Les Fleurs du mal, mythique recueil de poésies signées Baudelaire, provoque le scandale dès sa première parution en 1857. Tonalité rompant avec le romantisme, structure du sonnet battue en brèche, obsession de la mort, exploration de la souffrance : le spleen baudelairien va durablement animer les conversations du monde littéraire... Après avoir exploré la vie du poète à travers Mademoiselle Baudelaire, alias Jeanne Duval, vénus noire au coeur de l'oeuvre de Baudelaire, Yslaire offre son inépuisable talent graphique aux Fleurs du mal.
Illustrant les cent poèmes de la version de 1857, avant le procès retentissant de Baudelaire qui en fera écarter six parties jugées immorales, le grande maître de la BD moderne souligne de merveilleuse et vénéneuse manière toute la beauté, la profondeur et le mystère de l'art baudelairien. Le temps n'est rien pour les artistes qui, malgré la différence d'époque, finissent toujours par se rencontrer...
Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et le poète plane sur l'oeuvre d'Yslaire depuis les origines. C'est pourtant Jeanne Duval, celle que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie pour revisiter dans ce chef-d'oeuvre la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal.
De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien, ni son vrai nom, ni sa date de naissance, ni sa date de décès. Aucune lettre signée de sa main ne nous est parvenue. Restent quelques témoignages, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, une photo de Nadar non authentifiée, sans oublier les poèmes qu'elle lui a inspirés. Jeanne, "c'est l'invisible de toute une époque" qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Elle qui était stigmatisée comme mulâtresse, créole et surnommée "Vénus noire" en référence à la "Vénus hottentote", aimante tous les préjugés d'un siècle misogyne et raciste.
Rouge comme l'amour. Noir comme la mort.Roquevaire, novembre 1847. autour du cercueil d'Hugo, la deuxième génération des Sambre se déchire. Même mort, la malédiction du Patriarche plane au dessus de tous. Il y a Sarah, la grande fille qui veut achever la guerre des Yeux, l'oeuvre de son père. Bernard, son jeune frère, qui rêve d'un ailleurs. Leur mère, veuve joyeuse qui flirte avec le cousin Guizot... Et puis il y a cette braconnière aux yeux rouges, qui rôde autour de la Bastide et du dernier fils... Entre Bernard et Julie la maudite, c'est le début d'une passion funeste.Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
Je sais que tu viendrasParis, janvier 1848. Accusée du crime de la mère Sambre, Julie se réfugie à Paris... Torturé par le doute et le remords, Bernard saisit le premier prétexte offert par le cousin Guizot pour rejoindre la capitale. Il ne sait pas encore que sa quête le fait marcher dans les traces de son père et des fantômes de La Guerre des Yeux. Je sais que tu viendras, murmurait Julie avant de s'enfuir...Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
L'apothéose d'une série culte. Le chef-d'oeuvre romantique d'Yslaire.Série culte du 9e Art, Sambre est un monde hors du temps, dont chaque pierre a été taillée minutieusement, au rythme artisanal de huit albums en trente ans. C'est aussi l'oeuvre d'une vie, celle d'un artiste romantique, Bernard Yslaire, dont le talent avait déjà bouleversé l'école belge de la bande dessinée avec Bidouille et Violette, les premiers héros amoureux du Journal de Spirou. Sambre marque une rupture décisive au plan de l'écriture comme de l'esthétique de la série franco-belge. Dans les cases, Bernard Yslaire gomme les frontières de l'audace créatrice. L'émotion habite le dessin et porte le récit. L'auteur touche le lecteur au coeur, lui fait partager ses passions, ses doutes, ses écorchures.La tragédie des Sambre interroge le regard, la perception même que nous pouvons avoir du sens de l'histoire. Pour la première fois, des personnages prennent une dimension métaphysique, à l'image du titre fondateur de la saga, Plus ne m'est rien, publié en 1986 par Jacques Glénat. Ce premier tome, scénarisé avec la complicité de Yann, alias Balac, s'imposera d'emblée parmi les best-sellers de la bande dessinée contemporaine. Il s'en vendra plus de 250 000 exemplaires. Le triomphe de la série ne s'est jamais démenti depuis. À la différence des héros classiques, les Sambre ont une âme. Ils imposent leur propre rythme au destin. Bernard Yslaire est un créateur d'exception, en quête de l'essence des êtres. C'est un maître du temps long, celui de l'immortalité des chefs-d'oeuvre. Série hors-norme, Sambre dégage une forme de perfection dans le cheminement graphique et narratif d'un auteur dont chaque trait vise au dépassement de soi. Le nouvel épisode de Sambre, Celle que mes yeux ne voient pas... s'annonce comme le huitième et avant-dernier tome de la saga dont les héros émancipés auront été, à leur insu, les jouets révolutionnaires de l'utopie sociale à la française
La Guerre des Yeux est éternelle et sans merci.21-22 février 1848. La révolte gronde et le peuple se mobilise aux cris de Liberté, liberté... Mais la révolution a tant de visages... Il y a celle guidant le peuple, que Delacroix a peinte en 1830, il y a celle de 1848, que Valdieu ne peindra pas, et puis il y a celle dont Bernard rêve et qui ressemble à une fille aux yeux rouges... Dans le Paris troublé de février 1848, chacun paiera le prix pour avoir voulu la posséder, et changer sa destinée...Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
La suite tant attendue de la BD culte de Yslaire !Skyvore island, mai 1857. Au coeur de la tempête, La Désirée fend les flots au large de l'Irlande. À son bord, des bagnardes enchaînées qui en échange d'une remise de peine ont accepté de s'exiler à Cayenne. Parmi elles, le matricule 3492, alias Julie Saintange, s'abandonne à la mélancolie. Les souvenirs de Bernard Sambre se disputent à ceux de Bernard-Marie, leur enfant commun. Le premier est mort, le second lui a été volé... Quand soudain, éventré par un récif, le bateau sombre dans une mer démontée. Malgré ses chaînes, Julie survit à la noyade. Elle échoue au pied d'un phare perdu en pleine mer. Adam Scott Shagreen, le gardien des lieux, lui offre l'hospitalité dans ce qu'il appelle son purgatoire et l'accueille avec ces mots : «Vous êtes une miraculée...» Mais, comme en écho, dans la pénombre, Julie entend la voix du fantôme de Bernard qui lui demande... « Pourquoi as-tu survécu, Julie ? Tu ne m'aimes plus ? »Sambre est une série à part dans l'univers de la bande dessinée. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Le second album, publié quatre ans plus tard, confirma le succès initial. Pour la première fois depuis les Blake et Mortimer de Jacobs, une série voit son succès croître sans devoir passer par le biais d'une parution régulière. Telle est la marque Sambre qui s'inscrit, album après album, comme l'oeuvre d'exception d'un artiste majeur. Le sixième album sera donc l'événement BD du premier semestre 2011.
La suite tant attendue d'une saga culte...Juin 1857. Bernard-Marie Sambre est élevé par sa tante à la Bastide. Judith, elle, grandit dans un orphelinat à Paris. Enfermé, il subit l'éducation stricte de sa tante et le poids du legs familial. Elle fréquente gamins des rues, voyous et gavroches. Après le drame qui a frappé leurs parents, les jumeaux grandissent chacun de leur côté. Mais ils seront rattrapés par le destin : eux aussi seront atteints par la malédiction de leur famille. Après la folie de Bernard pour Julie, il y aura celle de leurs enfants...Cette année, découvrez la suite de l'une des séries les plus marquantes de la bande dessinée moderne ! Écrite et dessinée par Yslaire, Sambre est une oeuvre à part dans l'univers du neuvième art. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Ce septième volume marque le début de son ultime cycle en trois tomes.
Histoire d'un amour fou et d'une révolution trop jeune qui finit dans le sangParis, 23 février 1848. Au matin, la révolution semble ratée. Mais la tragédie ne fait que commencer. Il y a un proverbe arabe qui dit ce n'est pas la balle qui tue, mais la destinée... Et celle que Bernard et Julie se sont jurés de vivre, c'est de mourir ensemble... Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
La troisième génération des Sambre ne peut être la dernière... Brest 1857. Julie a survécu. Condamnée à vivre pour crimes et activités révolutionnaires, le bagne de Brest est désormais son univers, avant celui de Cayenne... Pendant ce temps, Bernard-Marie Sambre est élevé à la Bastide dans le culte de son père, de ses ancêtres, et le déni de sa mère. Car sa tante Sarah l'a décidé : la troisième génération des Sambre ne peut être la dernière...
Sambre est une série à part dans l'univers de la bande dessinée. Le premier album a immédiatement franchi la barre des 100.000 exemplaires, raflé nombre de prix et suscité les louanges des professionnels. Le second album, publié 4 ans plus tard, confirma le succès initial. Pour la première fois depuis les Blake et Mortimer de Jacobs, une série voit son succès croître sans devoir passer par le biais d'une parution régulière. Telle est la marque Sambre qui s'inscrit, album après album, comme une série d'exception. Le cinquième album ouvre une nouvelle période dans la saga.
Avant de découvrir l'album fini, ce deuxième cahier propose un voyage émotionnel, sensuel et onirique, dans les coulisses de ce récit historique qui revisite le mythe de l'artiste maudit à partir d'une perspective féministe inédite. Jeanne Duval devient le fil conducteur de cette enquête. Elle qui fut la principale muse du poète, liée à lui, malgré les ruptures, durant toute sa vie.
Un cahier collector au tirage limité et numéroté à 2500 exemplaires.
Avant de découvrir l'album fini, ce troisième cahier propose un voyage émotionnel, sensuel et onirique, dans les coulisses de ce récit historique qui revisite le mythe de l'artiste maudit à partir d'une perspective féministe inédite. Jeanne Duval devient le fil conducteur de cette enquête. Elle qui fut la principale muse du poète, liée à lui, malgré les ruptures, durant toute sa vie.
Un cahier collector au tirage limité et numéroté à 2500 exemplaires.
Histoire d'amour contrariée entre le poète Charles Baudelaire et sa maîtresse métisse, Jeanne Duval dite la Vénus noire.
Un cahier collector au tirage limité et numéroté à 2500 exemplaires.
L'apothéose d'une série culte. Le chef-d'oeuvre romantique d'Yslaire.En cette fin d'année, plus de trente ans après sa création, huit tomes parus et plus d'un million d'exemplaires vendus, se poursuit le dernier chapitre de la plus grande tragédie romantique du neuvième art. Écrite et dessinée par Yslaire, Sambre est l'oeuvre d'exception d'un artiste inspiré, mêlant les qualités rares d'une bande dessinée d'auteur et d'un ouvrage grand public. Best-seller dès sa sortie, encensée par la critique et les professionnels, multi-récompensée internationalement, la série culte traverse le temps sans démentir son succès, et s'impose aujourd'hui comme un classique.Ce neuvième volume de la saga qui en comptera dix, marque le point d'orgue de l'ultime chapitre qui verra la fin des Sambre. Après trente ans de maturation, une apothéose, pour conclure l'oeuvre d'une vie. Le chef-d'oeuvre d'Yslaire.
Le grand oeuvre d'Yslaire rééditée dans une luxueuse intégrale tirage limité. Pour un plaisir et une beauté illimités.
Il est une malédiction chez les Sambre, qui fait peser sur toute la famille le couperet de sombres jours venir. La malédiction des yeux rouges. Mais le jeune Bernard, lui, a décidé de ne pas en tenir compte et de faire fi des avertissements de son père et de sa soeur, qui l'ont pourtant parvenu que tout être ayant les yeux de couleur rouge le conduirait sa perte. Comment Bernard pourrait-il les écouter ? Car même si elle a les yeux rouges, la jeune Julie est magnifique, animale, amoureuse... Grande fresque d'amour, de sang et de mort. Saga terrifiante, romantique, et la sculpturale beauté graphique, Sambre a tout autant révélé le talent d'Yslaire que la possibilité pour la BD de donner la littérature des oeuvres puissantes et indémodables. Une série depuis poursuivie par La Guerre de Sambre, et que célèbre logiquement la collection de nos Intégrales 40 ans.
Tweehonderd jaar na zijn geboorte blijft Baudelaire populair, en al
van bij het begin is hij aanwezig in het werk van Yslaire. En toch
bekijkt de tekenaar het duivelse en autobiografische De bloemen van
het kwaad door de ogen van Jeanne Duval... de geliefde en gehate muze
van Baudelaire. Over Jeanne is bijna niets bekend; haar
geboortedatum, haar sterfdatum, zelfs haar echte naam kennen we niet.
We hebben alleen een paar getuigenissen, portretten getekend door
Baudelaire zelf, een niet-geauthentiseerde foto van Nadar, en de
gedichten met haar als muze. Jeanne is `de onzichtbare van een hele
periode' die weer opduikt in de feministische echo in onze tijd. Ze
is gebrandmerkt als mulattin, creoolse, kreeg `Zwarte Venus' als
bijnaam, verwijzend naar de `Hottentot-Venus', en verenigt alle
vooroordelen van een misogyne en racistische eeuw.
Conclusion de l'ultime trilogie de La Guerre des Sambre, le 3e chapitre de Maxime & Constance en est la clé de voute, le chaînon sanglant de la malédiction familiale. Avant l'apothéose de la série culte Sambre, Yslaire conclut tragiquement l'ultime trilogie de La Guerre des Sambre, dans un format exceptionnel de 87 pages.Après la trilogie de Werner & Charlotte, qui conte le secret de la naissance de Maxime de Sambre, et celle de Hugo & Iris, qui expose la passion du fils de Maxime pour la future mère de Julie et le conduit à la folie, Maxime & Constance est la troisième trilogie à paraître, mais la seconde dans l'ordre généalogique. Chaînon sanglant de la malédiction familiale, la conclusion de cet épisode 3, abondamment citée dans les tomes des générations postérieures, est la clé de voute de l'architecture.Juin 1794. Le tome 2 se terminait en Aout 1789 par la fuite de Maxime de Sambre et sa famille après l'incendie de leurs château par une révolte paysanne. Cinq ans après, sa femme Louise-Marguerite Collée Des Vignes, enceinte, attend son sort, à la Prison des oiseaux. Elle sait que que la République n'attend que son accouchement pour lui retirer son bébé et l'envoyer à l'échafaud, elle et son fils François. Dans une dernière lettre écrite à sa mère, elle tente de comprendre comment elle et ses deux jumeaux en sont arrivés là... Le remords de n'avoir pu protéger ses enfants de leur père, et la colère à l'égard de ce mari indigne et sans scrupules, coupable d'abandon familial pour une putain de la République, se mêle au désespoir d'avoir elle-même commis l'irréparable... À travers ses yeux de femme blessée, c'est aussi la traversée de la Révolution d'une aristocrate de province, avec un mélange d'effarement, de candeur, et d'aveuglement face à une machine infernale qui broie ses propres enfants. Au passage, le récit tente de rendre justice aux femmes de l'époque, en rappelant des figures historiques aussi contrastées que Marie-Antoinette, Théroigne de Méricourt, féministe martyre, fondatrice avec d'autres du « club des patriotes de l'un et l'autre sexe »... ou encore les terribles tricoteuses.L'auteur des amours tragiques de Bernard & Julie sonde la noirceur des âmes s'affontant dans une guerre amoureuse, tous victimes de leur passé et de leur époque sanglante. Il interroge les mécanismes de la transmission, de la fatalité engendrée par les secrets familiaux. « Avant la passion funeste des amants , il y a toujours celle de leurs ancêtres... » En parfaite osmose, Yslaire et Boidin trouvent là leur collaboration la plus aboutie et signent une mise en scène nerveuse et resserrée, alternant les scènes intimistes et passionnelles, aux larges respirations muettes. Le récit est magnifié par le dessin libéré et fluide de Boidin, la richesse de ses cadrages documentés, et une gamme de couleurs réduite au sépia et rouge, pour mieux peindre la violence et la cruauté des sentiments, dans ce contexte historique.
Une folie amoureuse qui traverse les générations...Maxime de Sambre est sorti acquitté de son procès pour le meurtre du Baron von Dantz. La brillante plaidoirie de son jeune avocat, un certain Robespierre, semble avoir fait son effet... À présent, Maxime célèbre son union avec Louise-Marguerite Collée des Vignes, qu'il a déjà mise enceinte. Le mariage se déroule en toute intimité. Seule la proche famille est présente. Mais très vite, le jeune homme, aussi charmeur qu'arrogant, laisse entrevoir une personnalité malsaine qui attise les tensions au sein de sa belle-famille. Tensions dont est témoin la servante Constance Van Loo, secrètement et éperdument amoureuse de Maxime, avec qui elle a grandi...Yslaire et Marc-Antoine Boidin poursuivent en beauté l'ultime trilogie consacrée à la malédiction de la famille Sambre qui traverse les générations, alors que la Révolution française s'annonce. Découvrez bientôt toutes les réponses aux mystères qui entourent cette passionnante saga familiale, à la dimension tragique et littéraire.
Une folie amoureuse qui traverse les générations...« Malheur à celui qui aimera une fille aux yeux de braise car celui-là pleurera sa vie durant des larmes de sang. » Hugo Sambre l'a écrit. Mais quelle est l'origine de cette tragédie ? S'il est un personnage clé au sein de cette généalogie maudite, c'est bien Maxime-Augustin, le père d'Hugo. Membre le plus sulfureux de la famille avec son aïeul Augustin (dont il ne partage pas que le prénom), responsable de la fin de la lignée aristocratique des De Sambre, il est celui dont on nommera la génération « De cujus » : celle qui transmettra la malédiction à tous ses descendants. Mais en 1775, Maxime-Augustin n'est encore qu'un enfant à la cour de la reine Marie-Antoinette... Qu'a-t-il bien pu se passer pour que ce jeune garçon innocent embrasse un tel destin ?Yslaire fait une nouvelle fois appel au dessin élégant de Marc-Antoine Boidin pour ce troisième et dernier cycle de la Guerre des Sambre. Celui qui apportera enfin les réponses à tous les mystères qui entourent cette grande saga familiale, à la dimension tragique et littéraire proche des romans de Stendhal ou Chateaubriand.
L'action commence à Vienne en 1768. C'est là que se sont exilées Jeanne-Sophie de Sambre et sa fille Charlotte. Dans l'atmosphère sulfureuse des salons de la cour impériale, elles font la connaissance d'un farouche orphelin aux yeux rouges, nommé Werner von Gotha. Malgré toutes les manoeuvres de sa mère, qui souhaite pour elle meilleur parti, Charlotte en tombe amoureuse. Inéluctablement..
Avec Hugo et Iris, Yslaire, revient sur la jeunesse d'Hugo Sambre, le père de Bernard Sambre, sur l'écriture de son manuscrit La guerre des yeux, sur sa passion funeste pour Iris, mère de Julie, qui le mène au suicide. Ce troisième tome clôt de façon magistrale ce premier cycle de La Guerre des Sambre !
Hiver 1931. À la Bastide, la mort des parents Sambre laisse une maison vide et ses occupants solitaires. Blanche, l'épouse délaissée, s'échappe de cette atmosphère pesante en compagnie d'un ? cousin ? plus joyeux. Les soeurs d'Hugo portent le deuil dans un silence réprobateur. Hugo Sambre s'occupe pour la première fois de sa fille Sarah, en lui faisant la lecture du manuscrit de La guerre des yeux. L'annonce du retour d'Iris à Paris, l'actrice aux yeux rouges qui l'a envoûté, décide Hugo à quitter précipitamment la Bastide, dans l'espoir de la retrouver ?
La passion selon Hugo...
Le premier volume de Sambre :
Plus ne m'est rien... mettait en scène le suicide d'Hugo Sambre. Le père de Bernard laissait derrière lui le manuscrit inachevé de La Guerre des yeux, histoire d'une malédiction familiale s'étendant sur plusieurs générations. Avec Hugo et Iris, récit en trois parties, Bernard Yslaire raconte dans quelles circonstances Hugo l'a écrit et comment il a rencontré Iris, mère de Julie. Scénariste et metteur en scène, il confie le dessin de cette histoire à deux jeunes prodiges, Bastide et Mézil.
28 mai 1830 : Le jeune Hugo Sambre se marie avec Blanche Dessang. C'est un mariage arrangé. Les deux familles ne s'apprécient pas outre mesure, Monsieur Dessang semble même mépriser Hugo. La pauvre Blanche paraît être la victime de son beau-père, Maxime-Augustin Sambre.
Trois mois plus tard, Hugo se rend en Belgique, dans l'usine des charbonnages du Hainaut, à l'invitation de M. Dessang, qui lui en a cédé pour dot la direction. Il laisse à « la Bastide », le bastion familial, Blanche, enceinte de trois mois. Au Hainaut, Hugo fait la connaissance d'Horace de Saintange, le contremaître de l'usine surnommé « le Vicaire ». Une complicité naît entre les deux hommes. En fouillant dans la mine, Hugo et le Vicaire découvrent une nécropole préhistorique, ornée de peintures rupestres. Plusieurs dizaines de crânes, dont l'un est incrusté de pierres rouges dans les orbites. « À cet instant, Hugo sentit confusément au fond de lui que la découverte de cette caverne pas plus que la rencontre avec Horace Saintange n'avaient été un hasard... Intérieurement, une petite voix lui criait qu'il avait déjà vécu semblable scène, que ces peintures rupestres lui parlaient... »
La Guerre des Sambre se compo sera de plusieurs histoires. Chaque récit se déclinera en deux ou trois albums et sera dessiné par un dessinateur différent. Chaque histoire peut se lire séparément, comme une oeuvre exceptionnelle. En 2008, paraîtront ainsi Hugo et Iris tome 2 et Werner et Charlotte tome 1 avec Griffo au dessin. Les Éditions Glénat et Futuropolis se sont associées pour défendre et promouvoir cette oeuvre unique.