadienne-française, et le Canada (de langue commune anglaise), à la place dune colonie britannique dAmérique du Nord.Louvrage aborde en cinq parties les dimensions proprement québécoises de cette mutation : « lévolution tranquille » qui, depuis 1920 surtout, a façonné le Québec actuel ; certaines « fidélités » durables, originales et nationales, quil fallait forcément assumer ; la soudaine « conversion » des années 1960-1980 à la modernité technobureaucratique et ses effets sur les rapports identitaires, à la fois entre les classes sociales et les groupements ethnolinguistiques ; quelques « chantiers » où on a essayé de refondre la culture économique dans la démocratie politique au nom des «utopies» de la raison-participation ; les façons dont le Québec essaye encore de se retrouver « faux lendemains de la veille » de tant de chambardements.Ce livre propose une synthèse cohérente des transformations sociohistoriques qui ont entraîné léclosion au monde contemporain de la société québécoise.
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Histoire populaire du Québec Tome 1 ; des origines à 1791
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 26 Janvier 2012
- 9782896646708
DANS CE PREMIER VOLUME d'une série de quatre qui ira des débuts à 1960, Jacques Lacoursière raconte, avec force détails, l'arrivée des Français, leur cohabitation avec les autochtones, leur épopée à travers un continent, leur adaptation, le passage de Français à Canadiens, les affrontements, la défaite ultime, les débuts d'une étonnante survivance, l'octroi d'un cadeau piégé : le pouvoir parlementaire. Cet ouvrage s'arrête en effet avec la séparation du Haut-Canada (l'Ontario) et la mise en place audacieuse, en 1791, d'une nouvelle constitution. L'entreprise [de Jacques Lacoursière] est gigantesque, à la mesure de l'homme en fait. Bernard LEPAGE, L'hebdo du Saint-Maurice. Cette uvre accessible, précise et détaillée se lit comme un roman. Continuité. Cet écrivain, historien par sa pratique, bouscule les adeptes d'historiographie en présentant une histoire du Québec au quotidien, impartiale, dénuée d'artifices, où chaque détail trouve sa raison d'être et amène les lecteurs au diapason des époques en restituant l'homme, l'humain, devant le geste et l'action. Renonçant aux savantes considérations propres à l'essai, il ose citer des sources souvent boudées par les historiens, laissant ainsi la parole aux témoins de ces siècles dans un style à la fois clair et vivant. [...] L'histoire populaire du Québec : plus qu'un livre d'histoire, un récit qui se lit comme un roman. Hélène RATTÉ-MCCLISH, Impact-Campus . On est ici à mille lieues des préoccupations des herméneutes contemporains, de ceux qui croient que l'histoire n'est pas que le récit neutre d'événements déjà attestés mais aussi le procès de ces événements. Robert SALETTI, Le Devoir. L'auteur colle aux faits, sans se perdre dans de savantes considérations, le lecteur se retrouve, à chaque page, devant un flot de renseignements présentés dans un style vivant et clair. [...] Voilà une histoire du Québec accessible, précise et détaillée qui devrait se retrouver en toutes les mains de quiconque s'intéresse à l'histoire du Québec. Manon PERRON, L'Action nationale. Accessible, précise et détaillée, L'histoire populaire du Québec comblera les attentes de ses lecteurs. Jean BILODEAU, Au fil des événements. La lecture de son Histoire populaire tient souvent beaucoup plus du chaleureux roman que du froid traité historique. LEVASSEUR, Études francophones.
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Histoire populaire du quebec v 03 1841-1896
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 5 Février 2020
- 9782897911416
Les échos des rébellions de 1837 et de 1838 s'estompent peu à peu. Les familles pansent leurs plaies, les maisons incendiées sont reconstruites, les exilés préparent leur retour et les politiciens s'ajustent aux modalités sournoises et mesquines de l'Acte d'Union.
Louis-Hippolyte La Fontaine et Étienne Parent prêchent le réalisme, tandis que le rapport de lord Durham fait son oeuvre. Au-delà de l'union des deux Canadas, n'a-t-il pas jeté les bases d'une fédération de l'ensemble des colonies britanniques de l'Amérique du Nord? Les conditions nécessaires à cette nouvelle structure politique apparaissent les unes après les autres. En particulier, l'instauration de la responsabilité ministérielle modifiera radicalement les règles du jeu.
L'instabilité politique du régime d'Union, la poussée vers l'Ouest, favorisée par l'apparition du chemin de fer, et la menace américaine ouvrent la voie à la Confédération, marquée dès le départ par des scandales de toute nature.
L'Acte de l'Amérique du Nord britannique vit ses premières crises. Dirigés par Louis Riel, les Métis de l'Ouest se soulèvent. Nouvelle rébellion; nouvelle répression. La vie politique canadienne en sort profondément troublée. L'accalmie n'a pas le temps de s'installer que surviennent déjà les débats sur la langue et les écoles.
La période s'achève avec l'arrivée d'un nouveau premier ministre, Wilfrid Laurier, qui entame un long règne à l'aube du XXe siècle.
Jacques Lacoursière est l'un des meilleurs vulgarisateurs de l'histoire du Québec. Coauteur du Journal Boréal Express et de Canada-Québec, synthèse historique, il s'est aussi fait connaître par ses nombreuses participations à des émissions radiophoniques et télévisées. -
Le mythe tenace de la folk society en histoire du Québec
Jacques Rouillard
- Les éditions du Septentrion
- 7 Novembre 2023
- 9782897914820
Le concept de folk society incarne l'idée d'une société imprégnée de conservatisme politique et social. À ce titre, la représentation qui influence encore la mémoire collective suggère que l'histoire du Québec d'avant la Révolution tranquille se serait déroulée en mode survivance sous le signe de l'autorité religieuse. Le Québec accuserait ainsi un retard sur les autres sociétés industrielles, ce qui expliquerait l'infériorité et l'impuissance des francophones jusqu'à leur réveil brutal en 1960.
Dans les années 1970 et 1980, cette représentation a été remise en question par de nombreux historiens. L'insistance à dévaluer sans ménagement l'histoire du Québec affecterait la psychologie collective des francophones alors que les sociétés avoisinantes portent fièrement leur passé. Dans cet essai bien documenté, Jacques Rouillard analyse les différents courants de pensée pour comprendre comment le Québec d'aujourd'hui perçoit son passé. -
Canada-Québec 1534-2023
Jacques Lacoursière
- Les éditions du Septentrion
- 5 Septembre 2023
- 9782897914523
Nouvelle édition mise à jour
Tout ce que vous voulez savoir sur l'histoire du Québec ou du Canada; ce qu'on ne vous a pas enseigné ou que vous avez oublié. Ce qu'on ne vous a pas dit non plus, tout simplement parce que les études en cause n'étaient pas encore disponibles.
Pour cette nouvelle édition de Canada-Québec, la production historienne des vingt-cinq dernières années a été mise à contribution. Le texte de base est accompagné d'environ 400 gloses qui sont autant de commentaires, de précisions, d'explications ou de références.
Ouvrage original d'une formule inédite, Canada-Québec, 1534-2023 se présente comme une source exceptionnelle d'informations. Sa structure chronologique, sa langue claire et précise, une chronologie entièrement refondue et élargie et un index complet, comprenant les auteurs cités, sont autant d'éléments qui en font un précieux outil de référence.
Non seulement tout ce qu'on ne vous a pas dit, mais aussi tout ce que ne vous dira pas l'histoire propagande. Canada-Québec, 1534-2023 propose une histoire vraie, solidement documentée, qui renvoie aux plus récents et aux meilleurs travaux historiques.
Jacques Lacoursière (1932-2021) a été historien, auteur et communicateur. Au cours de sa carrière, il s'est démarqué par de nombreuses participations à des émissions radiophoniques et télévisées. Considéré par plusieurs comme l'un des meilleurs vulgarisateurs de l'histoire du Québec, Jacques Lacoursière laisse derrière lui un héritage inestimable qui brillera encore longtemps dans la mémoire québécoise.
Jean Provencher s'est également consacré entièrement à l'histoire. Il a relevé d'innombrables défis de recherche qui vont d'une passionnante enquête sur les émeutes de Québec de 1918 à une biographie de René Lévesque. Son oeuvre maîtresse, unique en son genre et dont le succès ne se dément pas, reste Les Quatre Saisons. Ne dit-on pas Les Quatre Saisons de Provencher?
Denis Vaugeois, pour sa part, partage son temps entre l'édition et la recherche. Il est le principal responsable de la présente mise à jour de Canada-Québec, 1534-2023. -
Curieuses histoires de plantes du Canada Tome 2
Alain Asselin
- Les éditions du Septentrion
- 17 Novembre 2015
- 9782896649358
Un botaniste itinérant décrit une plante canadienne devenue nuisible à l'échelle mondiale ; une plante grimpante nommée Canada envahit l'Europe ; un poète chirurgien savoure une limonade d'eau d'érable ; des cucurbitacées sauvages canadiennes cultivées en Bavière ; de l'usage et des prix de drogues canadiennes
Des médecins du roi, des chirurgiens, des apothicaires, des agronomes, des botanistes, des militaires, des administrateurs, des entrepreneurs, des missionnaires et des religieuses se familiarisent avec les plantes nord-américaines et leurs usages, souvent médicinaux, inspirés de pratiques amérindiennes.
En continuité avec le premier tome, les auteurs couvrent la période du Régime français à travers 29 histoires vulgarisées qui mettent à l'avant-scène savants et autres personnages oeuvrant en Nouvelle-France et dans divers pays d'Europe. Une histoire innovatrice et fascinante.
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de Phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Il a publié de nombreux articles scientifiques dans divers domaines des sciences des plantes.
Jacques Cayouette est botaniste et chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada à Ottawa depuis 1984. Il a participé à la troisième édition de la Flore laurentienne et aux projets Flora of North America et Flore nordique du Québec et du Labrador. Il a publié À la découverte du Nord. Deux siècles et demi d'exploration de la flore nordique du Québec et du Labrador (Multimondes, 2014).
Jacques Mathieu est professeur émérite de l'Université Laval. Son domaine d'expertise est l'histoire de la Nouvelle-France et les études multidisciplinaires. Il a publié une vingtaine de volumes. En 2014, il a reçu le prix du Québec Gérard-Morisset pour sa contribution à la connaissance du patrimoine culturel. -
Curieuses histoires de plantes du Canada Tome 4
Alain Asselin
- Les éditions du Septentrion
- 19 Novembre 2019
- 9782897910921
Dans ce quatrième tome principalement dédié au Québec, les auteurs présentent 34 histoires mettant à l'avant-scène des personnes et des institutions d'enseignement et de recherche qui, entre 1867 et 1935, se préoccupent de végétaux pour leur intérêt agricole, alimentaire, ornemental, médicinal, forestier ou scientifique.
Tout comme d'autres femmes, Carrie Matilda Derick, la première scientifique de carrière dans une université canadienne, participe à l'évolution des savoirs sur les végétaux. Cyrille Vaillancourt, le «second fondateur» des Caisses populaires, a veillé au développement de l'industrie apicole et des produits de l'érable. En 1935, le frère Marie-Victorin publie la Flore laurentienne, résultat d'investigations parfois étonnantes du patrimoine géographique et végétal québécois. Durant la Première Guerre mondiale, des prisonniers de guerre défrichent, près d'Amos, une ferme expérimentale destinée à l'évaluation agronomique de végétaux.
N'est-il pas agréable de débusquer les végétaux enracinés dans notre histoire?
Alain Asselin est professeur à la retraite du Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Il a publié de nombreux articles scientifiques dans divers domaines liés aux sciences des plantes.
Jacques Cayouette est botaniste et chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada à Ottawa. Il a participé à la troisième édition de la Flore laurentienne et aux projets Flora of North America et Flore nordique du Québec et du Labrador. Il a publié À la découverte du Nord (MultiMondes, 2014) pour lequel il a reçu la Médaille Lawson en 2019. -
La Gaspésie de Métis à Miguasha ; carnet du littoral
Jacques Martineau
- Les éditions du Septentrion
- 10 Avril 2012
- 9782896646807
Il y a plusieurs Gaspésie. La baie des Chaleurs n'est pas la vallée de la Matapédia, la pointe de Forillon n'a que peu de choses à voir avec la région de Métis. Chacune a son caractère, son charme, chacune est susceptible de nous toucher. Dans ce carnet de croquis, Jacques Martineau dessine le littoral, ses grèves bien ventées, ses brumes, ses déferlantes, ses envolées d'oiseaux marins, ses falaises de roches stratifiées ou de conglomérats, ses petits ports, ses monolithes, ses anses presque secrètes, ses galets dont les teintes varient sans cesse et qui sont comme la signature de chaque plage.
Après une carrière dans l'enseignement, Jacques Martineau se consacre maintenant au dessin et à l'écriture. Il a déjà collaboré au magazine Nuit blanche et a publié Les 100 romans québécois qu'il faut lire (Nota bene, 1994). Certains de ses textes ont paru dans la revue Nouaison (1998-2001) et, en 2008, il a participé à un ouvrage collectif en hommage à Robert Melançon (Le Noroît). Avant La Gaspésie de Métis à Miguasha, il a fait paraître Carnet de Québec aux éditions du Septentrion (2009). -
Le Boréal Express 1524-1760 ; journal d'histoire du Canada Tome 1
Denis Vaugeois, Gilles Boulet
- Les éditions du Septentrion
- 3 Décembre 2013
- 9782896645572
«Le Canada, une immense déception!» Ainsi s'ouvrait le second numéro du Boréal Express daté de 1543. Entrevues exclusives, dossier spécial, les journalistes concluaient que «les déceptions actuelles, les difficultés rencontrées par Jacques Cartier, l'échec de Roberval ne doivent pas être cause de l'abandon du Canada». Des journalistes au Canada en 1543? Là réside le génie de ce journal historique publié à partir de 1962. L'équipe de rédacteurs, constituée principalement de Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois, s'est donné le défi d'imaginer ce qu'aurait pu être un périodique publié à l'époque où les événements ont eu lieu. Par bonds successifs d'une dizaine d'années, ils dévoilent non seulement l'histoire mais aussi le patrimoine, la vie quotidienne et les dessous politiques de ces nouvelles terres nommées Amérique.
«La querelle Pékin-Moscou est terminée.» Loin de vouloir s'enfermer dans un cadre étroit, l'équipe du journal cherche constamment à replacer le Canada dans un contexte mondial. Tandis qu'en 1690 Phips lève le siège devant Québec, repoussé par Frontenac, un envoyé spécial à Nertchinsk relate les délicates négociations de paix entre la Russie et la Chine.
«Soyez à la page, apprenez l'iroquois.» Comme tout bon journal, le Boréal Express propose différentes rubriques - sciences et techniques, sports, caricatures, petites annonces, page féminine, colle et bricole, etc. -, occasions rêvées pour glisser ici et là de précieux renseignements sur le mode de vie, l'évolution de la société et les tendances d'autrefois.
«De hauts fonctionnaires sont impliqués.» Intrigues politiques, éditoriaux engagés, les journalistes jouent leur rôle et sont les garants d'une information dynamique et de qualité. Le journal Boréal Express, brillamment mis en pages et illustré par Lévis Martin, est un tour de force qui présente une vision unique de l'histoire de l'Amérique septentrionale.
Presque 50 ans après sa première parution, le Boréal Express contient encore la plus vivante, la plus complète et la plus variée documentation sur l'histoire qu'on ait mise à la disposition du grand public.
Le volume II (1760-1810) est prévu pour le printemps 2010 et le volume III (1810-1841) pour l'automne 2010.
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Carnet de Québec ; un itinéraire en images et en mots
Jacques Martineau
- Les éditions du Septentrion
- 19 Mars 2009
- 9782896645336
Ce Carnet de Québec propose une promenade en images et en mots au coeur de la ville. À l'incontournable Vieux-Québec s'ajoutent les quartiers Saint-Roch, Saint-Sauveur et Saint-Jean-Baptiste.L'artiste multiplie les points de vue : plongées et contre-plongées, plans éloignés et plans rapprochés. Il s'efforce d'épouser les mouvements et le regard du promeneur curieux qui lève la tête afin d'admirer un linteau sculpté ou une corniche, se rapproche pour contempler les détails d'un mascaron sur une porte, recule pour observer à loisir un groupe de maisons. Jacques Martineau dévoile ainsi à notre regard étonné les ensembles aussi bien que les détails, souvent négligés mais ô combien pittoresques et charmants.
«Le citadin dans sa ville, comme le poisson dans l'eau, est trop occupé à vivre et à se déplacer dedans pour s'en émerveiller.Pour y arriver, il faut qu'il en sorte au moins mentalement pour essayer de la voir comme un espace sauvage, une terra incognita, un espace vierge à explorer et à cartographier. En somme, il doit entrer dans la peau de l'étranger. Autre condition : devenir piéton. Comme le dit encore Huxley, pour vraiment voir les choses, il faut se servir de ses jambes aussi bien que de ses yeux.»Extrait de l'introduction
Après une carrière dans l'enseignement, Jacques Martineau se consacre maintenant au dessin et à l'écriture. Il a déjà collaboré au magazine Nuit blanche et a publié Les 100 romans québécois qu'il faut lire (Nota bene, 1994). Certains de ses textes ont parus dans la revue Nouaison (1998-2001) et, en 2008, il a participé à un ouvrage collectif en hommage à Robert Melançon (Le Noroît). -
Le boréal Express Tome 3 ; journal d'histoire du Canada, 1810-1841
Gilles Boulet, Denis Vaugeois
- Les éditions du Septentrion
- 20 Novembre 2010
- 9782896645794
«La guerre est finie.» La signature du traité de Gand le 24 décembre 1814 marque la fin des hostilités entre les États-Unis et l'Angleterre. Le Canada restera une colonie britannique... qui causera bien des soucis à la métropole dans les années à venir.
«Achetez du Bas-Canada d'abord.» Loyaux sujets de la Couronne mais non soumis, les Canadiens aspirent à plus d'autonomie, notamment sur le plan économique. Combien de temps encore pourront-ils supporter la réglementation du commerce par le Parlement britannique? Un vent de liberté commence à souffler.
«Un Chili indépendant.» Fidèles à leur ouverture sur le monde, les chroniqueurs du Boréal Express ne négligent pas de s'intéresser aux mouvements populaires qui balaient les pays d'Amérique latine. La période coloniale touche à sa fin, mais le pouvoir tardera à revenir entre les mains du peuple.
«Un vote sans précédent». En mars 1834, la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, menée par le chef du parti patriote Louis-Joseph Papineau, vote 92 résolutions qui font le tour de tous les griefs entretenus envers la Couronne britannique. Les députés voudraient mettre le cap sur un gouvernement responsable.
«À feu et à sang!» Un numéro spécial de 24 pages décrit dans le détail les soulèvements de 1837 et 1838 qui secouent les deux Canadas. Le feu de la rébellion sera éteint dans le sang et les larmes.
«L'Union à l'horizon.» L'union des deux Canadas placerait de facto les Canadiens français en infériorité numérique. Il ne resterait plus qu'au temps de faire son oeuvre pour que lentement se dilue le fait français en Amérique. «Je ne doute guère que les Français [...] abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité», écrivait Lord Durham dans son rapport en 1839.
«Par l'histoire - Citoyen du temps» La devise du journal Boréal Express prend tout son sens dans ce troisième album dont la fascinante période historique trouve encore écho dans la société québécoise contemporaine. -
Entre poudrés et pouilleux ; le jeu des apparences à Paris au XVII siècle
Jacques Mathieu
- Les éditions du Septentrion
- 24 Janvier 2009
- 9782896644940
« Il naquit au moment où le siècle se mourait, le 31 décembre 1599 ; une date qui na de lointaine que les apparences. Lidéal de vie portait alors sur lharmonie de lêtre et la recherche du bonheur, renforcé par une myriade de découvertes dans tous les domaines de la science et même par lexistence de mondes inconnus jusque-là. »
Au contraire des caricatures contemporaines qui classent la société du XVIIe siècle en courtisans du roi et en gueux de la rue, ce récit de la vie dun médecin de lépoque, Jacques-Philippe Cornutti, présente limage dun homme soucieux de son apparence. Attachée à ses valeurs, sa quête de sens est cependant assujettie aux aléas du destin et de ses rencontres. Il en découle une quête didentité aux multiples facettes et en constante mutation.
« La vie des salons ne valait guère mieux que celle de la rue. Les attroupements, les réceptions et les distractions réunissaient des foules inconscientes et inconséquentes. Les rumeurs de la ville ne latteignaient pas et ne lintéressaient pas. Le choix entre poudrés et pouilleux lui paraissait navoir aucun sens. Tout lui semblait fiction, décor, un théâtre absurde dans une mauvaise mise en scène. Il en vint à croire quil nétait pas de son temps. »
Historien de formation, auteur de plusieurs travaux et rattaché à lUniversité Laval depuis 1970, Jacques Mathieu est spécialiste de la Nouvelle-France et des mémoires collectives. -
La saga de la navigation à Québec et sur le Saint-Laurent
Jacques Castonguay
- Les éditions du Septentrion
- 24 Janvier 2009
- 9782896644704
Des milliers de voyageurs remontent chaque année le Saint-Laurent à bord dénormes paquebots pour venir visiter Québec. Sans le savoir, ils empruntent le même parcours quont suivi des milliers dimmigrants pour qui cette ville était la porte dentrée de lAmérique du Nord. Mais, bien avant la venue des Européens, il y avait des Amérindiens et des Inuits. Aussi, des Phéniciens et des Vikings ont probablement traversé lAtlantique dès la fin du IXe siècle. Les Français ont pour leur part fait leur apparition avec Jacques Cartier en 1534, puis avec Champlain et ses compagnons en 1603 et cest par leau que les Anglais sont venus les déloger en 1759.Les voiliers ont sillonné le Saint-Laurent jusquen 1833, qui marque larrivée des bateaux à vapeur. Vaisseaux de guerre, navires marchands et plus tard bateaux de croisière, plusieurs ont sombré dans ces eaux au cours de combats ou en raison des nombreux écueils. Longtemps réputé pour la difficulté dy naviguer, le Saint-Laurent est aujourdhui grandement sécurisé.Tous ces navires, dont un certain nombre furent construits à Québec, ont laissé des souvenirs impérissables. Tempêtes, légendes, trahisons, le Saint-Laurent est le personnage principal dune véritable saga qui prend place entre ses deux rives depuis des siècles.Jacques Castonguay, né à Québec, est détenteur dun doctorat de lUniversité de Montréal. Ex-recteur du Collège militaire royal de Saint-Jean, il est membre de lOrdre du Canada et a publié plusieurs ouvrages. Il sintéresse à la navigation depuis son adolescence pour avoir navigué notamment sur le Saint-Laurent pendant la Deuxième Guerre mondiale, traversé lAtlantique sur un vieux navire de la Cunard, connu la Méditerranée, les îles grecques et les Antilles.
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Les Chavigny de la chevrotière ; en Nouvelle-France, à la Martinique
Jacques de La chevrotière
- Les éditions du Septentrion
- 24 Janvier 2009
- 9782896641703
LES DESCENDANTS DE FRANÇOIS DE CHAVIGNY et d'Éléonore de Grandmaison se comptent sûrement par milliers, même si le patronyme est très peu répandu, les filles ayant été beaucoup plus nombreuses que les garçons. Toute personne qui a porté le nom de Chavigny ou de la Chevrotière pourra remonter facilement, de génération en génération, jusqu'à ses ancêtres François de Chavigny et Éléonore de Grandmaison. Il suffira de consulter les données contenues dans cet ouvrage.
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Le rêve du Petit-Champlain
Jacques de Blois
- Les éditions du Septentrion
- 24 Janvier 2009
- 9782896644636
Pour réussir «le Petit-Champlain», traduction populaire de The Little-Champlain qui a un temps désigné la petite rue Champlain, il fallait de laudace et du génie. Gerry Paris et Jacques de Blois nen manquaient pas. De tous les projets de rénovation, restauration ou mise en valeur qua connus le Québec depuis un demi-siècle, aucun na reposé sur autant de talent et dengagement personnel.En 1976, les gouvernements du Québec et du Canada avaient acquis lessentiel de la zone portuaire du Vieux-Québec. Tout ce que les gouvernements avaient ensuite su faire, cétait démolir et reconstruire lentement à grands frais. La vie avait quitté ce quartier. Le verdict était tombé: il deviendrait un quartier-musée. Des maisons étaient conçues pour le plaisir des yeux. Elles étaient sans fonction, sans utilité et trop chères pour être habitées par les derniers résidents du quartier. Comme tous les centres-villes, celui de Québec était à lagonie et le Vieux-Québec avait déjà rendu lâme.Peu à peu, lhémorragie a été ralentie. Les villes ont commencé à écouter leurs urbanistes. Les promoteurs ont commencé à copier des modèles vus à létranger. À cet égard, de Blois et Paris font figure de pionniers. Comme ils aiment le dire: ils avaient un rêve, ils lont réalisé.Selon les idées reçues, les gens du privé sont là pour senrichir et ceux du public, pour veiller à lintérêt commun. Dans le cas du «Petit-Champlain», de Blois et Paris ont tiré leur révérence au bout de leur santé. Faut-il chercher des coupables? De Blois nen cherche pas. Il prend acte tout simplement. Dans une langue de conteur, enrichie par ses talents darchitecte et dartiste, il nous fait partager une merveilleuse aventure. Il fait réfléchir aussi.Né à Québec en 1932, architecte de profession mais artiste de nature, Jacques de Blois se consacre désormais aux toiles plutôt quaux plans. Sa vie darchitecte le conduira au Japon, en Chine, en Europe et en Afrique où il prend goût aux valeurs des villes et villages anciens. Il y puise linspiration qui lui permettra de réaliser avec son ami Gerry Paris la restauration du quartier Petit-Champlain 10 ans durant.À bout de souffle, il laisse à dautres le soin de poursuivre son rêve et se consacre entièrement à sa passion pour la -peinture. Ses uvres se retrouvent dans des collections privées tant au Canada, aux États-Unis quen Europe ainsi que dansplusieurs galeries du Québec dont une du Petit-Champlain!