La mondialisation a bel et bien changé la politique. C'est ce que démontre Pascale Dufour, qui examine conjointement le rôle des partis politiques, des syndicats et du milieu associatif dans trois « espaces de protestation » particuliers : la France, le Canada et le Québec.
L'approche adoptée est distincte d'une analyse classique des mouvements sociaux. En considérant ensemble non seulement le mouvement des femmes, le mouvement de solidarité internationale, les organisations altermondialistes plus connues, mais aussi les réseaux considérés comme plus marginaux, l'ouvrage apporte des connaissances originales d'un pan très important de l'action collective récente, en donnant une image globale d'une réalité apparemment très fragmentée.
Ce manuel prépare à l'épreuve n°3 Management et contrôle de gestion, du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), grade Master (M).
Les concepts fondamentaux et les outils sont illustrés d'exemples et de documents améliorant la compréhension du nouveau programme.
L'architecture des chapitres est la suivante :une introduction présentant l'enjeu du thème abordé et les principaux points traités ;un exposé structuré et illustré d'exemples des différents thèmes du programme ;une synthèse des points essentiels à retenir.
Chaque chapitre de cours propose des questions de réflexion permettant de vérifier la bonne maîtrise des concepts et outils du programme, et des exercices d'application variés, extraits de situations réelles d'entreprise.
Les études de cas approfondies (cas réels d'organisation) regroupées à la fin de l'ouvrage se présentent de la manière suivante :les thèmes du programme abordés dans le cas ;l'énoncé de l'étude de cas et les annexes éventuelles ;les questions à traiter ;les corrigés détaillés.En complément, pensez à utiliser l'ouvrage de révision et entraînement Tout le DSCG 3 - Management et contrôle de gestion
Cet ouvrage présente les résultats de neuf enquêtes sur le profilage policier menées par des spécialistes qui se sont penchés sur les pratiques de corps policiers au Québec, en France et en Argentine. Il met en lumière les dynamiques de croisement entre différents types de profilages (racial, social, politique et de genre, entre autres) et se démarque en cela de l'habitude d'étudier ce phénomène en fonction d'une seule caractéristique. Tout en exposant les particularités de chaque profilage, il ouvre ainsi la voie aux études intersectionnelles sur le sujet.
D'une brûlante actualité, et très pertinent d'un point de vue des sciences sociales, ce recueil intéressera toutes les personnes préoccupées par les inégalités croissantes dans nos sociétés ainsi que par la violence subie par les populations discriminées, stigmatisées et marginalisées ciblées par la police.
Les politiques de soutien qui visent les sans-emploi sont de plus en plus souvent assorties de conditions que l'on regroupe sous le terme de contrepartie. Ces politiques dites « actives » font appel à la responsabilité des personnes et imposent des conditions plus ou moins contraignantes. Parallèlement, l'aide tend à devenir moins généreuse. Ce livre étudie la transformation de ces politiques dans six pays : le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Danemark. Cette étude comparative transversale fait ressortir les relations entre les sans-emploi et l'État, le marché du travail et l'environnement social.
La contrepartie témoigne de la transformation de l'action sociale des États. La situation varie beaucoup d'un pays à l'autre, et ces différences sont révélatrices de tendances plus larges à l'oeuvre dans les politiques sociales. On trouve d'un côté des pays qui organisent le traitement des sans-emploi sous un mode plutôt collectif et de l'autre, des pays où l'individu et la sanction du marché constituent la référence première. Par ailleurs, si l'intervention de l'État passe de plus en plus par un soutien aux familles, celui-ci varie beaucoup au point d'apparaître comme la dimension la plus discriminante des nouvelles politiques sociales.
Ce livre propose une analyse systématique des logiques d'intervention qui façonnent ces nouvelles formes de protection sociale. Il s'adresse non seulement aux chercheurs, mais aussi aux professionnels qui interviennent auprès des personnes sans emploi et aux décideurs.
Pascale Dufour est chercheur post-doctoral à l'Institut d'économie politique de l'Université Carleton (Ottawa) et membre du Groupe de recherche interdisciplinaire Engendrer la Cohésion sociale, de l'Université de Montréal.
Gérard Boismenu est professeur titulaire et directeur du Département de science politique de l'Université de Montréal.
Alain Noël est professeur titulaire au Département de science politique de l'Université de Montréal et directeur du Centre de recherche sur les politiques et le développement social (CPDS).
L'édition de l'été des Cahiers de lecture de L'Action nationale propose un hommage à l'homme de lettres Michel Lessard et deux entrevues en plus des habituelles recensions d'essais québécois. Le premier entretien, avec Virginie Hébert, s'articule autour de son essai L'anglais en débat au Québec. Mythes et cadrages. Le second, avec Steve Bissonnette, tourne autour de la notion d'enseignement explicite. Parmi les recensions, lisez entre autres celles d'Indien stoïque de Daniel Sioui, Ils mangent dans leurs chars. Chroniques du troisième lien et de la fin du monde de Simon-Pierre Beaudet, 5060 : L'hécatombe dans nos CHSLD de Gabrielle Duchaine, Katia Gagnon et Ariane Lacoursière, Se battre contre les murs. Un sociologue au centre jeunesse de Nicolas Sallée et Cantine sauvage. S'approvisionner en pleine nature et en toute liberté, d'Alexandra Dion-Fortin, Nathalie Le Coz et Martin Perreault
Ce numéro double de la revue Histoire Québec propose des articles sur des sujets variés, dont plusieurs sur le patrimoine bâti. Ainsi, vous pourrez entre autres lire sur le moulin Cliche en Beauce (François Cliche), la croix de Sainte-Anne à Chicoutimi-Nord (Pascal Huot) et la maison Antoine-Deloche (Guy Giasson), en couverture du numéro. Parmi les autres sujets traités, lisez sur la descendance de Nicolas Lebel (Pierre Gendreau-Hétu), sur les camps de réfugiés au Québec ou encore sur l'histoire de la mode à travers le cas de la Maison Simons. Le numéro propose également une chronique linguistique par Gabriel Martin. Jeannine Ouellet, elle, porte à votre attention des publications récentes sur l'histoire dans la rubrique Histoire de lire.
La crise actuelle, ou plutôt les multiples crises (sanitaire, climatique, environnementale, sociale, militaire) changent tout. Une transition est nécessaire, mais elle ne pourra pas être qu'écologique. Il devient impératif de chercher de nouvelles formules et de recomposer des mouvements à travers de réelles pratiques égalitaires et inclusives. Pour les collaborateurs et collaboratrices de ce numéro, il faut se diriger vers un véritable changement de paradigme où la substance même du capitalisme basé sur l'accumulation du capital et la marchandisation doit être surmontée. C'est à mieux comprendre et à discuter ce parcours difficile et parsemé d'obstacles que ce grand dossier sur l'écosocialisme des Nouveaux Cahiers du socialisme se consacre.
Que ce soit en Espagne, en Écosse, en Irlande, au Québec ou en Belgique, le développement des sociétés fut marqué par l'expression d'une question nationale et par un rapport complexe entre différentes identités. La présence de forces politiques portant cette question nationale ou s'organisant vis-à-vis d'elle a eu et continue d'avoir des répercussions sur les dynamiques politiques qui les animent. Contrairement à d'autres démocraties libérales, ce qui est d'abord en jeu, ce sont les frontières du « nous », qui sont non stabilisées. Cela a un impact sur les débats et les dynamiques politiques : la finalité de la prise de pouvoir (réaliser l'indépendance ou non), la nature des revendications qui sont mises de l'avant au détriment d'autres, la construction de l'ennemi politique, le type de divisions au sein de la population, etc. Souvent, ce sont aussi des forces politiques qui ne sont pas uniformes sur l'axe droite-gauche, réunissant sous une même bannière des nationalistes progressistes et des nationalistes conservateurs, dont la prégnance dépend bien sûr du rapport de force entre les tendances. Si le nationalisme peut se révéler un outil de division, il est aussi un outil de développement social, qui conduit les unités (fédérées ou dévolues) à faire des choix politiques distincts et, souvent, à accorder une place centrale à leur État comme outil de transformation sociale.