Si les sciences de l'éducation ont bouleversé l'enseignement dans les années 1970, force est de constater que les méthodes qui en découlent ne sont plus adaptées. Leur application excessive, confinant parfois à l'absurde, coïncide avec l'étroitesse d'une hiérarchie soumise à un management brutal et le durcissement d'une administration fixée sur des objectifs de réductions des coûts. Devant cette impasse, les syndicats peinent à faire consensus tandis que les responsables politiques, déconnectés de la réalité, multiplient en vain les réformes. Quant aux parents, ils sont de plus en plus nombreux à surprotéger leur progéniture au détriment de la collectivité.
Conséquences: des professeurs à bout, une baisse du niveau d'exigence et des élèves peu enclins à faire preuve d'esprit critique ou à se confronter à l'effort et à la discipline - bref, une main-d'oeuvre idéale pour un marché ultra-libéralisé.
Forts de près de vingt ans d'expérience sur le terrain, en classe, Nicolas Gliere et Arnaud Fabre dressent le tableau d'une institution scolaire à vif et posent un diagnostic acéré, non sans humour, sur les raisons qui ont mené à son naufrage. Un essai corrosif pour rappeler que d'autres alternatives existent et qu'il est temps, plus que jamais, de s'engager pour l'avenir de l'école républicaine.
De Rédoine Faïd, on connaît l'histoire - son lent glissement vers
la « braquo-dépendance », ses inspirations cinéphiles, l'adrénaline,
la cavale, l'arrestation, la prison et les regrets. Sa réputation de
légende du grand banditisme doit beaucoup à ses deux évasions,
dont la dernière, en hélicoptère, lui vaut aujourd'hui d'être incarcéré
à Fleury-Mérogis, soumis à un isolement et à un régime carcéral
drastiques.
Lorsque Plana Radenovic le rencontre au parloir dans le cadre d'une
interview, Redoine Faïd cumule déjà plusieurs peines, pour près de
trente ans de réclusion criminelle. La correspondance présentée ici
est le fruit d'une amitié de papier qui court depuis trois ans, née
entre un homme destiné à vieillir en prison et une jeune femme
désireuse d'ouvrir une fenêtre sur cet « enfer gris ».
Comment survit-on à l'enfermement 22/24h, dans une cage en
béton de 9m2, sans aucun contact physique humain ni perspective
de liberté ? En entrant ainsi dans le monde de la prison - ce « trou
noir » relégué hors des villes, dans lequel chacun pourrait un jour
plonger - Plana Radenovic nous tend un miroir sans complaisance
de notre société et signe un document qui vient interroger le sens
donné à la peine carcérale et à la réinsertion des détenus.
Savez-vous que votre enfant peut vous être enlevé parce que vous l'aimez trop, parce que vous êtes en conflit avec votre conjoint, victime de violences ou simplement parce qu'un motif aura été "trouvé" par les services sociaux ?
Le placement d'un enfant est de plus en plus fréquemment décidé par la justice pour des motifs qui n'ont rien à voir avec un danger, et de très nombreux enfants sont retirés à leur famille aimante et bientraitante. Le placement des enfants est aussi la double peine des femmes victimes de violences conjugales, ou des enfants victimes d'inceste. La CIIVISE, le mouvement #metoo ont mis en lumière le faible poids de la parole des victimes.
Pour la première fois, une avocate dénonce ce fléau, à l'origine de véritables drames : le placement abusif d'enfants. À travers des récits de dossiers typiques et l'analyse des influences qui s'exercent sur un système judiciaire dépendant des services sociaux, elle pointe du doigt des dysfonctionnements majeurs affectant la protection de l'enfance. Dotée d'un budget de plus de 8 milliards annuels, l'intervention majoritaire d'acteurs du secteur privé introduit dans ce système socio-judiciaire peu contrôlé une inquiétante notion de rentabilité.
Appuyée par la contribution scientifique du Dr Salmon, docteur en médecine et docteur en sciences sociales et humaines, Christine Cerrada signe un document édifiant, véritable pavé dans la marre, qui dénonce une atteinte sans précédent à la liberté fondamentale de vivre en famille.
« Coralie Delaume nous a quittés le 15 décembre 2020, laissant derrière elle une famille, des amis et des camarades de combat bouleversés par la violence et la précocité de ce départ. Elle lègue une oeuvre riche mais malheureusement inachevée, car elle avait tant à apporter encore au débat public.
En octobre 2021, nous fondions l'Association des Amis de Coralie Delaume, dont le but est de faire vivre sa pensée et, plus largement, le débat intellectuel. Ce livre constitue le premier témoignage de nos travaux. De nombreux intellectuels, essayistes, journalistes, qui avaient participé aux journées et conférences organisées par notre association, ont accepté que leurs interventions soient publiées dans un ouvrage autour des thèmes de la souveraineté, de l'Europe et du peuple. Qu'ils soient tous ici chaleureusement remerciés d'avoir participé à cette oeuvre collective. »
On parle souvent des méfaits des écrans sur les enfants et les adolescents sans chercher à comprendre quelle place occupe aujourd'hui l'écran, et le smartphone en particulier, dans la vie et dans la perception du monde de l'enfant dès son plus jeune âge.
Etienne Liebig fonde son étude sur un constat aussi frappant que novateur : le smartphone a révolutionné le rapport millénaire du parent à son enfant, bousculant cette relation unique et intime pour s'immiscer comme un tiers permanent et intrusif dans la vie familiale. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'enfant est relégué à une place qui n'a jamais été la sienne. Selon l'éducateur, le "complexe de Bip" est ce délaissement généralisé de l'enfant au profit du smartphone, objet novateur indispensable à notre égocentrisme.
Cet ouvrage n'est ni une condamnation, ni la peinture du futur apocalyptique d'une civilisation tombée dansl e transhumanisme. Original et perspicace, il tend à montrer combien l'utilisation du smartphone chamboule la vie affective et cognitive de nos enfants sans que nous ne nous en rendions compte. A l'usage des parents et de tout adulte responsable et concerné par le véritable changement de société auquel nous faisons face !
Soley a trois mois lorsqu'on annonce à ses parents qu'elle souffre d'une tumeur au cerveau très rare. A seulement vingt-quatre ans, Chloé, jeune maman, bascule dans le monde du cancer.
Pendant six mois, Soley et ses parents vont vivre comme coupés du monde, enfermés dans une chambre à l'Institut Curie, à Paris. Une immersion brutale et totale dans l'univers du cancer pédiatrique, dont Chloé restitue le quotidien avec une acuité saisissante : les opérations, la chimiothérapie, sa détermination, mais aussi l'intensité douloureuse, stupéfiante, de tous les moments vécus avec Soley.
Comment affronter, éloignés de tous, cette expérience terrible où la limite entre combativité et obstination est si ténue ? Jusqu'où peut-on aller pour sauver son bébé ?
De ces mois d'amour fou passés auprès de sa fille guerrière, Chloé Duperrin tire un premier livre bouleversant, récit du lien inextinguible entre une mère et son enfant.
Parti d'une philosophie du sujet d'inspiration phénoménologique, suivie d'une tentative de refondation du marxisme, André Gorz (1923-2007) devait rencontrer le mouvement écologiste. L'écologie, cependant, ne peut qu'être politique, plus radicale que celle qui est défendue par les courants qui entendent se limiter à la protection de la nature. L'écologie politique naît d'une protestation spontanée contre la destruction de la « culture du quotidien » qui constitue notre milieu de vie.
L'exigence de libération implique une dimension écologique, mais à partir d'une critique du capitalisme, de la rationalité économique devenue envahissante, et d'une réflexion novatrice sur les conséquences des « métamorphoses du travail ».
Par le réenracinement de la théorie critique dans une phénoménologie appliquée, l'oeuvre de Gorz représente une entreprise unique dans la pensée contemporaine.
« Une époque de superstition est celle où les gens imaginent qu'ils en savent plus qu'ils n'en savent en réalité. En ce sens, le XXe siècle aura été certainement exceptionnellement riche en superstitions, et la cause en est une surestimation de ce que la science a accompli - non pas dans le champ des phénomènes relativement simples où elle a certes été extraordinairement efficace, mais dans le domaine des phénomènes complexes ; car dans ces derniers, l'application des techniques qui ont si bien réussi essentiellement dans les phénomènes simples s'est révélée très déroutante. »
Lorsqu'on ignore sa propre ignorance, cela fait des dégâts. Chacun pense savoir plus et mieux que les autres ; mieux les connaître qu'eux-mêmes ; pouvoir les conduire à leur place vers leurs véritables intérêts. L'intolérance est le produit de cette prétention aux certitudes, qui n'est rien d'autre qu'une croyance et la pire de toutes. Expression même de l'obscurantisme, elle est le socle commun de tous les totalitarismes, avec toutes les horreurs qui les accompagnent.
Les premiers champs d'intérêt de Michel Foucault - la folie, la naissance de l'asile, et de la clinique - peuvent paraître bien éloignés du droit. Pourtant, l'étude des institutions qui, de l'hôpital général à la prison, ont « traité » malades et miséreux, fous et débauchés, vagabonds et délinquants, conduit à réinterpréter ces gestes dont l'habitude nous a fait oublier l'étrangeté : enfermer pour enfermer pour guérir, discipliner pour intégrer, exclure pour inclure...
Raoul Vaneigem annonce le mouvement des occupations de Mai 68 en publiant son Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations à l'âge de 33 ans. Situationniste aux côtés de Guy Debord, il reprend sa liberté en 1971 et creuse depuis le sillon d'une oeuvre atypique, toujours à la recherche d'un point de jonction entre poésie et politique. Il permet de réfléchir aux apories d'un siècle révolutionnaire qui devait apprendre à renoncer à la violence avant de réinventer une place pour l'utopie.
Revendiquant la passion de vivre pour unique boussole, il veut placer la gratuité, la jouissance et la générosité au centre de tout projet de société. Le lire, c'est s'engouffrer dans un labyrinthe où l'irrévérence le dispute à l'espérance, loin des impasses de l'époque. C'est surtout découvrir une ode à la joie comme remède à la résignation et condition de l'action.
La participation massive des femmes aux révolutions au Moyen-Orient et au Maghreb a conduit à un changement de leur image dans l'opinion publique et les médias occidentaux. Mais l'occidentalocentrisme, fondé sur le primat de la différence, continue d'encombrer certains discours féministes.
Explorant la question des femmes et du pouvoir en islam avec une attention particulière portée au Moyen-Orient, Azadeh Kian offre un aperçu de quatre périodes historiques : l'avènement de l'islam, la période médiévale, l'époque moderne et contemporaine.
L'histoire des sociétés à majorité musulmane montre en effet que les femmes y jouissaient de l'autorité tant du fait de leurs connaissances religieuses que poétiques, littéraires, scientifiques ou encore politiques et militaires. Elles ont tenté d'influencer, de contester ou de subvertir la structure sociale dominée par les hommes, que les lois islamiques ont consolidée.Ce n'est donc pas l'islam qui entrave l'émancipation des femmes, mais son instrumentalisation par des hommes qui visent à conserver privilèges et pouvoirs. Ne faut-il pas dès lors rejeter la lecture figée et traditionnaliste du Coran et réinterpréter les textes sacrés et les lois islamiques ?
À travers l'historicisation et la contextualisation de l'islam, des militantes féministes et des droits des femmes ont ouvert des exégèses coraniques et jurisprudentielles aux lectures et interprétations alternatives visant à rétablir l'égalité entre les hommes et les femmes. Cet essa
1. Quels sont les enjeux des élections européennes ? Le Parlement européen a-t-il de vrais pouvoirs ?
2. Qui, concrètement, décide de la politique européenne ?
3. L'Europe est-elle dirigée par le couple franco-allemand ?
4. Qu'est-ce qui ne va pas avec l'économie grecque ?
5. L'exemple du Portugal ne démontre-t-il pas qu'il est possible de retrouver de la croissance économique tout en appartenant à la zone euro ?
6. L'harmonisation fiscale et sociale est-elle possible au sein de l'Union européenne ?
7. Pourquoi tant de pays européens sont-ils tentés par le populisme ?
8. Peut-on sortir de l'euro ? Et si oui, à quoi cela servirait-il ?
9. Pourrait-on démocratiser l'Union européenne en changeant les traités ?
10. La France doit-elle faire comme le Royaume-Uni et quitter l'Union européenne via l'article 50 du TFUE ?
(+1) Quelle est la vision de l'Europe d'Emmanuel Macron ?
Personnes âgées ou en perte d'autonomie, en situation de fragilité, parfois de dépendance, toutes sont au coeur du quotidien de Dafna Mouchenik, directrice d'un service d'aide à domicile parisien dont la seule règle est : n'abandonner personne ! Pas simple, lorsque l'on connaît les difficultés du métier : faibles rémunérations, problèmes de recrutement, manque de moyens, situations périlleuses, parfois franchement dangereuses, et politiques publiques peu adaptées à un travail qui nécessite temps et sur-mesure... Autant d'obstacles qui s'ajoutent à un travail colossal et chronophage, invisible et pourtant vital.
Après la réflexion, place à l'action ! Portée par les récits - souvent cocasses, toujours empreints d'humanité - de Madame "Je n'ai besoin de rien" ou de Monsieur "Je vous donne ma liste de courses par la fenêtre", Dafna Mouchenik s'engage sur plusieurs propositions pour faire reconnaître l'un des secteurs les plus mésestimés du médico-social et saluer le travail quotidien des professionnels de l'aide à domicile.
Un livre tendre et revigorant, qui vient interroger l'aspiration quasi unanime à finir sa vie chez soi.
L'oeuvre d'Orwell est consacrée à la recherche des conditions politiques et morales d'un "socialisme démocratique" conforme à la tradition civique des "gens ordinaires" et de la common decency, et à la critique radicale de ses falsifications."1984" sera ainsi la description de cette volonté totalitaire de destruction de l'esprit, établie sur le "novlangue" et la "doublepensée", les fondements modernes de la domination.
« La jurisprudence est la philosophie du droit, et procède par singularités, prolongement de singularités », disait Gilles Deleuze (1925-1995). La philosophie sait penser la loi. Mais le droit ne se laisse pas réduire aussi facilement. Ce prodigieux meccano impose son jeu à la pensée et s'offre ainsi comme un modèle possible, inventif et foisonnant, rigoureux pourtant, souverainement indifférent au jugement
Paul Ricoeur a tenté une réhabilitation du politique par le souci accordé au droit. Il s'agit pour lui à la fois de faire crédit à la capacité des sujets a viser un bien commun et de tenir compte de la fragilité tant des personnes que des institutions.
Ces deux orientations s'entrecroisent dans une pratique du jugement qui interprète le juste dans la singularité des situations, tranche et distribue ce qui revient à chacun et contribue à reconstruire un lien social possible.
L'éthique politique de Jean Calvin (1509-1564) est à la fois une éthique religieuse, inspirée par le puissant mouvement réformateur de Luther, et une éthique de la Loi morale, soucieuse d'instruire un nouveau rapport au droit et à la cité.La manière même dont Calvin énonce le rôle ambigü de l'Eglise, lieu de libération mais aussi instrument de contrôle social, est révélatrice de sa visée critique et constructive, comme de ses propres limites.
Journaliste et sympathisant cégétiste, Jean-Bernard Gervais intègre les rangs de la Confédération générale du Travail fin 2016, comme conseiller en communication. La Confédération vient de perdre la bataille contre la loi Travail, menée par son tout nouveau secrétaire général, Philippe Martinez.
Pour le conseiller en com' qui se pense alors au plus près de ses convictions, l'illusion sera de courte durée. Au siège de la CGT, à Montreuil, se côtoient des « camarades » sans morale, des militants nostalgiques et des opportunistes sans états d'âme, évoluant dans un climat de crainte et de jalousie. Durant deux ans, il sera ainsi le spectateur impuissant de la lente mais inexorable perte de vitesse de la CGT, grevée par ses échecs consécutifs - les ordonnances Macron et la réforme de la SNCF - et spoliée de sa place de premier syndicat de France au profit de la CFDT. Sur le terrain du combat social, force est de constater que la lutte se fait désormais ailleurs, au sein de corporations et de secteurs mieux organisés et plus déterminés, bien éloignés des querelles et mesquineries de la direction de la Confédération.
Le diagnostic corrosif d'un militant désabusé, sur les pathologies qui rongent ce qui fut le fer de lance du mouvement ouvrier, devenu aujourd'hui le royaume d'un seul homme : Philippe Martinez.
Elinor Ostrom est la première femme à recevoir le prix de la Banque de Suède dit "Nobel d'économie" en 2009. Cet accomplissement vient couronner une vie de travaux consacrés
à la notion de "communs" : des organisations sociales qui gèrent collectivement des ressources en se donnant leurs propres règles. Son oeuvre foisonnante montre comment ces formes d'auto-gouvernement sont souvent plus à même de préserver les biens communs que l'Etat ou le marché seuls.
A l'heure des crises sanitaires, écologiques et sociales, cette première monographie en langue française consacrée à Elinor Ostrom vient ainsi réparer une injustice et provoquer le débat sur un dépassement du clivage public-privé, initiant un profond renouvellement de la pensée économique, sociologique et par-dessus tout politique.
Où est passé notre temps de cerveau disponible ? Telles des mantes religieuses, Facebook, Twitter, Instagram et autres ont lentement rongé nos capacités d'attention jusqu'à les monopoliser. Nous passons 608 heures par an sur les réseaux sociaux, soit un peu plus d'une heure et demie par jour ! Pour reprendre les propos de Sean Parker, l'ex-président deFacebook, les réseaux sociaux exploitent « une vulnérabilité de la psychologie humaine ». Non seulement nous leur sacrifions une bonne partie de nos journées, quitte à négliger certaines de nos autres activités, mais nous les laissons infléchir en profondeur les comportements que nous adoptons dans la vie réelle. Combien d'entre nous, par exemple, ne peuvent s'empêcher, lors d'un dîner au restaurant, d'immortaliser le moment sur Instagram ? Du deuil d'un proche à la venue au monde d'un bébé, aucun instant ne saurait désormais échapper au prisme des réseaux sociaux. Le cogito ergo sum n'est plus en phase avec l'époque : pour être, il ne s'agit plus de penser mais d'exister sur les réseaux sociaux, quel qu'en soit le prix. Une enquête féroce et caustique qui dépeint avec acuité les sept péchés capitaux des réseaux sociaux : hypernarcissisme, paresse, impudeur, haine, associabilité, infobésité et dépendance.
« Vous remplissez, seul, les fonctions que deux adultes ont habituellement déjà du mal à remplir. Voici une liste non exhaustive de toutes ces fonctions (valables au masculin comme au féminin) : baby-sitter, enseignant, psychologue, taxi, infirmier, organisateur d'événements, responsable logistique, blanchisseur, technicien de surface, gouvernante, pédiatre, cuisinier, pâtissier, policier, juge, conseiller, coach, décorateur, clown, animateur, bricoleur, doudou, punching-ball, thérapeute, directeur administratif et financier, conseiller d'orientation, serveur, médiateur auprès des professeurs, des copains et copines, des petits copains et petites copines... à vous de compléter.
Horaires de la mission : de 0 h à 24 h.
Jours de repos : aucun. »
En 2014, on comptait une famille monoparentale sur quatre en France. Être parent « solo », c'est devoir ne compter que sur soi-même, au jour le jour, pour faire face aux responsabilités d'un foyer. Un véritable handicap - moral, affectif, logistique, financier et matériel !
Des premières dents de Choupi qui vous laissent exténué aux premiers chagrins d'amour de Choupinette, Anne-Catherine Sabas se penche avec bienveillance et humour sur le sort de ces familles, grandes oubliées de la littérature pratique. Comment réapprendre à vivre après un deuil ? Comment réorganiser son quotidien ? Que dire, que taire à ses enfants ? Pourquoi est-il indispensable de vous entourer ? Quid de votre vie amoureuse ? Quels recours lorsqu'il faut entamer une
On le sait : la prison est devenue une école de la criminalité. Incarcérés pour des délits mineurs, nombreux sont les détenus à récidiver, alors que la prison devrait, au contraire,donner à des individus coupables envers la société les moyens de se réhabiliter et de trouver leur place dans la collectivité. Or, une prison qui enferme, surveille et infantilise peut-elle préparer à la sortie ?
Loïk Le Floch-Prigent plonge aux racines du problème pénitentiaire français pour en délinéer les causes - des prisons surpeuplées, soumises au diktat du tout sécuritaire, fermées à tout contact extérieur - et trouver la voie de sa résolution dans les exemples étrangers et les initiatives locales déjà existantes.
Le double regard de l'industriel et de l'ancien détenu sur l'urgente refonte du système carcéral français, analysé et commenté par plusieurs acteurs de terrain : directeurs de prison et de centres de réinsertion, éducateurs, aumôniers et magistrats.
Témoin capital de notre siècle, Hannah Arendt n'a céssé de construire son oeuvre sur les rapports entre « l'Etre et le Citoyen » et l'actualité du Monde. Comment aurait-elle fait autrement puisque l'Histoire, s'est confondue avec sa propre vie.
Penseur de notre temps, elle a reconnu la fragilité de l'homme.
Mais elle a aussi montré sa capacité à imposer un sens à sa vie sociale et morale grâce aux exprériences fondamentales de la vie publique.