La réflexologie est une pratique manuelle a visée de bien-être consistant à appliquer des points de pression sur les pieds, les mains, le dos, le crâne, le visage ou les oreilles.
Pour être adaptée, elle se doit d'articuler le triptyque "savoir, savoir-faire et savoir-être" et d'assurer un soin relationnel qui privilégie l'écoute de l'individu et de ses besoins.
Au coeur de cette discipline : des approches diversifiées, des champs d'application variés, un manque de structuration de la profession et des appellations différentes qui en font une discipline à la fois riche mais confuse pour le public, et sujette à débat au sein même des réflexologues.
En 2019, l'OMS publiait un rapport explorant les liens entre les arts et la santé, dont l'une des principales conclusions était : « L'art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale ».
Si l'on peut s'interroger sur les vertus thérapeutiques de l'art - particulièrement déployé auprès des enfants et des adolescents -, il n'en reste pas moins que les art-thérapies figurent sans doute parmi les pratiques les plus accessibles et populaires des MCA. Définies comme "un accompagnement par la création artistique", elles regroupent plusieurs disciplines telles que les arts plastiques, la musicothérapie, la dramathérapie ou la danse-thérapie et se développent désormais dans les établissements de santé.
Quelles sont les spécificités de chaque discipline ? Où s'arrête l'activité ludique, de distraction, et où commence l'acte de soin ? Les praticiens sont-ils des spécialistes de l'art, du bien-être ou de la thérapie ?
Avec la participation du Dr Jean-Pierre Klein, 20 questions pour découvrir une discipline qui, au-delà de favoriser sa créativité, donne tout son sens à la notion de pouvoir d'agir du patient.
La sophrologie utilise un ensemble de techniques statiques et dynamisques centrées sur la respiration, une attention positive soutenue, l'accueil des émotions et des pensées. Si la profession s'est structurée et a acquis un réel crédit auprèsdes professionnels de santé, elle demeure partiellement intégrée à notre système de soins. Malgré son existence depuis près de soixante ans, la sophrologie est une pratique non réglementée sur le plan juridique. Le manque d'homogénéité, notamment dans son enseignement, conduit à la disparité des compétences et qualifications des sophrologues.
Quelle est l'histoire de cette pratique et de son inclusion ? A quoi ressemble une séance type ? Dans quel contexte est-elle dispensée ? Quels sont ses bénéfices et ses risques ?
20 questions pour découvrir la sophrologie et, plus largement, interroger notre rapport au "prendre soin" de soi comme les autres.
Les médecines complémentaires et alternatives (MCA) suscitent l'engouement des Français. Parmi les 400 pratiques répertoriées par l'OMS, certaines sont bénéfiques et se développent dans notre système de soins, tandis que d'autres, parfois douteuses, voire dangereuses, gravitent autour de la santé. Cette collection se veut être un levier pour alimenter un dialogue constructif à travers des regards croisés.
D'où vient l'homéopathie ? Quelle est sa réglementation ? Pourquoi divise-t-elle tant les médecins ? Ni tout à fait « médecine », ni tout à fait « médecine complémentaire », l'homéopathie se situe dans un entre-deux inconfortable qui fait d'elle un sujet à controverse. À travers 20 questions, le présent ouvrage met en perspective l'analyse de différents experts - médecins, scientifiques, chercheurs -, mais aussi de patients, philosophes et politiques.
Pratique de charlatan pour certains, approche préventive et personnalisée pour d'autres, l'homéopathie cristallise un débat plus large qui questionne les orientations en matière de santé publique : que nous dit l'homéopathie de notre rapport à notre santé et au soin ?
Produit d'échanges, de réflexions croisées, de partages et de confrontations pacifiques au sein de différents groupes de travail, le présent rapport se veut une contribution utile et nuancée pour faire avancer la connaissance sur les médecines complémentaires et alternatives (MCA) en répondant aux questions suivantes: Comment définir et catégoriser ces pratiques? De quelle façon les évaluer sur un plan scientifique? Quels devraient être les prérequis des praticiens pour exercer ? Sur la base de quels critères les MCA devraient être ou non intégrées dans les centres de soins? Comment prévenir et lutter
contre les risques et dérives de nature thérapeutique ?
Élaboré par les experts de l'Agence des Médecines complémentaires et alternatives, avec la participation de personnalités externes et de patients, ce rapport est destiné aux institutions et acteurs de l'écosystème
ainsi qu'aux publics intéressés et impliqués dans le domaine.