Ils sont sur l'autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu'on se raconte - la vie d'aujourd'hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d'alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l'écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, interdit bancaire en route pour Disneyland avec son fils... Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser. Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l'humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes. Et qui vise juste - une colère salutaire, comme un direct au coeur.
Il n'a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin - d'instinct.
Alors commence la rencontre avec les hommes : les habitants d'un hameau perdu, Brabek l'ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, l'amour combien charnel avec Emma, mélomane lumineuse, à la fois soeur, amante, mère. « C'est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l'existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l'effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l'on nomme la civilisation.
Itinéraire d'une âme neuve qui s'éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l'Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l'immense roman de l'épreuve du monde. Marcus Malte est né en 1967 à la Seyne-sur-Mer. Il est l'auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles dont Garden of Love (récompensé par une dizaine de prix littéraires, notamment le Grand Prix des lectrices de Elle, catégorie policier) et, plus récemment, les Harmoniques.
Qui ne connaît pas un de ces inventeurs géniaux dont la découverte reste à jamais inconnue, empêchée ou censurée ? Phily-Jo est de ceux-là. Sa machine à énergie libre, la FreePow, est révolutionnaire. Si visionnaire et dérangeante que la mort brutale de Phily-Jo demeure un mystère pour ses proches. Meurtre ou suicide ? Est-ce le combat de David contre Goliath, une conspiration du grand capital prompt à freiner tous les progrès humanistes ? Dans un infernal jeu de poupées gigognes, les héritiers et disciples de Phily-Jo se lancent tour à tour dans une quête de vérité qui les mène au coeur du Texas, ses couloirs de la mort et ses champs pétrolifères. Mais qui croire, à la fin ? Avec un humour décapant, Qui se souviendra de Phily-Jo ? est le roman de toutes les manipulations -emprise du capitalisme, mensonge, complot, ou pouvoir du récit... Vertigineux et époustouflant !
Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste. Le titre : Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic à la dérive. Il comprend vite que ce qu'il lit, c'est une version de sa propre vie, totalement dévoyée. Il est soudain renvoyé à ses fantômes, à ses plus douloureux et violents vertiges. S'ouvre alors un cruel jeu de manipulations, aussi subtil que pervers. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Un redoutable piège.
Zodiak a remué ciel et terre. 927 jours que Sonia a disparu. 927 jours qu'il la recherche. Zodiak, oracle mutique d'un cirque ambulant, a les constellations tatouées sur le corps, et un trou à la place du coeur depuis que sa funambule est partie. Le voilà débarqué dans une ville-cauchemar flanqué de Roman, son butor, à écumer les bars et les bouges désaffectés. À côtoyer les marginaux des bas-fonds, tandis que les chiens de garde veillent depuis les hauteurs sur les jeux macabres des nantis salement retranchés dans leurs villas... Road-trip aux portes de l'enfer, La Part des chiens est un roman noir à couper le souffle. Une traversée des ténèbres en quête d'absolu. « Marcus Malte a l'art de vous faire passer, l'espace d'un mot, de la fange au plus haut du ciel. » Télérama
Vera est morte assassinée. Brûlée vive.
Mister, le pianiste, l'aimait, comme elle aimait sa musique. Il veut comprendre : qui l'a tuée ? Pourquoi ? Avec son ami Bob, chauffeur de taxi philosophe et polyglotte, il cherche, tâtonne, interroge et remonte peu à peu le fil de la jeune vie de Vera, jusqu'aux rives lointaines du Danube, jusqu'aux charniers des Balkans... Rythmée par les grands standards du jazz, l'enquête des deux hommes fera ressurgir les notes cachées de ces crimes dont personne ne veut parler.
Plus qu'un roman, c'est une ballade qui se joue ici. Un long blues nostalgique et envoûtant en même temps qu'un poignant chant d'amour et de rage.
Prix Mystère de la Critique 2012
Il y avait Césaria. La vie de Césaria, le bruit de ses talons sous les réverbères, les chasseurs autour d'elle et le chant sacré à l'intérieur. Il y avait Milan Klovisevitch, dit Clovis. Roi déchu. Trahi. Dix ans de taule et la vengeance à venir pour seule nourriture. Et puis, il y a eu la rencontre. La fusion. La passion qui ne s'explique pas. Entre ces deux êtres l'étincelle - de celles qui font exploser un univers. Ou qui le créent...
"Récit de sexe et de mort, vengeance tragique, cavale désespérée, Carnage, constellation est un roman exceptionnel et bouleversant. Évident et lumineux comme l'amour de Césaria et de Clovis."
Michel Abescat, Le Monde.
Pour Mister, le pianiste black et colosse au grand coeur, ce devait être un plan d'enfer : deux semaines à exercer ses talents devant les clients mélomanes du Casino royal d'Évian. Le tout pour un cachet mirobolant. Mais personne ne l'avait prévenu que la roulette, cet été-là, était russe. Et que les gains se payaient cash d'une balle en plein front. Rouge, impair et passe. Sur les eaux troubles du lac, les cygnes ont cédé la place à d'étranges singes grimaçants... Non, personne ne lui avait dit que c'était réellement un plan d'enfer.
"Je viens de tuer trois personnes mais j'aime beaucoup votre façon de jouer."
À l'évidence, l'homme qui vient de se présenter n'est pas ordinaire. Il émane de lui une aura qui dépasse la violence des mots ; une sorte de musique de l'âme, troublante, touchant à l'absolu. Dans ses silences et ses mystères, Franck est un être profondément seul. Traqué par le milieu, lié à un attentat sanglant, intelligent et porteur d'un rêve immense qu'il a décidé de rendre possible, le jeune homme croise la route d'un duo tout prêt à l'adopter : Bob, le chauffeur de taxi qui ne prend jamais de clients, et Mister, taillé en hercule, qui joue du jazz la nuit. Pour eux, le passé de Franck est une partition inachevée. Une harmonie brisée. Un blues profond qui mérite, ô combien, qu'on en retrouve les notes...
Des événements bien mystérieux se déroulent au château qui accueille la traditionnelle colonie de vacances. L'an dernier, une chambrée avait dû être hospitalisée, victime d'une intoxication à l'amanite phalloïde. Un mort. Cette année, c'est une monitrice qui disparaît sans laisser de trace. Y aurait-il un lien entre les deux ? Quel point commun entre ces adolescents peu sympathiques et la jeune femme... diablement antipathique ?
Un récit en clair-obscur, bien éloigné des paradis de l'enfance.
Jacques vit seul en montagne, avec ses chiens de traîneau. Dans son relais, il reçoit pour deux semaines la belle Lauren, accompagnée d'un homme bien plus âgé qu'elle. Quel mystère cache ce couple étrange ? Jacques s'interroge, il observe, puis se laisse emporter par une sorte d'éblouissement. Nouvelle éblouissante, Musher est en cours d'adaptation cinématographique.
Retrouvez l'ambiance hivernale de Musher en vous plongeant dans Intérieur nord, de Marcus Malte. Un recueil de quatre nouvelles dont Musher est issu.
Musher est en cours d'adaptation cinématographique.
On a comparé son univers romanesque à ceux de Jim Thompson, David Goodis ou Harry Crews... Avec la force et la maîtrise déjà affichées dans la Part des chiens, et Garden of love (Grand prix des lectrices de Elle, catégorie policier), Marcus Malte nous fascine par la violence et la tendresse de ses romans, par le charme au sens fort que donne aux rêves la puissance des mots.
Il a reçu pour Intérieur Nord le Prix du Rotary Club de la nouvelle.
Un futur père déclare son amour inconditionnel à sa fille à naître. Il rêve de ce que pourrait être leur relation exclusive. A la fin, il la laisse prendre son destin en main et sa liberté.
Pour échapper à la DDASS, Césaria, orphelin de 14 ans, se fait la belle. Il rencontre un clochard, Casper, qui deviendra plus qu'un père, un mentor. Avec lui, il apprend à survivre. Lorsque Casper meurt, Césaria décide alors de changer de vie et désire devenir une femme. La métamorphose s'accomplit. Elle rencontre Clovis, un braqueur qui sort de prison et qui veut à tout prix se venger.
Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d'un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l'état est fulgurante. Mais quelques mois avant l'élection présidentielle, qu'il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L'a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ?
Lorsque, dix-sept années plus tard, l'assassin sort de prison, l'heure est peut-être venue d'obtenir des réponses et de solder les comptes.