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Les éditions du Septentrion
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Le journal de Majorique Marchand, curé de Drummondville, 1865-1889
Christine Hudon
- Les éditions du Septentrion
- 23 Novembre 2010
- 9782896640881
LE 22 FÉVRIER 1883, MAJORIQUE MARCHAND, curé de Drummondville, commença à rédiger un journal qu'il tint pendant 17 mois, fermant son deuxième et dernier cahier le 18 juin 1884. Ce journal nous permet de connaître les réflexions d'un prêtre sur son sacerdoce, sa spiritualité, sa pastorale et son enseignement. Les connaissances sur la culture cléricale de cette période s'en trouvent grandement augmentées. Il accorde une grande place à la sociabilité sacerdotale et paroissiale d'un curé québécois au XIXe siècle.
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Que disent les recensements sur la population de Trois-Rivières au début du XXe siècle? Qu'en montre le photographe Pierre-Fortunat Pinsonnault ? Comment le premier Bureau de placement public des ouvriers a-t-il contribué à l'industrialisation qui métamorphose alors la capitale de la Mauricie ? En plus de répondre à ces questions, l'ouvrage nous plonge dans les questions d'éducation. Du sport et de l'éducation physique chez les Ursulines ! Un renouveau en 1928 à la Commission scolaire ? Reynald Rivard, pionnier trifluvien de l'éducation spécialisée au Québec ? La vie culturelle n'est pas en reste. D'Albert Tessier à Hervé Biron, le rôle des historiens et écrivains de Trois-Rivières dans la construction de sa mémoire et l'animation de son patrimoine est rappelé, ainsi que l'essor de ses salles de cinéma, son Exposition centenaire et l'action de personnages en vue comme Clément Marchand, propriétaire des éditions du Bien Public, ou J.- Antonio Thompson, infatigable promoteur de la musique classique.
Clin d'oeil par son titre aux Pages trifluviennes, parues à l'occasion du troisième centenaire de la Cité de Laviolette, Nouvelles pages trifluviennes, rassemble les résultats de recherches inédites, effectuées par une douzaine de chercheurs gravitant autour du Centre interuniversitaire d'études québécoises de l'UQTR. L'ouvrage est à lire pour mieux connaître des personnages, événements et institutions qui ont marqué Trois-Rivières depuis la fin du XIXe siècle.
Sortie en librairie prévue le 8 septembre 2009.
Jean Roy est historien, professeur retraité de l'Université du Québec à Trois-Rivières, associé au Centre interuniversitaire d'études québécoises de l'UQTR. Spécialiste de l'histoire du catholicisme québécois (institutions, économie et culture), il a publié de nombreux articles dans diverses revues et dans des ouvrages collectifs.
Lucia Ferretti est historienne et professeure à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Spécialiste d'histoire socioreligieuse, elle s'intéresse notamment à l'histoire de l'assistance et du bien-être social au Québec, à travers ce qui s'est fait à Trois-Rivières. Elle est l'auteure de l'Histoire des Dominicaines de Trois-Rivières, « C'est à moi que vous l'avez fait », publiée chez Septentrion en 2002.
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Les Filles du Roy pionnières de la seigneurie de Demaure
Societe D'Histoire Des Filles Du Roy
- Les éditions du Septentrion
- 12 Novembre 2024
- 9782897915629
Qui sont ces jeunes femmes majoritairement pauvres et orphelines qui, entre 1663 et 1673, ont quitté la France et bravé la mer sur de frêles navires à voiles pour venir se faire une vie dans cette lointaine Nouvelle-France?
Parmi elles, dix-neuf Filles du Roy se sont établies dans la seigneurie de Demaure et ont vu leurs familles s'agrandir en même temps que le village. Leurs enfants ont été baptisés à la paroisse Notre-Dame-de-Québec, à Neuville, dans la seigneurie, chez monsieur Amyot dit Villeneuve, un des premiers habitants du lieu, et finalement dans l'église de Saint-Augustin. Elles ont connu le moulin banal en 1672, se sont réjouies de la construction de la première église en 1694, ont connu le premier curé Jean Daniel Testu.
Ce livre lève le voile sur ces «mères de la nation», femmes invisibles dans l'histoire, qui, avec d'autres pionnières, ont contribué à peupler et à développer l'Amérique française. -
Deschambault est lune des plus anciennes paroisses du Québec. En dressant son histoire, Yves Roby et Francine Roy se penchent sur la vie que mènent les colons, les cultivateurs, les artisans et les navigateurs, sur la profonde mutation économique et religieuse que vit la paroisse au cours des siècles et enfin sur les affres des deux Guerres mondiales vécues par les paroissiens et leur adaptation aux changements apportés par les grandes crises économiques, la Révolution tranquille et Vatican II.
Le lecteur trouvera dans cette monographie les lignes maîtresses de lhistoire de Deschambault de 1640 à 2013. Un plan à la fois chronologique et thématique leur permettra de voir et de comprendre ce quont vécu ses habitants depuis plus de trois siècles. Des encadrés et des photos illustrent de manière saisissante certains événements de leur passé.
Né à Québec en 1939, Yves Roby a fait des études à lUniversité Laval, à la Sorbonne et à lUniversité de Rochester, New York, où il a obtenu un Ph. D. Il a fait carrière à lUniversité Laval. Il a publié plusieurs livres et de nombreux articles sur lhistoire du Québec et des États-Unis, dont Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre (Septentrion).
Francine Roy a étudié au couvent des surs de la Charité de Québec à Deschambault, puis à lUniversité Laval en pédagogie et en histoire. Elle a travaillé comme recherchiste à de grands projets dhistoire économique et religieuse du Québec. -
Député à Québec et à Ottawa... mais toujours Beauceron !
Fabien Roy
- Les éditions du Septentrion
- 20 Juillet 2009
- 9782896643813
Fabien Roy commence à militer, au début des années soixante, pour le Ralliement créditiste, un parti fédéral dirigé par Réal Caouette.En 1970, il est élu député de Beauce à lAssemblée nationale et fait partie des douze premiers élus du Ralliement créditiste, une nouvelle formation politique de la scène québécoise. Député très actif, orateur infatigable, il est successivement whip, leader parlementaire et finalement président dun parti qui connaît des débuts mouvementés. Expulsé de son groupe en 1975, il fonde le Parti national populaire et tente une alliance avec lUnion nationale mais il se retrouve seul élu de son camp après les élections de 1976. Trois ans plus tard, il laisse son siège pour se faire élire député de Beauce à la Chambre des Communes et diriger le Parti créditiste du Canada. Défait aux élections provoquées par la chute du gouvernement minoritaire de Joe Clark, il démissionne comme chef du parti le 1er novembre 1980. Retiré de la politique active, Fabien Roy devient courtier en valeurs mobilières et continue de militer dans de nombreuses organisations socio-économiques. En 1989, il est président-fondateur du Village des défricheurs de Saint-Prosper, sa ville natale.Fabien Roy veut témoigner du travail du député en région. Il veut démontrer quun député peut soccuper de ses électeurs, tout en participant activement aux travaux parlementaires. Il souhaite enfin répliquer à lidée quon « ne peut rien faire dans lopposition ». Tout député, même seul, hors du parti au pouvoir et de lOpposition officielle, peut être facteur de changement sil veut y mettre la volonté, le temps et lénergie. Les embûches sont dautant plus grandes quil peut déranger lordre normal des choses. Mais il faut dabord se faire élire