La parole revient enfin à LuAnne Henderson, la "Marylou" de Sur la route, l'un des plus attachants personnages du livre culte de Kerouac. Jeune épouse de Neal Cassady, éphémère amante de Kerouac, elle est amenée sous la plume de Jean-François Duval à se souvenir de ses dix-sept ans. Egérie juvénile dans un univers dont on n'a longtemps retenu que les figures masculines (Ginsberg, Burroughs et bien d'autres), elle pose un regard nouveau, frais et spontané sur ces "vivants de l'instant", qu'elle est la seule femme à avoir accompagnés sur la route, au coeur de l'aventure beat.
On se demande avec elle si la vieille Hudson 49 s'arrêtera jamais de rouler. On fonce. Où ? Ailleurs, loin, toujours plus loin. En quête d'un absolu ? Qu'importe, avec eux tous, c'est dans une odyssée vagabonde à travers l'Amérique que le lecteur est emporté. Les Rocheuses, la baie de Frisco, New York, la Louisiane sont des boussoles qui servent à se perdre plus qu'à se trouver.
Dans cette célébration inassouvie de la vie, Neal Cassady, Jack Kerouac et LuAnne redeviennent les figures légendaires d'une époque qui n'est plus mais qui a gardé sa puissance poétique intacte.
Jean-François Duval fait revivre Buk et les Beats, tout en nous montrant les liens et les contradictions entre « le poète des caniveaux » et les « anges de la désolation » du mouvement beat, au travers d'un essai inspiré, d'une bibliographie, d'un Who's Who exhaustifs, et d'illustrations originales, et suivi d'un entretien réalisé jusque tard dans la nuit du 17 février 1986 au domicile de Bukowski, à San Pedro.
« Sensible et philosophe, Jean-François Duval m'a dès notre première rencontre réjoui de par sa joie espiègle, qui perce à travers les pages qui vont suivre. Son livre est comme un guide de voyage pour assumer allègrement le tragique de l'existence, sortir des oeillères du moi et aimer librement, à tout vent. Lui emboîter le pas, c'est assurément rester en mouvement, comme le voulait Montaigne, faire route toujours et être gentiment convié à une exploration perpétuelle, quand bien même il n'y aura jamais, et heureusement, de réponses définitives. » (Alexandre Jollien)
Avec "Bref aperçu des âges de la vie", Jean-François Duval nous livre un récit original et plein de fantaisie sous forme de petites proses, ainsi qu'un regard très personnel sur les grandes questions qui nous traversent au fil des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge d'exister et l'âge de mourir.
Jean-François Duval sillonne depuis vingt ans les États-Unis sur la piste de Jack Kerouac et des héros de la Beat Generation, avec en ligne de mire notamment la figure charismatique de Neal Cassady, le héros de Sur la route. Il a retrouvé et s'est entretenu avec plusieurs protagonistes majeurs de la légende beat : Allen Ginsberg, Carolyn Cassady, Joyce Johnson, Timothy Leary, Anne Waldman, Ken Kesey. Sous une forme très vivante, il nous livre ici les résultats de son enquête. Enquête sur Kerouac et la Beat Generation rend justice à un écrivain phare et à un mouvement dont l'impact social et littéraire est beaucoup plus important qu'on ne le pense généralement. L'ouvrage fait revivre de l'intérieur l'épopée des « Beats » au travers de témoignages de première main. Il montre comment le succès d'un livre culte, Sur la route, peut conduire à la déchéance et à la mort voulue à la fois de son auteur, Kerouac, et de son héros, Neal Cassady, tous deux victimes de leurs propres accomplissements. Il montre aussi que la contre-culture américaine, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et jusqu'à aujourd'hui, sans même que nous en ayons conscience (c'est-à-dire bien au-delà des signes apparents que sont le port du blue-jean, l'absorption de coca-cola et les influences musicales), représente la face cachée d'à peu près toutes les évolutions culturelles que nous avons connues en Europe. L'histoire des « Beats » est aussi notre histoire. Avec une riche iconographie, un Who's Who, des repères chronologiques et bibliographiques.
Après que Nicolas Bouvier ait reconnu en lui un cousin à l'âme voyageuse (« Vous êtes comme moi un petit neveu de Conrad »), que Charles Bukowski l'ait élevé à la dignité de « voleur d'âmes », et que Denis Grozdanovitch (qui préface ce livre) ait trouvé en lui « un frère en écriture », Jean-François Duval emboîte le pas à quelques excellents moralistes, de Sénèque à Woody Allen. Son nouveau livre s'inscrit dans la même lignée que ceux de Philippe Delerm, Pierre Sansot, Denis Grozdanovitch, André Comte-Sponville, etc.Jugeant que notre situation à tous, aujourd'hui, ne diffère pas tellement de celle de Robinson Crusoé, l'auteur s'attache à récolter sur les plages du présent quelques vestiges et débris de nature à bâtir un canot de sauvetage, voire une nouvelle arche. Dans celle-ci, on trouvera pêle-mêle un chien qui se prend pour la flèche de Zénon, le sein des femmes quand il aide à l'endormissement des hommes, la divine musique des parquets, le football quand il se fait chanson de Roland, un savon plus facétieux que celui de Ponge, un employé de banque aussi mort qu'un épouvantail, un mâle aux prises avec une chaise gynéco, une étourderie de Jean Echenoz, la Crise dévorée par le Chat botté, un éloge de l'expression « Tu m'étonnes », et quelques points de vue extraterrestres. Bref, à l'heure où tous les « grands récits » ont sombré, tout le kit nécessaire pour réenchanter un peu le monde, ou au moins donner à notre quotidien les couleurs d'une fable minimaliste. Avec humour, poésie et une indispensable fantaisie.
L'honneur, la liberté, la vengeance et quelques poignées de dollars réunissent quatre destins dans une folle chevauchée à travers un pays éprouvé par la guerre de Sécession. Un western palpitant !
États-Unis, 1865. La guerre de Sécession touche à sa fin. Madame Granger n'a désormais plus qu'un seul but : retrouver son époux, prisonnier des nordistes. Alors qu'il est détenu au fort Mac Laglen et résiste aux interrogatoires musclés des tuniques bleues, elle ira jusqu'à voler les dollars destinés à la réparation de l'église de la bourgade de Church Hill. Un hold-up organisé en famille...
À la suite du conflit franco-prussien de 1871, Edgar Degas peint une discrète huile sur toile : Le grand rabbin Astruc et le général Mellinet. À travers une recherche historique, bibliographique et picturale, la complexité de ce double portrait apparait dans la divergence des interprétations faisant écho aux tourments de l'artiste. Hommage ou pamphlet ? Passant par les collections Ephrussi et Reinach avant d'être légué à la commune de Gérardmer, ce tableau offre un lien entre la vie des protagonistes, des propriétaires et 150 ans d'histoire.
États-Unis, 1865. La Guerre de Sécession touche à sa fin. Madame Granger n'a désormais plus qu'un seul but : retrouver son époux, prisonnier des Nordistes. Alors qu'il est détenu au fort Mac Laglen, et résiste aux interrogatoires musclés des tuniques bleues, elle ira jusqu'à voler les dollars destinés à la réparation de l'église de la bourgade de Church Hill ! Un hold-up organisé en famille, dont les bénéfices serviront à lever une armée, et à tirer son homme des pattes de ses ennemis.
C'est vers l'Ouest que le petit groupe de rebelles dirigé par La Colonel se dirige, à la recherche du Crâne, l'emplacement supposé du fameux Trésor des Confédérés. Lopeman, lui, s'est lancé à leur poursuite, accompagné par sa tristement célèbre Brigade de Fer, une troupe de soldats tueurs d'Indiens. Parvenus à Silver Creek, une mine désaffectée et maudite, nos amis apprennent de la bouche d'un génial faussaire le secret bien gardé du Trésor...
Après avoir échappé de justesse au Colonel Lopeman et à sa brigade rouge, Shannon et Nathanaël, toujours recherchés par des chasseurs de primes, vivent au jour le jour dans la clandestinité.
De son côté, Lopeman se voit embauché pour une mission délicate : comprendre pourquoi le tracé d'une nouvelle voie de chemin de fer a subitement été modifié....
Vous êtes amoureux et vous aimeriez que ça dure?Votre relation de couple n'est pas satisfaisante?Vous vous demandez comment retrouver le plaisir de vivre à deux?Les relations de couple peuvent parfois devenir déroutantes lorsque les partenaires ignorent pourquoi, avec le temps, ils sont devenus intolérants l'un envers l'autre. Dans 80% des cas, c'est l'incompréhension devant les différences individuelles qui est à l'origine des conflits et des divorces.Cependant, pour reconnaître ces différences, il faut d'abord bien se connaître soi-même, savoir qui l'on est et d'où l'on vient. Ensuite, on peut apprendre à faire preuve de plus de souplesse et à composer avec les disparités, les limites et les vulnérabilités de l'autre.Que vous soyez en couple ou à la recherche de l'âme soeur, cet ouvrage vous aidera à développer une relation fondée sur la compassion, l'acceptation, la confiance et la complicité. Et, enfin, à cesser de chercher à avoir toujours le dernier mot!