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Mémoire d'encrier
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Les racistes n'ont jamais vu la mer
Yara El-Ghadban, Rodney Saint-Eloi
- Mémoire d'encrier
- Essai
- 4 Octobre 2021
- 9782897128135
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d'accusation, Les racistes n'ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s'exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu'il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.
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L'ancêtre parle, invoque terre, ciel, océan. De multiples voix résonnent; le poème se joue, tambour, espérance et acte de foi. Rien n'est trahison dans cette traversée. Tout porte vers l'incandescence, lumière de nos humanités.
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Je suis la fille du baobab brûlé
Rodney Saint-éloi
- Mémoire d'encrier
- Poésie
- 29 Septembre 2015
- 9782897123499
Je suis la fille du baobab brûlé métisse voix, routes et identités. D'un bout à l'autre, résonne d'une coulée cette parole libérée des miroirs et des compromis. La fille du baobab cherche son visage, son corps et son chemin dans le déferlement d'une écriture sans concession.
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Je marche. Je marche. Le poème est un cheval fou, se rappeler, la barque est la route. L'horizon est dans le regard du promeneur. Découvrir une chose douce et amère: des îles, il faut se résigner à foutre la mer dehors afin de pouvoir marcher librement pour célébrer la terre, dans le récitatif qui offre aux mots et aux choses le contrepoint du chant: éloge et mystère. Surtout l'élégance. L'élégance sauve le poème comme le soleil l'été.
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Jacques Roche, je t'écris cette lettre
Rodney Saint-éloi
- Mémoire d'encrier
- Poésie
- 27 Août 2013
- 9782897120627
Chacun d'entre nous devrait écrire une lettre à un ami. Écrire ces mots qui rappellent notre présence. Lui dire que la ville est debout, que les bouleaux résistent aux saisons, que les goélands cachent loin des îles leurs cris de liberté. Chacun d'entre nous devrait écrire à quelqu'un pour lui dire que, même assassinés, les amis sont chers. Leur rire nous rend vivants. Honneur à Jacques Roche pour qui j'écris ma plus longue lettre: que c'est triste de mourir, sans ses yeux. Ton visage demeure dans mon souvenir comme un soleil.
Ce livre-hommage est un rappel à la mémoire. Kidnappé le 10 juillet 2005 à Port-au-Prince, le corps de Jacques Roche a été retrouvé le 14 juillet 2005. C'est cet acte barbare qui nourrit le poème. -
Les bruits du monde
Rodney Saint-éloi, Laure Morali
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 21 Octobre 2013
- 9782897120429
Vingt-neuf auteurs sont parmi nous dans ce livre-disque qui célèbre la rencontre, poursuivant le cycle de la parole, en dehors des identités et des cloisonnements.
Voici venir ce temps hors frontières où les femmes et les hommes habitent pleinement le monde et se racontent à travers les fables et rumeurs, Nous et l'Autre... dans la nécessité du vivre-ensemble, confrontant corps, imaginaires et pensées. Serrement de coeurs, de voix afin de donner sens à nos chemins et de nous tenir debout face à l'horizon.
Nous sommes dans les bruits du monde... dans le meilleur de nous-mêmes et de l'autre. Dans l'entrebâillement des imaginaires. Échos rassemblés par le chant des villes et des corps. De Port-au-Prince à Mingan, de Mexico à Lannion, de Dakar à Rimouski, les cris humains appellent la faille et l'espérance... -
Refonder Haïti ?
Rodney Saint-éloi, Lyonel Trouillot, Pierre Buteau
- Mémoire d'encrier
- Essai
- 19 Juin 2013
- 9782897120092
Refonder comment ? Reconstruire quoi ? Pour qui. Pour quoi ? Le débat s'ouvre ici avec la voix des citoyens haïtiens, interpellant l'histoire en évoquant les structures et pratiques sociales qui font obstacle au développement du pays. Voici un ouvrage sans complaisance, une utopie afin d'esquisser le visage nouveau du pays à venir.
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Je revendique la sorcière qui m'enfanta
une nuit mauve
Je revendique la libation qui fit de moi
l'orage des ciels d'octobre
S'il y a un homme c'est ma main libre qui
rencontre le monde
S'il y a une route c'est mon corps aveugle
qui cherche sa mémoire