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Lucie Desjardins
-
Le corps romanesque ; images et usages topiques sous l'Ancien Régime
Monique Moser-verrey, Lucie Desjardins, Chantal Turbide
- Presses de l'Université Laval
- Les Collections de la République des let
- 6 Octobre 2011
- 9782763707921
L'imaginaire du corps est sans bornes, mais chaque culture lui impose des limites qui la caractérise et donnent lieu à des représentations verbales et visuelles. Le présent ouvrage explore les images et les usages du corps tel que décrits et illustrés dans les fictions romanesques de l'Ancien Régime à travers l'Europe et la France, sans négliger les arts, les croyances et les connaissances qui en affectent les représentations narrées et gravées.
Trois grandes catégories se dégagent de la topique du corps romanesque et constituent les trois principales parties de l'ouvrage. La première partie, Corps souffrant, étudie la vulnérabilité du corps qui, voué à la douleur et à la mort, appelle des soins voire une rédemption. La seconde partie, Corps éloquent, étudie l'expressivité du corps dont l'apparence peut révéler l'identité, la sensibilité, le caractère et dont les gestes exemplaires suscitent l'admiration. La troisième partie, Corps surprenant, s'intéresse aux mystères du corps tantôt volatile, tantôt opaque, souvent équivoque et généralement irréductible et insaisissable. Chacune de ces catégories topiques est développée par dix articles offrant des aperçus historiques, ainsi que des enquêtes plus ponctuelles sur des auteurs ou des oeuvres en particulier. On verra ainsi les représentations topiques des anciens et des auteurs du Moyen Âge se modifier au cours des siècles de la Renaissance à la Révolution et même un peu au-delà.
Pour clore ce triple parcours éclairant le corps des personnages qui peuplent récits et romans, une quatrième partie, Corps métaphore, met en jeu le roman lui-même. Cin études montrent que la poétique et la rhétorique évoquent bien souvent le corps afin qu'il figure par mtaphore la vie et les formes de la création littéraire et de l'écriture romanesque. Puis, placé entre les mains d'un corps qui s'adonne à la lecture, le roman en tant que livre devient enfin lui-même l'objet d'une image topique largement diffusée en peinture, mais habilement subvertie par les illustrateurs de romans... -
Entrevous. No. 26, 2024
Jose Acquelin, Francine Couillard, Lucie Desjardins, Malek Izeboudjen, Michel Leduc, Emmanuel Poisson, Mauro Reyes, Mari
- Société littéraire de Laval
- 28 Octobre 2024
- 9782924361320
Liminaire o La directrice artistique de la revue Entrevous, Danielle Shelton, fait l'éloge de la poésie visuelle.
Labo-Clic o En conclusion du Mois de la poésie (voir Entrevous 25), la revue participe de façon inédite à la Journée du poème à porter.
Marché des mots o Huit poètes contribuent au festival international Paroles dans le monde, qui promeut la paix.
Dans la tête de l'artiste Stéphan Daigle o Quinze poètes interprètent des dessins de sa série Mythologies.
Rendez-vous o Classes de maitre o Claire Varin partage ses méthodologies de récits biographiques, et Diane Landry, celles de ses récits de voyage.
La littérature est partout o À des concerts de l'OSL et de la chorale Ô Choeur du Nord, au Cabaret littéraire Chez Félix, à Toulèsarts pour le solstice d'été, dans des parcs lavallois pour la Fête nationale du Québec et pour la phase 2 de l'installation de réalité augmentée images&mots.
42 auteurs, autrices du numéro o José Acquelin o Marie Anne Arragon o Guy Beaulac o Germaine Beaulieu o Marie Beaulieu o Ruth Benchétrit o Maxianne Berger o Linda Binette o France Bonneau o Ariane Bouchardy-Gauthier o Odile Brunet o Alain Chaput o Lise Chevrier o Patrick Coppens o Hélèna Courteau o Andrée Dahan o Aimée Dandois o Susy Desrosiers o Charles Dicaire o André Jacob o Jeannine Lalonde o Diane Landry o Monique Leclerc o Marie-Andrée Nantel o Danielle Ndeze o Fernand Ouellette o Monique Pagé o Danièle Panneton o Jean Pasquero o Luce Pelletier o Leslie Piché o Jean-Luc Proulx o André-Guy Robert o Lady Rojas Benavente o Danielle Shelton o Suzanne St-Hilaire o Anne Thivierge o Thérèse Tousignant o Ginette Trépanier o Louise Vachon o Claire Varin o Michel Vermette
15 artistes du numéro o Catherine Aboumrad o Louis Babin o David Bernier o BOA Expérience (Marie-Pier Allard et Dominique Beauséjour Ostiguy) o Stéphan Daigle o Sarah Galarneau o Laurent Lamarche o Alain Legros o André-Guy Robert o Suzanne St-Hilaire o Frédéric Tapissier o Ginette Trépanier o Fabiola Toupin o Vio (Brigitte Dugard) -
Penser les passions à l'âge classique
Lucie Desjardins, Daniel Dumouchel
- Hermann
- 29 Août 2012
- 9791037033314
Tantôt manifestation pathologique de la subjectivité, tantôt dimension constitutive d'une subjectivité irréductiblement sensible, les passions accompagnent et hantent la réflexion sur la conscience, le savoir, le politique, la morale et l'esthétique de l'âge classique. De Descartes jusqu'à Hume et aux matérialistes français, des romanciers du XVIIe siècle jusqu'à Prévost et Rousseau, la philosophie et la littérature s'emparent en effet de la notion de passion. De façon analogue, la médecine, la peinture, la sculpture, la rhétorique et les manuels de civilité se saisissent du double problème de la manifestation corporelle de la passion et de son expression formelle. Les études réunies dans cet ouvrage cherchent à souligner la diversité de ces regards théoriques sur l'affectivité. L'enjeu essentiel d'une telle enquête est de délimiter la cohérence d'une notion celle de passion qui, bien qu'elle s'inscrive dans une période temporelle spécifique, porte la trace d'une forte transformation des perceptions et des sensibilités. En se demandant de quelle façon on pense les passions à l'âge classique, les études regroupées ici dessinent un espace de réflexion qui suggère qu'en dépit de la différence des discours, de la richesse sémantique des concepts, des évolutions et des points de rupture qu'on peut y dénoter, la réflexion théorique sur les passions à l'âge classique suit, dans ses différents champs de manifestation, une trajectoire commune qu'il est possible de reconstruire. Trajectoire en un sens tragique puisque, après avoir connu son apogée historique au XVIIe siècle, la notion de passion disparaît au profit de celle d'émotion.