"Des scientifiques, de plus en plus nombreux, nous promettent que la "révolution de la longévité" est pour demain, que nos petits-enfants pourront vivre cent cinquante ans, voire davantage, encore jeunes et en bonne santé physique et psychique. Ce livre fait le point sur ces recherches, sépare science et fantasmes et pose la question de fond : à quoi bon vivre aussi longtemps ? Face à cette interrogation, deux conceptions de la vie heureuse s'opposent. La première nous vient de ces sagesses anciennes que la psychologie positive remet au goût du jour. Elles nous invitent à dire "oui au réel", à nous résigner à l'ordre naturel des choses afin d'accepter dans la sérénité la vieillesse et la mort. Les modernes philosophies de l'histoire et de la liberté plaident pour une tout autre spiritualité : si une éducation tout au long de la vie, voire une perfectibilité potentiellement infinie, sont le propre de l'Homme, allonger la vie en bonne santé pourrait offrir à l'humanité l'occasion de devenir enfin moins bornée, moins violente, et, pourquoi pas, plus sage qu'elle ne le fut au XXe siècle. Ce sont les termes de ce débat désormais crucial que présente ce livre."
L.F.
Parler aujourd'hui d'écologie au singulier n'a guère de sens tant les mouvements qui s'en réclament sont multiples et opposés entre eux. De fait, l'écologie se divise désormais en sept grands courants : les « effondristes », qui tiennent la catastrophe pour inévitable ; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l'environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux ; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de « l'écomodernisme » et de l'économie circulaire que je défends ici. Ces différentes composantes s'accordent sans doute sur le fait que la planète va mal, mais leur opposition n'en reste pas moins parfois radicale, les effondristes et les révolutionnaires tenant notamment la croissance verte et le développement durable pour des impostures. C'est à analyser les idées, les convictions et les propositions qui les animent que ce livre est consacré, mais aussi à proposer une alternative écomoderniste à l'écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.
Cet essai - qui fait suite à L'Homme-Dieu et à La Sagesse des Modernes - tente de répondre à la question qui lui sert de titre. En effet, depuis la naissance de la philosophie, la question de la « vie bonne » est au centre des interrogations humaines, mais Luc Ferry observe que la façon d'y répondre dépend de la vision du monde où elle s'inscrit. A cet égard, il distingue trois grandes problématiques :
1 - dans les mondes théologico-religieux, « réussir sa vie » revient à trouver sa place à l'intérieur d'un ordre transcendant et, pour reprendre la terminologie de l'auteur, « hétéronomique » (la loi est extérieure au sujet qui s'y soumet).
2 - Avec l'avénement des « mondes désenchantés », et avec l'avénement de l'individualisme démocratique, la question de la « vie bonne » se pose différemment - puisqu'il s'agit, désormais, de régler son salut sur des finalités non transncendantes (c'est ce que Ferry nomme, avec d'autres, « l'âge d'autonomie »).
3 - Or, que reste-t-il de cette « sotériologie » - c'est-à-dire : l'art d'accomplir son salut - à l'âge de la mort de Dieu et de la disparition des grandes eschatologies - fussent-elles laïques ? A partir de cette périodisation, Luc Ferry passe en revue les grands types de réponses fournies par les philosophes et les religions. Les Stoïciens, Nietzsche, le christianisme - mais aussi les peintres hollandais ou les écrivains bohèmes du XIXe siècle - illustrent cet ouvraged'une richesse et d'une fécondité remarquables. Le dernier chapitre de cet ouvrage répond, plus personnellement, à la question qu'il pose. Dans cet ultime chapitre, Luc Ferry éclaire d'un jour singulier son propre itinéraire d'intellectuel et, désormais, d'homme d'action.
? On pourra chercher tant qu'on voudra à tourner la difficulté, fréquenter les cafés philosophiques et les lieux initiatiques en tout genre, rien n'y fera : il est impossible d'entrer vraiment dans la philosophie si l'on ne prend pas le temps de comprendre en profondeur au moins un grand philosophe. ?C'est dans cette perspective que Luc Ferry offre au lecteur une introduction aux trois ouvrages majeurs de Kant - ses trois Critiques - qui correspondent à la théorie de la connaissance, à la morale et à l'esthétique. Il a cherché à lui ouvrir quelques portes, à lever les principaux obstacles qui peuvent entraver d'entrée de jeu la compréhension - expliquer, par exemple, pourquoi la Critique de la raison pure commence par une question en apparence technique, d'un intérêt très médiocre, celle des « jugements synthétiques a priori » ; ou encore, indiquer les raisons pour lesquelles la morale prend la forme d'un « impératif catégorique », dès lors que le propre de l'homme, ce qui fait sa dignité et le distingue des animaux, est situé dans sa liberté ou dans sa « perfectibilité ». ?Par delà le travail d'introduction proprement dit, ce livre propose une interprétation d'ensemble du système kantien qui part de ce qui en constitue à la fois le coeur et la principale difficulté : la question de la chose en soi. Lire Kant est et restera toujours difficile et ce livre ne prétend pas à la facilité. Du moins peut-on s'efforcer de rendre la tâche tout à la fois plus sensée, en souligant les enjeux, et moins ardue, en donnant les clefs de l'édifice. Le jeu, comme on dit, en vaut la chandelle ? ?
La civilisation occidentale arrive au terme du XXe siècle à une remise en cause de toutes les valeurs qui au cours des siècles ont fondé nos sociétés et guidé nos pas vers la vie bonne ; qu'il s'agisse de la religion, de la patrie ou de la politique, le désenchantement du monde peut laisser la place au désarroi. Luc Ferry réplique par un optimisme lucide basé sur les nouvelles réalités de notre société. La révolution de l'amour, cet engagement pris par chacun pour sa famille et ses proches place l'humain au coeur de nos vies. Aujourd'hui, qu'y a-t-il de plus sacré qu'un enfant ? Avec simplicité et discernement, Luc Ferry offre, au travers d'un nouvel humanisme, une réponse à la question fondamentale du sens de la vie. Claude COLOMBINI FRÉMEAUX
Luc Ferry réfléchit, dans ce livre, aux conditions dans lesquelles s'organise un nouvel ordre éthique dans des sociétés qui ont accompli leur "révolution religieuse". A distance des interprétations trop étroites de la morale laïque, il montre comment le long processus par lequel le divin se retire de notre univers social et politique s'avère être, en fin de compte, un processus de sacralisation de l'homme lui-même qui conduit vers de nouvelles formes de spiritualité. On peut repérer ce mouvement dans bien des domaines. Le développement de l'action humanitaire témoigne par exemple, de l'émergence d'une aspiration nouvelle qui ne se confond pas avec les formes traditionnelles de la charité, mais qui revient pourtant à reformuler la problématique du don de soi. La tendance à la "sacralisation du corps humain" conduit, de son côté, à poser dans des termes neufs toute une série de problèmes que tente actuellement d'explorer la bioéthique. Le "désenchantement du monde" tend ainsi à une nouvelle formulation de la question de la transcendance dans les sociétés modernes.
Que fait la philosophie ? Elle propose des définitions de la vie bonne qui ne passent ni par Dieu ni par la foi, où l'on fait avec les moyens du bord, en exerçant la lucidité de sa raison et en acceptant sa condition de mortel, sans prétendre à un salut qui passerait par une promesse d'immortalité. Ces « spiritualités laïques », c'est cela, tout simplement, qu'on appelle philosophie.
En parcourant ces cours familiers et chaleureux, illustrés d'exemples, qui prennent leur essor avec Homère et qui s'achèvent avec Heidegger et Foucault, en passant par Bouddha, Rousseau, Freud et Sartre, les plus grands débutants vont pouvoir comprendre, sans jargon inutile, les piliers sur lesquels reposent en dernière instance les oeuvres les plus fondamentales de notre histoire intellectuelle, morale et spirituelle. Et constater, grâce au guide incomparable qu'est Luc Ferry, combien leur compréhension est indispensable à celle du temps présent.
Avec leurs expositions sans tableaux ou leurs concerts de silence, les avant-gardes finissantes ont tourné les formes traditionnelles de l'art en dérision et annoncé à leur insu l'éclectisme "postmoderne" : à défaut de choquer ou de subvertir, les oeuvres en sont venues à exprimer la vision du monde propre à leur créateur plus que le monde lui-même. L'acosmisme de l'esthétique contemporaine apporte une singulière confirmation à la thèse nietzschéenne selon laquelle la vérité de l'art résiderait dans la subjectivité de l'artiste ; les "produits culturels" tendent à devenir des cartes de visite élaborées - le rapport à la réalité objective étant dès lors le monopole des sciences positives. Comment cet étrange partage des rôles qui domine toute la culture démocratique en est-il venu à s'instaurer ? C'est une longue histoire, qui commence au milieu du XVIIe siècle avec l'invention de la notion de goût : véritable révolution aux termes de laquelle, pour la première fois sans doute dans l'histoire de l'humanité, l'essentiel de l'art consiste à plaire à la sensibilité subjective. Mais si le beau est affaire de goût, comment pourrait-il faire l'objet d'un consensus ? Comment penser des règles communes dans un univers qui sacralise la volonté des sujets ?
« Le point de départ de ce livre est une conférence dans laquelle j'ai présenté à un large public les points essentiels de mon livre, Apprendre à vivre. On y trouvera une réflexion sur ce qu'est la philosophie, sur ce qu'elle peut nous apporter en termes de sagesse pratique, sur les temps forts qui ont marqué son histoire. J'y développe l'idée selon laquelle les grandes philosophies sont, pour l'essentiel, des doctrines du salut sans Dieu, des tentatives de nous sauver des peurs qui nous empêchent de parvenir à une vie bonne, sans l'aide de la foi ni le recours à un Être suprême. Mais le propos de ce livre n'est pas seulement pédagogique. J'ai cherché ici à expliciter la perspective philosophique à partir de laquelle je raconte et m'approprie en quelque façon cette histoire. L'humanisme postnietzschéen que je professe forme ainsi le fil conducteur principal de ce texte - ce qui permettra à mon lecteur de se situer lui-même plus aisément. La deuxième partie, directement liée à la première, relève d'un genre ancien : celui des "réponses aux objections". Certaines d'entre elles m'ont semblé si intéressantes que j'ai souhaité les publier pour tenter, en y répondant, de préciser et d'approfondir la perspective philosophique esquissée dans la conférence. Enfin on trouvera dans la troisième partie, présentées sous forme de petits exposés, quelques-unes des idées que je conseillerais à tout un chacun d'emporter, comme on dit, sur l'île déserte... » L. F. ?Luc Ferry est philosophe. Il est traduit à l'étranger dans plus de vingt-cinq pays.
La crise que nous traversons n'est pas seulement économique et financière. C'est une crise du sens de la vie commune dans des sociétés dont le seul horizon ne peut plus être celui de la consommation. Les réponses qu'on doit y apporter ne peuvent donc pas être seulement techniques. Il faut aussi penser en termes de civilisation. Et il est urgent de renforcer l'équité sociale, mais aussi les solidarités réelles, au sein de la famille, entre les générations, dans l'entreprise. Car ce sont elles et elles seules qui donnent aujourd'hui une signification à l'existence quotidienne. C'est dans cette perspective que le Conseil d'analyse de la société formule ici des propositions concrètes qui s'articulent à une analyse de fond de la situation présente. Luc Ferry a rédigé ce rapport à la demande du Premier ministre François Fillon, suite à la mission de réflexion confiée par celui-ci aux membres du Conseil d'analyse de la société.
Un tiers au moins des élèves qui entrent en 6e et une proportion équivalente des jeunes de 17 ans ont des difficultés en lecture. Nous ne pouvons pas laisser perdurer cette tragédie, qui, on l'oublie trop souvent, touche la plupart des pays occidentaux. Faute d'en analyser vraiment les causes, on se trompe de remèdes. Chacun croit tenir le coupable en dénonçant, sans nuances, les méthodes d'apprentissage, la globale en tête, la télévision ou encore la mauvaise formation des enseignants, le manque de moyens, etc. Pourtant, la vérité est tout autre. L'illettrisme est un phénomène social global, l'effet d'une mutation de notre rapport aux traditions. Car la langue est, par excellence, un patrimoine transmis de génération en génération. Aucun d'entre nous ne l'a inventée. Or tout notre enseignement valorise aujourd'hui la créativité au détriment du respect des héritages. D'évidence, s'il est un domaine où cette créativité a rarement de bons effets, c'est bien celui de l'orthographe et de la grammaire. Loin de se contenter de la seule analyse, ce livre propose aussi et surtout des solutions concrètes immédiatement applicables.
All the great ideals that gave life meaning in earlier societies - God, the nation, revolution, freedom, democracy - are in disarray today, questioned by many and rejected by those who have lost faith in them. But there is another value, rooted in the birth of the modern family and in the passage from traditional to modern marriage, that has transformed our lives in profound and often unrecognized ways: love. It affects not only our personal lives but many aspects of our social and collective life too, from art and education to politics.
In this book Luc Ferry shows how the quiet rise of love as the central value in modern societies has created a new principle of meaning and a new definition of the good life that requires a completely different kind of philosophical thinking. It forms the basis for a new philosophy for the twenty-first century and a new kind of humanism for the modern world - not a humanism of reason and rights, but a humanism of solidarity and sympathy. The ideal that this new humanism realizes is no longer that of nationalisms and revolutions, of the perpetrating of organized violence in the name of deadly principles that are pursued over and above humanity. Rather, it is about preparing and ensuring a future for those we love most: our future generations.
"Je me propose de vous raconter ici l'histoire de la philosophie, pas toute bien sûr, mais ses cinq plus grands moments. Afin de la rendre accessible à tous, j'exposerai ces pensées de façon claire, sans le moindre jargon mais en allant à l'essentiel, à ce qu'elles ont chaque fois de plus profond et de plus passionnant. Avec cette histoire orale nous aborderons ce qu'est vraiment la philosophie, comment elle éclaire de façon irremplaçable les multiples interrogations qui portent sur la façon dont nous pourrions ou devrions conduire nos existences." LUC FERRY
« Luc Ferry n'est pas de ces philosophes qui prétendent se consacrer à l'absolu de la pensée en fuyant le monde dans lequel ils vivent. Sa démarche en est justement l'opposé : celle d'un homme qui s'est servi de cette matière réflexive pour affronter le réel. Luc Ferry fait ainsi partie des rares philosophes qui ont accepté d'endosser les fonctions politiques les plus ingrates et les plus nécessaires à la nation. Cette confrontation avec le réel est toute la richesse de Luc Ferry et confère à sa réflexion un caractère particulier : la synthèse inédite de l'action et de la réflexion. Celui-ci offre aujourd'hui au lecteur le moins préparé les grandes visions du monde ayant marqué l'histoire de la pensée, dans un ton volontairement clair et une proximité qui font de ce disque un véritable instrument didactique au service de l'histoire de la pensée. » Patrick Frémeaux et Olivier Orban.
"Quel est le sens profond des mythes grecs et pourquoi faudrait-il aujourd'hui encore s'y intéresser ? La réponse se trouve à mes yeux dans un passage d'une des oeuvres les plus connues et les plus anciennes de la langue grecque, l'Odyssée d'Homère. On y mesure d'emblée à quel point la mythologie n'est pas ce qu'on croit si souvent de nos jours, une collection de "contes et légendes"... Loin de se réduire à un divertissement littéraire, elle constitue en vérité le coeur de la sagesse antique, l'origine première de ce que la grande tradition de la philosophie grecque va bientôt développer sous une forme conceptuelle en vue de définir les contours d'une vie réussie pour les mortels que nous sommes." Luc FERRY
A l'instar du coffret sur le Christianisme paru dans la même collection, Luc Ferry aborde dans ce cours de 4 CD audio, l'héritage philosophique de la mythologie dans la pensée actuelle. Il propose de revenir aux sources les plus anciennes de la mythologie en analysant les écrits de l'épopée de Gilgamesh, récit sumérien qui influencera les textes fondateurs occidentaux puis les philosophes des lumières jusqu'aux penseurs contemporains. Claude COLOMBINI-FRÉMEAUX
Philosopher au XXIe siècle n'a de sens qu'en prenant en compte l'histoire de cette discipline qui transforme tous les penseurs en héritiers. Luc Ferry propose pour la première fois des cours dans une langue simple, permettant en 3 à 4 heures d'accéder à une approche des idées d'un grand philosophe ou d'un courant de pensée idéologique, spirituelle, symbolique ou historique. Patrick FRÉMEAUX
La philosophie de René Descartes ouvre l'ère de la modernité. Pour la première fois dans l'histoire, elle soumet à un doute radical toutes les idées reçues, pour refonder l'ensemble des connaissances sur la seule certitude qui résiste à cette « table rase » : le fameux « je pense donc je suis ». Cette pensée appuyée sur le libre usage de la raison par le sujet aura une postérité considérable : elle est à la source aussi bien de l'art classique que de l'esprit des lumières ou du « geste » de rupture avec les traditions qui aboutira à la Révolution française. Sa fécondité se marque également par l'importance des philosophes qui se sont inspirés de ses principes, tout en renouvelant profondément l'interprétation. Spinoza et Leibniz, les deux plus grand penseurs du courant cartésien, vont transformer la philosophie en système, avec l'ambition de rendre compte de la totalité du réel à partir d'un seul principe capable de rendre compte de l'existence du mal malgré la perfection de la nature ou la bonté toute-puissante de Dieu. Claude COLOMBINI FRÉMEAUX
À la croisée des chemins entre philosophie et réalisme politique, Luc Ferry nous ouvre le monde de l'histoire et des enjeux de l'éducation. Pour penser le présent, la réflexion remonte aux débats hérités de la Grèce antique, de la tradition chrétienne et de Mai 68. Nous abordons les enjeux pédagogiques profonds : Quelle place donner au travail dans l'éducation ? L'école doit elle aider les enfants à devenir eux-mêmes ou à devenir autre ? L'approche unique de Luc Ferry, philosophe et ancien Ministre de l'Éducation nationale, révèle toute la problématique au coeur de chaque société : quels projets pour la jeunesse, quel avenir pour notre pays ? Politique et philosophie de l'éducation s'intègre dans un large cycle de leçons de philosophie contemporaine où Luc Ferry aborde les débats majeurs de notre société par le prisme de l'histoire des idées et des grands courants de la pensée. Lola CAUL-FUTY FRÉMEAUX
Des grands concepts de la pensée aux petites notions du quotidien, Luc Ferry propose un défi ludique en expliquant un mot ou un concept en moins de 3 minutes. Travail, amour, éducation, art, spiritualité, il nous aide à appréhender toutes les grandes interrogations de la vie, présentées sous une approche simple et concise. Incitations à la réflexion, ces 72 Mots de la Philo sont autant de perles de savoir à piocher au gré de sa curiosité. Lola CAUL FUTY FRÉMEAUX
Nul hasard si le premier livre écrit dans l'histoire de l'humanité, au XVIIIème siècle avant JC, L'Épopée de Gilgamesh, raconte déjà l'affreuse souffrance qui s'empare des humains quand la mort vient leur enlever l'être aimé. Depuis, sages, théologiens et philosophes n'ont cessé de proposer des réponses, de chercher des solutions face à ce déchirement. Dans ce coffret, j'expose et analyse de manière aussi limpide et précise que possible celles des Juifs, des philosophes grecs, des bouddhistes et des chrétiens, tout en proposant aussi une histoire de l'amour et des catégories philosophiques qui tentent d'en cerner la signification et la portée dans nos vies. Luc FERRY
"Comment donner un sens à sa vie dans un monde globalisé dont, tels des apprentis sorciers, nous ne parvenons plus à maîtriser le cours ? Qu'est-ce qu'une "vie bonne" après la "déconstruction" sans précédent des valeurs traditionnelles qui a marqué le XXème siècle ? Rares sont ceux qui voudraient, aujourd'hui encore, en Europe, mourir pour Dieu, pour la patrie, pour la révolution. Mais, la plupart sont prêts à se sacrifier pour leurs enfants ou leurs proches. Nous assistons à l'émergence d'une nouvelle figure du sacré qui va révolutionner nos existences : un sacré incarné désormais dans l'humanité. Luc Ferry propose une philosophie du temps présent qui renouvelle notre conception des valeurs et dessine une forme inédite de spiritualité laïque."
Patrick Frémeaux & Claude Colombini
« Il est impossible d'entrer vraiment dans la philosophie si l'on ne prend pas le temps de comprendre en profondeur au moins un grand philosophe. » Luc Ferry
« Penseur controversé, beaucoup critiqué mais finalement méconnu, Nietzsche nous est ici dévoilé dans toute sa profondeur et sa finesse. La critique du nihilisme, la mort de Dieu, l'Amor fati, le grand style : harmonie entre les forces, la doctrine de l'éternel retour, autant de notions complexes qui deviennent accessibles grâce au talent de Luc Ferry qui fait de la philosophie un espace démocratique de partage et de réflexion. Son débit aisé et son expression limpide nous permettent de comprendre les « clés du château », idées cruciales de Nietzsche. » Claude Colombini-Frémeaux
« Luc Ferry, comme tous les philosophes est d'abord un professeur de philosophie. En effet, philosopher au XXIe siècle n'a de sens qu'en prenant en compte l'histoire de cette discipline qui transforme tous les penseurs en héritiers. Luc Ferry propose pour la première fois des cours dans une langue simple, permettant en 3 à 4 heures d'accéder à une approche des idées d'un grand philosophe et les clés essentielles pour pouvoir ensuite aborder son oeuvre. » Patrick Frémeaux
Quelle place l'homme peut-il - doit-il - s'attribuer dans la nature ? A l'heure où les préoccupations sur le climat imposent une remise en cause de nos modèles de consommation et de production, des choix éclairés s'imposent. Luc Ferry, soulève les questions clés du débat pour une écologie politique. Par sa vision transversale et démystifiée de l'écologie, il pose tous les jalons nécessaires à une réflexion actuelle et pertinente. Philosophie de l'écologie s'intègre dans un large cycle de leçons de philosophie contemporaine où Luc Ferry aborde les débats majeurs de notre société par le prisme de l'histoire des idées et des grands courants de la pensée. Lola CAUL-FUTY FRÉMEAUX
"Marx disait volontiers de Hegel "qu'on aurait tort de le traiter en chien crevé". Jamais aucune phrase ne s'applique mieux aujourd'hui à Marx lui-même dont l'oeuvre reste indispensable pour comprendre les crises du temps présent." Luc FERRY
Luc Ferry offre, dans ce coffret de trois CDs, une synthèse extraordinairement claire et profonde des idées développées par Marx, qui remet en question bien des idées reçues sur cet auteur. Au-delà des conceptions politiques ou idéologiques héritées de Karl Marx, l'exposé met en valeur la vision économique et sociale du penseur, génial analyste de la dynamique du monde industriel, inventeur d'une lecture philosophique du capitalisme dont on verra qu'elle demeure, quelque cent cinquante ans plus tard, beaucoup plus pertinente qu'on ne le croit généralement. Ce cours sur Marx s'inscrit dans l'hommage rendu par Luc Ferry aux derniers grands penseurs de l'Occident : Nietzsche, Heidegger, Freud et Marx, tous quatre créateurs de conceptions philosophiques qui ont bouleversé nos visions de l'existence et dont les clefs sont désormais rendues accessibles par Luc Ferry dans un véritable cours particulier. Claude COLOMBINI FRÉMEAUX
Dans ce coffret, Luc Ferry raconte comment les plus grands penseurs de l'antiquité, Platon, Aristote ou encore les stoïciens, ont repris l'héritage de la mythologie grecque pour parvenir à proposer une magnifique doctrine de la sagesse, une spiritualité laïque qui traversera les siècles et qui nous parle encore aujourd'hui. Pour l'essentiel, il s'agit de montrer que la vie bonne réside dans la mise en harmonie de soi avec l'harmonie du monde, cet ordre cosmique harmonieux, juste, beau et bon qui forme aux yeux des Anciens comme un modèle à suivre pour l'organisation de la cité. Avec la pensée d'Épicure, des sophistes et des atomistes, on voit aussi comment une contre-culture, une « contre-philosophie » se met en place, qui conteste déjà l'idée d'un cosmos harmonieux et qui, du coup, propose une autre conception de la vie bonne. Lola CAUL-FUTY FRÉMEAUX
"Voici, je crois, le plus grand paradoxe de notre rapport, laïque, au christianisme : la naissance de la vie sentimentale moderne, la fondation affective des relations humaines les plus précieuses, fut liée à la sortie d'une religion qui prétendait délivrer un message d'amour." Luc Ferry.
Est-il possible d'envisager l'histoire de la philosophie en passant directement de Plotin à Descartes ? La réponse est non. Quand même on ne serait pas croyant, il est impossible de faire l'impasse sur la pensée chrétienne, ne serait-ce que pour comprendre le monde où nous vivons.
A la suite d' Apprendre à Vivre, Luc Ferry nous convie dans le présent cours, non pas à une défense du génie chrétien, mais à un cheminement au sein de la pensée chrétienne, afin de pouvoir mieux l'expliquer et la comprendre. Il s'attache précisément à la question de savoir comment le christianisme, rompant avec la philosophie grecque tout en l'incorporant, mettra en place "une doctrine du salut et de la vie bonne".
Luc Ferry, comme tous les philosophes est d'abord un professeur de philosophie. En effet, philosopher au XXIe siècle n'a de sens qu'en prenant en compte l'histoire de cette discipline qui transforme tous les penseurs en héritiers. Luc Ferry propose pour la première fois des cours dans une langue simple, permettant en 3 à 4 heures d'accéder à une approche des idées d'un grand philosophe ou d'un courant de pensée idéologique, spirituelle, symbolique ou historique.