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Jacques Isorni
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Énigme rue des Chrysanthèmes
Jacques Isorni
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- 18 Septembre 2019
- 9782403059793
Ce livre est un dossier, celui d'une affaire criminelle plaidée par Jacques Isorni. Pierre Bouchet, 37 ans, est accusé, en novembre 1969, d'avoir assassiné sa maîtresse, Mme Gardil, tenancière d'un bar de La Rochelle. L'homme avoue et, à plusieurs reprises, confirme ses aveux, puis se rétracte aux assises ; ses aveux, dit-il, étaient destinés à protéger une femme qu'il aimait, Françoise Laurent, laquelle aurait pu être soupçonnée du crime. Persuadé de l'innocence de son client, au casier judiciaire chargé, Jacques Isorni obtient de la cour d'assises de Saintes un supplément d'information. Lors du deuxième procès, nouveau supplément d'information. Au troisième procès, on n'a pas trouvé d'autre coupable, bien que la procédure en révèle un possible. L'avocat de Bouchet se heurte, de tous côtés, à une mauvaise volonté évidente, à d'étranges manquements de la justice. Pourquoi ? Et Bouchet devra-t-il, malgré tout, être puni ? En faisant le procès d'un procès, l'auteur ne fait-il pas surtout celui d'une certaine justice ? En tout cas, il apporte beaucoup de passion à montrer l'énorme complexité de l'administration et la quasi-impossibilité, pour un homme, d'échapper à l'engrenage dans lequel il a mis imprudemment et courageusement le doigt. On trouvera aussi, dans ce récit, l'histoire d'un authentique et fol amour. Cet amour explique-t-il le drame ? Le justifie-t-il ? Ou est-ce un tout autre drame, étranger à cet homme et à cet amour ? Les pièces du dossier sont offertes au lecteur. Résoudra-t-il l'énigme de la rue des Chrysanthèmes ?
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Le silence est d'or
Jacques Isorni
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- 30 Novembre 2017
- 9782403008630
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Je hais ces impostures
Jacques Isorni
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- 14 Mars 2019
- 9782221227138
Dédié au président Carter et au cardinal Marty, ce livre constitue le J'accuse ! de Jacques Isorni. L'accusé, c'est l'imposture qu'il voit « à tous les créneaux » de notre temps. Pour le défenseur de Philippe Pétain, la plus grande est la condamnation du Maréchal exigée et organisée à l'aide de faux par de Gaulle, à seule fin de se « légitimer », ce que Jacques Isorni appelle le « mensonge d'État » de cette nouvelle affaire Dreyfus plus grave que la précédente. Prisonnier de sa position, de Gaulle appelle Thorez et poursuit Pétain. Isorni dénonce également les ministres de la Justice qu'il appelle « faussaires de la loi » qui s'opposent contre la loi à toute révision. Et d'autres impostures encore : les sanglantes violences de l'épuration, le mensonge de l'exécution de Brasillach, la violation des Droits de l'Homme au nom des droits de l'homme, l'implacable « justice » gaullienne contre les défenseurs de l'Algérie française. Puis passant de l'article 11 du Code de Procédure pénale sur le secret de l'Instruction aux crimes de guerre et à l'imposture de certaines représentations de Bayreuth, il termine par le Crépuscule des Dieux. Pour l'auteur, de Gaulle n'est-il qu'un faux dieu, entré déjà dans le crépuscule qui précède la nuit ? On n'écrira pas la véridique histoire de ce temps, sans se reporter à cet ouvrage que Jacques Isorni a écrit avec passion.
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L'avocat
Jacques Isorni
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Les cas de conscience
- 7 Mars 2019
- 9782262077624
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Véronique en roulotte
Jacques Isorni
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- 26 Décembre 2017
- 9782403008487
Comment entrer à l'intérieur d'un paysage, l'emporter avec soi ? Pour y parvenir, Jacques Isorni a choisi un moyen original : une jument, "Étoile", et une roulotte. Et le voici parti, avec ses deux petites-filles, Béatrice et Véronique, sur les routes de l'Arvor, sans aucune idée de ce qui l'attend. En effet, si, au début, il se laisse bercer par le charme de l'aventure, bientôt au fil des kilomètres, le sac de ses inquiétudes va s'alourdir. Pourra-t-il aller jusqu'au bout ? Et quel sera ce bout ? Finalement, ce voyage entrepris pour Véronique va permettre à l'auteur de sortir de sa propre vie. Il constitue pour lui à la fois une épreuve et un ravissement : bonheur indéfinissable qui tient à cette maison errante, à cette jument qui est leur maître, à la découverte de l'inconnu, de la nature que pour la première fois Jacques Isorni peut regarder de cette manière-là. Il avait promis à Véronique de lui parler de l'amour, comme il l'avait fait pour sa soeur dans la « Lettre à Béatrice ». Véronique étant trop jeune - sept ans -, il a choisi ce voyage en roulotte et c'est un autre amour dont lui-même fait l'apprentissage en même temps que sa petite-fille. Et c'est cette vision inattendue, pleine d'humour et de délices, qu'il nous offre dans ce livre.
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Les aveux spontanés
Jacques Isorni
- Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
- Violence et société
- 21 Janvier 2019
- 9782221226711
Le drame vécu par l'individu aux prises avec la Justice, effrayé, subjugué par elle, qu'il soit coupable ou innocent, c'est ce que fait revivre le livre de Jacques Isorni, à travers l'expérience de deux procès inconnus du public et cependant exemplaires par leur actualité et leur intensité dramatique. Dans le débat qui s'institue aujourd'hui sur certains procédés de la police et la manière dont la Justice est rendue, sur les rapports qui existent entre juges et policiers, sur le problème capital de la peine de mort et du droit de grâce exercé par le chef de l'État, Les aveux spontanés, récit écrit avec la passion d'un avocat qui a vécu et souffert quelques-unes des grandes causes de notre temps, apporte une contribution remarquable.
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Un diplôme en Bavière
Jacques Isorni
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- 14 Décembre 2018
- 9782403030563
Jacques Isorni affirme qu'un de ses clients, venu un jour le voir pour un procès en recherche de paternité, lui confia des notes racontant sa singulière histoire en lui demandant de les faire paraître après sa mort, et que lui-même s'est contenté de les mettre en forme en vue de cette publication. Faut-il le croire ? En effet, un tel personnage a-t-il pu exister, qui n'est pas un séducteur, bien qu'il ait connu tous les genres de femmes et qui décide brusquement, à cinquante-deux ans, de vivre seul, de ne plus jamais partager son lit ? A-t-il pu exister, ce séduisant personnage, qui découvre dans la forêt de Heidelberg deux femmes dont on ne sait si elles le séduisent ou non : Sabine et Marie-Thérèse, des intellectuelles, appartenant à l'"Association des femmes diplômées des Universités" et qui à Bayreuth, par le miracle de Tristan et Isolde, se révéleront totalement différentes de ce qu'elle se croyaient ? Ce séduisant personnage, est-ce Don Juan troublé par la mort ? Seul le lecteur pourra répondre à la question en lisant Un diplôme en Bavière. Il se rendra compte que ce livre n'est libertin que d'apparence.
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« Le jour en train de tomber ne pénètre plus dans le Corso. La rue n'a jamais été si encombrée, si bruyante, si resserrée. Là où je suis, à peine à cent mètres de la place de Venise, elle paraît toute noire. Sauf San Marcello, en retrait. Accrochées aux pierres de l'église, des herbes, qui ne peuvent être de la mauvaise herbe sur ces murs sacrés, se renversent en gerbes... » Jacques Isorni (1911-1995) nous emmène dans ses pas de Rome, en pays dalmate, de Madère au domaine de Manaval...
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À Reims, le procès de Joseph K...
Jacques Isorni
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- Un dossier, une pièce
- 13 Mars 2020
- 9782259299923
La première partie de ce livre est consacrée à la célèbre affaire de Joseph Kaczmarczyk, accusé d'avoir tué une petite fille de douze ans, et acquitté. Le procès de Reims constitue un cas unique dans les annales judiciaires. Alors qu'on s'aperçoit de l'« erreur », de longues années après le procès, lorsque l'innocent a été guillotiné, ou qu'il a passé des années en prison, par suite d'un concours de circonstances exceptionnelles et des efforts de la défense, l'erreur judiciaire est apparue avec éclat à l'audience. Quand la partie civile eût demandé la condamnation, le Ministère Public réclamé le châtiment suprême, Joseph Kaczmarczyk fut acquitté aux acclamations de la foule qui, quelques instants auparavant, le vouait à la mort. On trouvera dans le livre de Jacques Isorni l'essentiel du dossier. Ainsi, l'opinion publique découvrira-t-elle, non sans effroi, de quelle défaillance sont capables les organismes d'État chargés de la Justice, au XXe siècle, dans un pays civilisé. À cette occasion, un problème qui touche à la liberté individuelle est soulevé : celui du secret de l'instruction. Faut-il, ou non, maintenir le secret de l'instruction ? La deuxième partie du livre est une pièce que l'auteur a écrite avant le procès de « Joseph K... ». Le deuxième acte, l'acte essentiel, se déroule, tout entier, dans le cabinet d'un juge d'instruction. Et, déjà, est posé le problème du secret dans l'information judiciaire. Si la pièce elle-même est, surtout, destinée à montrer combien est multiple la nature de chaque individu, et combien il est malaisé de connaître la véritable, il n'en demeure pas moins que se situant, presque toute entière, dans le cadre judiciaire, elle est un élément important dans la recherche de ce que doit être la découverte de la vérité pénale.
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Compte rendu, le procès : l'accusateur public contre Isorni, les 15 et 16 janvier 1965
Jacques Isorni
- La Table ronde (réédition numérique FeniXX)
- 31 Janvier 2019
- 9782710393986
Le 9 septembre 1963, Jacques Isorni publiait son livre Jusqu'au bout de notre peine. Le 30 novembre, ce livre faisait l'objet d'une double inculpation visant l'éditeur et son complice principal, l'auteur, pour offenses au Chef de l'État. Les 15 et 16 janvier 1965, la 17e Chambre correctionnelle devait écouter les explications de l'inculpé Isorni, le réquisitoire du substitut, et les plaidoiries du bâtonnier Toulouse et de Jacques Isorni qui, suspendu du Barreau, se défendait lui-même. Le 30 janvier, la 17e Chambre devait condamner Jacques Isorni et la Table Ronde, chacun à 2.000 F d'amende et ordonner la saisie et la destruction du livre. Ces deux journées graves - où furent entendues en particulier des révélations concernant l'assassinat de l'amiral Darlan et l'attentat contre le général Giraud - ont été, pour l'Histoire, consignées par sténographie. Voici les débats dans toute leur nudité et, conformément à la Loi, dépouillés de tout commentaire. Aux lecteurs, à leur tour, de juger, en leur âme et conscience. Comme le crie l'appariteur à l'assistance qui se lève : « Le Tribunal ».
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Jusqu'au bout de notre peine
Jacques Isorni
- La Table ronde (réédition numérique FeniXX)
- 31 Janvier 2019
- 9782710395508
Depuis des années et des années, je me suis consacré à la défense de citoyens français poursuivis devant les juridictions d'exception. Sous l'occupation, j'ai défendu des communistes et des résistants devant les Sections spéciales et déjà je ne ménageai point le pouvoir. A la Libération, c'est devant la Haute Cour de Justice que j'ai plaidé. Puis à l'Assemblée Nationale, j'ai travaillé de toutes mes forces à défendre les libertés et l'indépendance de la magistrature, en vue d'une vraie justice. De retour au Barreau, il m'a fallu de nouveau plaider devant les juridictions d'exception, celles qui jugeaient des hommes et des événements de l'Algérie sacrifiée. Enfin, Messieurs, devant la vôtre. Pour la dernière fois, peut-être. C'est à vous d'en décider. Tout ce que j'ai dit, tout ce que j'ai entrepris au long de ma carrière, a été dit et entrepris avec la passion de l'équité et la passion inséparable de ma nature. Pour certains hommes, je l'ai fait aussi avec amour. C'est pour cela que si je dois quitter la salle de vos audiences, je sais au plus profond de moi-même que je ne partirai pas seul. De grandes ombres viendront à mes côtés et qui m'accompagneront jusqu'au bout. Oui, je le sais. C'est leur témoignage lointain, et pourtant présent, qui importe seul à ma conscience... »