Les médecines complémentaires et alternatives (MCA) suscitent l'engouement des Français. Parmi les 400 pratiques répertoriées par l'OMS, certaines sont bénéfiques et se développent dans notre système de soins, tandis que d'autres, parfois douteuses, voire dangereuses, gravitent autour de la santé. Cette collection se veut être un levier pour alimenter un dialogue constructif à travers des regards croisés.
D'où vient l'homéopathie ? Quelle est sa réglementation ? Pourquoi divise-t-elle tant les médecins ? Ni tout à fait « médecine », ni tout à fait « médecine complémentaire », l'homéopathie se situe dans un entre-deux inconfortable qui fait d'elle un sujet à controverse. À travers 20 questions, le présent ouvrage met en perspective l'analyse de différents experts - médecins, scientifiques, chercheurs -, mais aussi de patients, philosophes et politiques.
Pratique de charlatan pour certains, approche préventive et personnalisée pour d'autres, l'homéopathie cristallise un débat plus large qui questionne les orientations en matière de santé publique : que nous dit l'homéopathie de notre rapport à notre santé et au soin ?
La sophrologie utilise un ensemble de techniques statiques et dynamisques centrées sur la respiration, une attention positive soutenue, l'accueil des émotions et des pensées. Si la profession s'est structurée et a acquis un réel crédit auprèsdes professionnels de santé, elle demeure partiellement intégrée à notre système de soins. Malgré son existence depuis près de soixante ans, la sophrologie est une pratique non réglementée sur le plan juridique. Le manque d'homogénéité, notamment dans son enseignement, conduit à la disparité des compétences et qualifications des sophrologues.
Quelle est l'histoire de cette pratique et de son inclusion ? A quoi ressemble une séance type ? Dans quel contexte est-elle dispensée ? Quels sont ses bénéfices et ses risques ?
20 questions pour découvrir la sophrologie et, plus largement, interroger notre rapport au "prendre soin" de soi comme les autres.
« Au départ, cela devait être un journal intime qui, je pensais, serait peut-être lu par mon fils, pour qu'il comprenne, au fur et à mesure du temps qui passait, du fou rire au cri parfois, sa maman qui devenait une autre personne. »
Florence Niederlander a été diagnostiquée Alzheimer en 2013, à l'âge de 42 ans. Depuis l'annonce de la maladie, elle écrit, quand elle le peut, sur des petits bouts de papier ou dans des carnets, un journal intime épars. Sa mémoire, souvent, lui joue des tours. Florence ne se rappelle plus les visages, peut faire ses courses deux fois de suite sans s'en apercevoir, oublier l'utilité de certains objets, se trouver dans un lieu sans savoir pourquoi, ni comment elle y est arrivée.
Elle peut, aussi, ne plus reconnaître son fils, Théo.
Pour la première fois, un témoignage apporte un regard neuf sur les symptômes d'Alzheimer : sentiment d'égarement permanent, oubli des siens et de soi-même, émotions décuplées... Florence se bat au quotidien contre l'évolution progressive de la maladie, pour retarder au maximum sa perte d'autonomie. De sa mémoire qui doucement se fragmente, elle a su faire naître un texte à son image : lumineux, solaire, d'un amour et d'un courage exemplaire, car, malgré la maladie, elle conserve une joie de vivre rare, qui nous questionne : que reste-t-il lorsque l'on vit dans un éternel présent ?
Un document exceptionnel, d'une rare lucidité, au plus près de la maladie d'Alzheimer.
Chacun peut être amené, au moins une fois dans sa vie, à traverser des épreuves plus ou moins graves. La maladie, qu'elle soit physique ou psychique, reste une inconnue douloureuse, sans doute la plus fréquente, peut-être celle qui rapproche le plus. Atteinte de la sclérose en plaques, Patricia Blondiaux a souhaité s'adresser à tous ceux qui, comme elle, souffrent de cette pathologie encore peu comprise. Comment composer avec son entourage, dont le regard change ? Doit-on faire le deuil de la personne que l'on était ? Faut-il apprendre à canaliser ses émotions, ou au contraire les extérioriser ? En s'appuyant sur les témoignages d'autres sépiens et sur sa propre expérience, Patricia Blondiaux délivre ses messages résolument positifs autour de thèmes égrainés comme autant de conseils à suivre, pour toujours rester « responsable du sourire des autres ». Et si on utilisait la maladie pour mieux vivre en acte comme en pensée ? Et si on se servait de la maladie pour avancer ? « Savoir faire face et tenir tête, non pas contre la maladie, mais avec elle. Le plus difficile est de se décider à agir - le reste n'est que ténacité. »
Le traitement du cancer fait de plus en plus l'objet de nouvelles molécules très médiatisées, occultant souvent le rôle majeur de la chirurgie, de la radiothérapie ou des anciennes molécules déclarées obsolètes. Une vraie révolution a eu lieu, oui, mais au seul bénéfice de la finance, très exceptionnellement des malades.
La simplification majeure des conditions d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments a réduit les délais d'obtention et permis aux entreprises de bénéficier plus longtemps de l'exclusivité des brevets, au prix d'une diminution considérable du niveau d'exigence des agences du médicament et de la sécurité sanitaire des malades. Une fois l'AMM dite « accélérée » imposée à l'ensemble de l'Union européenne, la France n'a que le choix du prix, du remboursement et de son inscription éventuelle sur la liste « en sus » autorisant les hôpitaux soumis à la tarification d'utiliser ces médicaments cent fois plus cher que l'or.
Avastin, Erbitux, Sutent, Iressa, Tarceva, Votrient, Yondelis... Qu'en est-il de l'efficacité et de la tolérance réelles de ces drogues arrivées en « pony express » sur le marché ? Nicole et Gérard Delépine dressent un inventaire non exhaustif mais représentatif de ces nouveaux médicaments (conditions de mise sur le marché, complications, efficacité supposée) afin que tout patient puisse disposer d'informations objectives avant de donner son consentement.
Adaptée à tous les âges et à tous les profils, simple et innovante, la câlinothérapie est la méthode de développement personnel par excellence. Elle maintient en bonne forme physique et psychique et constitue l'outil de réparation le plus puissant que nous connaissions par la libération de l'ocytocine, « l'hormone du bonheur ». Preuves à l'appui, les chercheurs nous montrent la voie en partageant leurs dernières découvertes. Que ce soit en psychologie, en neurologie ou jusque dans notre propre ADN, nous ne pensons plus aujourd'hui comme hier.
Confrontés à une masse d'informations toujours plus grande, il nous faut sortir de ce vertige pour revenir à l'essentiel. Faire de la place en soi, désencombrer son esprit, deviennent un enjeu pour notre survie. Revenir à l'essentiel est ce qu'il y a de plus difficile à atteindre. Pour cela, il nous faut faire un ménage interne, nous débarrasser de ce qui ne nous sert plus et qui, au contraire, nous empoisonne. Si c'est le souhait exprimé de chacun, une question cependant demeure : oui, mais comment ?
La réédition de cet ouvrage permettra à tous de faire le point sur le rapport à son enfant intérieur, aux autres, à sa bienveillance. Il propose aussi des exercices pratiques afin de réparer, de la façon la plus efficace qui soit, ses failles et ses manques, freins majeurs à notre harmonie et notre bien-être.
Depuis les années 1960, l'hôpital est devenu le lieu de l'accouchement. Disparues les terreurs d'antan et les souffrances d'un autre âge : la péridurale y est aujourd'hui reine pour supprimer les douleurs.
Pourtant, dès que l'on questionne les femmes sur leur expérience, nombreuses sont celles qui font part de vexations, d'intimidations, de coercitions, voire de brutalités et de violences. Ce qui devait être un heureux événement se transforme en cauchemar sous la pression des médecins qui suivent les protocoles hospitaliers.
"On m'a volé mon accouchement." Le refus d'entendre les femmes et la domination que les soignants exercent sur elles est à l'origine de traumatismes physiques et psychiques considérables. Un grand nombre des dépressions post-partum ou des syndromes de stress post-traumatique trouvent probablement là leur cause. Restée longtemps cachée, cette violence commence à apparaître au grand jour, alors que la parole des femmes se libère enfin.
L'obstétrique est profondément misogyne. Elle considère les femmes comme faibles, malades, dangereuses, dont le corps serait inadapté pour mettre les enfants au monde. L'accouchement est ainsi resté l'un des derniers bastions de la domination masculine.
Rendre les femmes maîtresses de leur accouchement exige, ni plus ni moins, une révolution. En analysant les pratiques autour de l'accouchement à travers la littérature scientifique, les recommandations des instances de santé et les travaux d'historiens et d'anthropologues, Marie-Hélène Lahaye signe un document majeur, livre-clé dans la réorientation des politiques à mener autour des droits des femmes.
Florence Werquin revient sur ses années d'études où, élève rebelle et réfractaire, elle s'est heurtée à l'absence criante de considération pour la vie psychique des étudiants, inévitablement confrontés à la mort et à la maladie. Seule avec cette souffrance banalisée, elle a choisi de s'adresser à un patient, imaginé et pourtant bien réel, miroir muet qui ne cesse de la renvoyer à elle-même tout au long de ce colloque singulier réinventé.
Un récit sobre, tendu, qui restitue avec justesse le parcours de nombreux étudiants face à l'enseignement d'une médecine davantage destinée aux sachants qu'aux soignants.
Tout au long de son histoire, l'hôpital a connu de nombreuses réformes. La réforme de la T2A (tarification à l'activité) s'inscrivait dans une préoccupation d'amélioration du système de santé, mais elle a désorienté les personnels hospitaliers, mal préparés à ce changement. Dès sa mise en place, elle a entraîné une nouvelle forme de management et augmenté la pression déjà forte des exigences qualitatives et quantitatives dans un contexte de contraintes économiques et budgétaires. Dix ans après, les conditions de travail à l'hôpital se sont considérablement dégradées, faisant apparaître le risque d'épuisement professionnel.
La qualité et la sécurité ne doivent-elles concerner que les aspects médico-économiques ? Les soins ont-ils tous vocation à être rentables ? La recomposition hospitalière a transformé des hôpitaux dédiés à l'accueil des malades en structures de production de soins fréquentés par des usagers. La santé publique est devenue un acteur de l'économie nationale.
Mettant en perspective la complexité, la densité, voire parfois l'incohérence du système actuel, les regards croisés de deux praticiens hospitaliers et d'une économiste de la santé permettent de faire un état des lieux assez éloigné des traditionnelles recommandations et rapports d'experts.
Le management pyramidal et hiérarchique, couplé à une vision purement financière, a vécu. Il est urgent de replacer l'humain au coeur des préoccupations de tous les acteurs de la filière santé.
Et si la maladie d'Alzheimer, devenue maladie du siècle, était un leurre ?
Interne dans les services de gériatrie dans les années 80, le professeur Olivier Saint-Jean a vécu un double phénomène : il a vu la médecine soigner enfin les vieux et, parallèlement, la maladie d'Alzheimer remplacer progressivement les démences séniles, faute d'une réflexion scientifique sur le vieillissement. On n'était plus vieux, on était malade ; on ne perdait plus la tête, on avait l'Alzheimer.
Des médicaments pour l'Alzheimer sont ainsi apparus. Ils se sont révélés non seulement inutiles, mais dangereux, voire meurtriers. Qu'importe : il fallait des médicaments pour que le modèle médical s'impose comme celui de la prise en charge de la vieillesse.
Bien plus qu'une réalité médicale, la maladie d'Alzheimer est en réalité une construction sociale pour décrire la vieillesse. Olivier Saint-Jean et Éric Favereau revisitent les quarante dernières années, avec ses errances, ses mensonges, mais aussi ses avancées, et montrent que la vieillesse n'est surtout pas une maladie ; que le déclin cognitif fait partie de la vie.
"Toute la sagesse des médecines ancestrales est d'avoir compris que soigner, c'est rétablir l'équilibre au sein du corps et de l'esprit." Comme beaucoup d'entre nous, rien a priori ne prédestinait Catherine Hamelle à s'intéresser à la médecine chinoise. Reconvertie dans la réflexologie, elle a abordé cette science qui, bien que passionnante, s'est révélée particulièrement complexe !
En 2013, l'unique enquête nationale réalisée auprès de 1472 étudiants en médecine a permis de chiffrer les violences qu'ils subiraient durant leurs études : plus de 40 % d'entre eux ont déclaré avoir été confrontés personnellement à des pressions psychologiques, 50 % à des propos sexistes, 25 % à des propos racistes, 9 % à des violences physiques et près de 4% à du harcèlement sexuel. De même, 85,4 % étudiants en soins infirmiers considèrent que la formation est vécue comme violente dans la relation avec les équipes encadrantes en stage.
Pour mieux comprendre cette souffrance, Valérie Auslender lance un appel à témoins en août 2015 et recueille plus d'une centaine de témoignages d'étudiants en profession de santé.
Suite à leur lecture, neuf experts de renom ont proposé des pistes de réflexion : Didier Sicard, professeur émérite à l'université Paris Descartes et président d'honneur du Comité consultatif national d'éthique ; Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste et expert de la souffrance au travail ; Cynthia Fleury-Perkins, philosophe, psychanalyste et professeur à l'American University of Paris ; Céline Lefève, philosophe et maître de conférences en philosophie de la médecine ; Olivier Tarragano, psychiatre, psychanalyste et directeur du Pôle Santé de Sciences Po ; Gilles Lazimi, médecin généraliste et membre de la commission santé du Haut Conseil de l'Égalité entre les femmes et les hommes ; Emmanuelle Godeau, médecin de santé publique, anthropologue et chercheur à l'Inserm ; Bénédicte Lombart, infirmière, cadre de santé et docteure en philosophie pratique et éthique hospitalière ; et Isabelle Ménard, infirmière puéricultrice et formatrice en institut de formation en soins infirmiers.
Un document choc pour briser enfin l'omerta.
Le vendredi 14 mars 2008 au soir, Carole, 35 ans, est prise de violents maux de tête. Une douleur décrite par les manuels de médecine comme "un coup de tonnerre dans un ciel serein". Une semaine plus tôt, elle donnait naissance à son quatrième enfant.
Admise aux urgences de l'hôpital Bichat à Paris, les céphalées s'intensifient et provoquent des vomissements. Après une IRM, le neurologue donne une autorisation de sortie. Elle sera rappelée deux jours plus tard. Le médecin soupçonne une "angiopathie cérébrale postérieure". Le temps de l'admission, Carole est terrassée par une hémorragie cérébrale d'une violence inouïe. Ellle sombre dans le coma.
Carole vit depuis plus de huit ans dans un état végétatif.
Que faire quand médecine et justice sont solidaires au mépris des faits ? Pour sa fille et pour tous ceux qui se heurtent à l'omerta hospitalière, Bernard Elhaik a choisi de se battre. Un témoignage édifiant, qui révèle comment l'hôpital public a honteusement couvert, jusqu'en justice, une faute médicale.
Maintenant qu'on vous a diagnostiqué un cancer, il est nécessaire que vous en sachiez davantage à propos de votre état et des options thérapeutiques qui s'offrent à vous. De quel type est mon cancer ? A quel stade en est-il ? Quelle chirurgie peut-on me proposer ? Quels sont les résultats connus des nouveaux traitements ?
Au-dekà des questions générales, cet ouvrage pratique s'articule autour de questions/ réponses ciblées concernant les cancers les plus fréquents (cancer du sein, cancer du poumon, cancer de la prostate) et répertorie les principaux termes médicaux et législatifs en vigueur.
A l'heure où la santé est devenue une marchandise comme les autres, il est plus nécessaire que jamais de nourrir le colloque singulier médecin/patient en aidant les patients à devenir acteurs de leur propre santé.
Réparer l'homme, oui ; l'augmenter, pour quoi faire ?
Si, en matière de connaissance, il est « interdit d'interdire », en matière de manipulation, il peut s'avérer nécessaire de refuser certaines retombées des découvertes issues de nos laboratoires et de nos observations. Pour Guy Vallancien, le transhumanisme éclairé s'appuiera sur cinq piliers indissociables : partager les informations afin de décider dans une conscience accrue des enjeux qui concernent notre avenir commun ; participer activement et sans état d'âme au développement de l'intelligence artificielle et à la construction des robots, à la condition qu'Homo Artificialis soit seulement adapté à nos besoins; soulager et réparer celles et ceux qui subissent maladies, traumatismes physiques, psychiques et sociaux innombrables ; refuser catégoriquement les dérives qui tendraient à augmenter l'homme au seul bénéfice d'un surcroît de puissance et de longévité ; et, enfin, promouvoir l'éducation nécessaire pour être en capacité de décider au-delà des seules opinions fluctuantes et irrationnelles.
Guy Vallancien mène une réflexion éthique et philosophique sur les dérives de la robotique médicale, et signe un essai érudit qui plaide pour un nouvel humanisme articulé autour de « l'objet numérique à l'intelligence supérieure » que sera Homo Artificialis.
« Toute petite, je me mets à loucher. Mon oeil droit a une furieuse envie de se rapprocher de mon nez qui, apparemment, l'intéresse beaucoup. Et il y arrive très bien.
Alors, chacun de mes yeux regarde dans une direction différente, et un oeil dit merde à l'autre.
Comment savoir qu'on voit différemment quand on ne sait pas comment les autres voient ? Je ne savais pas comment il fallait voir, pas plus que les lions devaient être dans une cage, ou que les chats et les lapins devaient impérativement avoir une queue et une carotte.
Si un chat n'a pas sa queue, est-il pour autant voué à une vie d'échec ? »
Très tôt, Noémie ne voit pas comme tout le monde. Affublée d'un fort strabisme et accessoirement synesthète - elle associe des couleurs aux sons, entre autres - elle grandit dans le monde mystérieux des cabinets d'ophtalmologie. Amblyopie, orthoptie, synoptophore - autant de termes étranges qui participent à façonner son regard, mais font d'elle un vilain petit canard. Sera-t-elle un jour princesse... sans lunettes ?
Et la magie opère : le regard se fait singulier ; apparaît alors un univers poétique où l'on rencontre un lion et un mouton, une strabologue violoncelliste et Deep Purple, et un drôle de serpent à lunettes...
Un récit entre blanc et pourpre, teinté du goût si particulier de l'enfance.
Un rhume ? C'est sûrement une pneumonie qui s'annonce. Un mal de tête ? Les prémices d'une méningite. Un trou de mémoire ? Un Alzheimer précoce... Et le narrateur enchaîne les visites chez les spécialistes, multiplie analyses et scanners. Le diagnostic est évident : Thomas est hypocondriaque. Mais combien de temps la femme de sa vie va-t-elle tenir le coup face à cet anxieux obsédé par sa santé ?
Nicole Delépine dénonce le basculement de notre système de santé dans le capitalisme financier et le despotisme bureaucratique, et explique que la convergence d'intérêts politiques et de lobbies médico-pharmaceutiques a conduit à une OPA sur le cancer. Dans ce livre de combat, elle appelle solennellement les citoyens à reprendre en main leur avenir et plus particulièrement dans le domaine de la Santé en luttant avec détermination contre la perversité des conflits d'intérêt.
A 24 ans, Raky quitte Paris pour poursuivre ses études universitaires au Québec. Au début de l'hiver 2004, à peine un an après son arrivée, elle se rend à l'hôpital pour un simple abcès dans le bas du dos. Elle devait rester cinq jours, elle y restera cinq mois. Suite à une négligence médicale, l'opération qui nécessitait une chirurgie mineure se soldera par une grave infection causée par la bactérie dite mangeuse de chair. Pour lui sauver la vie, il faudra l'amputer de la jambe gauche. Un drame pour cette jeune femme, passionnée de basketball et qui a connu une expérience de mannequin devant l'objectif d'Oliviero Toscani.
Raky passe par l'incompréhension, la colère et le désespoir, avant de parvenir à puiser au fond d'elle une énergie qu'elle ne soupçonnait pas. Malgré les difficultés de ce parcours "à cloche-pied", elle a su retrouver sa place dans la société, accepter sa nouvelle féminité et nourrir de beaux projets.
On les appelle les lunettes Google, les montres Apple ou Samsung, les bracelets Withings et Fitbit... Derrière ces objets du quotidien réinventés par de grands noms de la planète high-tech, la révolution est en marche.