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Le Cri
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Trois condisciples d'université aux parcours de vies très contrastés se retrouvent mêlés, quelques dizaines d'années plus tard, à l'assassinat d'une danseuse dans un bar à entraîneuses bruxellois, le Medusa.
Quels sont les liens entre Edgard Brandt, un célèbre et richissime avocat pénaliste, Grabowski, le patron pervers de la boîte de nuit et Antoine Maudet, un auteur en mal de succès ?
À la veille de sa mort, Brandt confie à Maudet le manuscrit de ses mémoires. Il y manque une cinquantaine de pages. Celles-ci parviennent mystérieusement à l'écrivain, au compte-gouttes et dans le désordre, sans qu'il en comprenne la raison.
Peu à peu, en y lisant les témoignages du nain Jérôme au passé douteux, homme lige de Grabowski, de José, le voyou recruteur du cabaret, et de Cloé, la tenancière, Maudet découvre dans ces feuillets oubliés des informations sur le crime. Pris au jeu, il mène l'enquête, accompagné par une jeune femme, Élise, qui travaille comme entraîneuse au Medusa depuis peu...
Profitant de l'aubaine, l'écrivain se saisit de l'histoire pour la transformer en roman. Il comprend alors avec effroi qu'il est lui-même lié de très près à l'affaire. De fictionnel, son roman dérive vers la chronique d'une réalité menaçante dans laquelle il se trouve piégé.
À PROPOS DE L'AUTEUR
JEAN-LOUIS DU ROY DE BLICQUY, banquier d'affaires dans une vie parallèle, partageant son temps entre la Suisse et la Belgique, est l'auteur de plusieurs romans, parus au Cri, dont :
o L'Argent du Bon Dieu
o Tirs
o D'un Sang bleu assez froid
o La Honte de Max Pélissier.
Roman haletant et prenant qui entraîne le lecteur au détour de surprises toujours plus étranges jusqu'à l'élucidation du crime... disons-le, à la manière de Simenon, avec qui l'auteur a aussi en commun d'avoir séjourné à Liège durant quelques années. -
Un homme d'affaires, à qui tout semble réussir, navigue entre son épouse aristocrate, une amie de jeunesse, quelques aventures, et ses ambitions professionnelles. Lorsqu'il rencontre Laura, il est loin de se douter que sa vie va être littéralement mise en pièces... À travers ce roman haletant, l'auteur décrit avec humour et cynisme l'environnement d'un héros de notre temps, victime inconsciente des leurres de notre société « moderne », du monde sans pitié des affaires et des champs de courses.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Louis DU ROY, né à Etterbeek (Bruxelles) en 1945 est licencié en sciences politiques et sociales (U.C.L.) et maître en management public (Solvay U.L.B.). Il a occupé des fonctions dirigeantes dans le domaine financier et se consacre aujourd'hui à l'écriture. Avec D'un Sang bleu assez froid, son troisième roman, il nous démontre qu'il est passé maître dans l'art du suspense. -
Lorsqu'il est convaincu que Jean-Paul Ier sera nommé pape, l'abbé Lunghi, secrétaire à la banque du Vatican, est pris de panique : le futur pontife a annoncé que s'il accédait à la magistrature suprême, il remettrait de l'ordre dans les finances romaines gangrenées par des connexions louches avec la loge P2 et la mafia.
Afin d'échapper à cette moralisation des avoirs du Saint-Siège, l'abbé Lunghi va faire un pacte du diable avec un banquier genevois, Marcel Bonnivard, un ami chez qui il abritera un trésor de guerre de plusieurs centaines de millions de dollars, logés au Liechtenstein dans la Fondation de la providence.
Le 28 septembre 1978, Jean-Paul Ier meurt très opportunément après 33 jours et 6 heures de pontificat. Les affaires de Vatican S. A. peuvent reprendre comme avant. Grâce à son intervention efficace, l'abbé Lunghi accélère sa carrière sous les ors du Vatican et se retrouve vite évêque, puis cardinal. Bonnivard, quant à lui, peut s'adonner tranquillement à la gestion de sa clientèle et, côté loisirs, à l'accroissement d'une magnifique collection d'automates.
Quelques années plus tard, un nouvel associé de Bonnivard et Cie, cédant aux sirènes de la cupidité, se lance dans une spéculation hasardeuse et met la banque au bord de la faillite. Faisant taire ses scrupules, Marcel Bonnivard veut utiliser l'argent du Bon Dieu pour éviter la catastrophe, mais il a négligé un détail : le vrai bénéficiaire des fonds de la Fondation de la providence n'est pas le Vatican, mais la « Pieuvre » incarnée par Vito Scarzalesi, un dangereux capo mafieux. Le bilan de la fausse manoeuvre du Suisse s'avérera terrible et sèmera la mort sur les rives du Léman.
En 2010, Claudio Pellegrino, un jeune paumé corse reçoit la visite d'un passeur suisse en mission à Bonifacio, il est loin de se douter où va le mener le contenu du paquet de papier kraft qu'il lui remet. Louise Rondot, modèle nu pour peintres, va lui rappeler que personne n'échappe à son passé, même lointain.
Il s'agit ici d'un thriller, lié à d'obscurs trafics d'argent et à la mafia, qui se déroule dans les milieux proches du Vatican. Argent et pouvoir, morts suspectes et mystère, sexe et secrets peu à peu révélés : tous les ingrédients sont là pour un récit riche en rebondissements.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ce roman est le sixième de Jean-Louis du Roy, qui confirme avec L'Argent du Bon Dieu son talent d'auteur à suspense. -
Un thriller psychologique qui ne manque pas de souffle
Lorsqu'un psychanalyste freudien déprimé voit entrer dans son cabinet la belle Francesca Neumann, championne du monde de tir au pigeon, il est loin de se douter que sa patiente va l'emmener dans un cauchemar qu'il mettra de longues séances à décoder. Au fil de sa cure, il va tenter de comprendre la relation impossible de Francesca avec son soupirant. D'où viennent les morts qui parsèment les rencontres de sa cliente avec Raphael di Portaluppi, un aristocrate vénitien désargenté ? Est-elle une schizophrène intraitable ou, plus simplement une manipulatrice dont il serait la dupe inconsciente ? Quel est le rapport entre le bijoutier de Marrakech, le châtelain du Condroz et le moine de l'abbaye d'Orval ? Quand le psychanalyste comprendra enfin, il sera trop tard : son passé l'aura rattrapé.
Dans ce suspense-prétexte passionnant, avec une guerre des psy en arrière-fond, l'auteur nous emmène dans un univers impitoyable. Scandé au rythme lancinant du quartette de Schubert La jeune fille et la mort, l'intrigue ne lâche pas le lecteur un seul instant.
Avec son rythme effréné, cette fiction ne vous laissera pas sans reste
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Un roman trouble et troublant" (La Libre Belgique)
- "Le lecteur ne sera pas déçu" (L'Evénement)
- "On y trouve tous les ingrédients qui font les excellents suspense" (Ciné Télé Revue)
- "Habilement ficelé" (Le Vif-L'Express)
A PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Louis du Roy, né à Etterbeek (Bruxelles) en 1945 est licencié en sciences politiques et sociales (U. C. L. ) et Maître en management public (Solvay U. L. B. ). Il a occupé des fonctions dirigeantes dans le secteur financier et se consacre aujourd'hui à l'écriture.
EXTRAIT
Cela faisait des années que j'étais assis dans ce fauteuil à écouter leurs histoires impossibles et j'étais las. Je ne savais qui, de mon fauteuil ou de moi-même, avait le ressort le plus détendu, qui, de mes patients ou de moi-même, était le plus déprimé. Mes analysants, comme on les appelle aujourd'hui, m'irritaient et m'épuisaient. Le processus de leur cure était invariablement le même. Je les voyais entrer dans mon cabinet, inquiets, le regard vague échoué sur le bout de leurs souliers, gênés, gauches et silencieux ; puis, après cinq ans de séances éprouvantes avec cris, pleurs et silences pesants, ils finissaient peu ou prou par donner du sens à ce qu'ils n'avaient pas digéré une ou plusieurs décennies plus tôt : une mère possessive leur donnait des angoisses rétrospectives, un père paranoïaque qui aurait mieux fait d'assumer son homosexualité les empêchait d'exister...