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Géraldine Kosiak
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" j'ai peur de toutes ces filles dans les magazines " " j'ai peur de ceux qui ne me regardent pas quand ils me parlent " j'ai peur de l'histoire qui se répète " " j'ai peur...
En 88 peurs - chacune accompagnée d'un dessin à l'encre - géraldine kosiak trace un autoportrait sincère et vengeur. tour à tour drôles, tragiques, dérisoires ou cosmiques, ces peurs jaillissent et renvoient dos à dos les conventions et la raison. un carnet intime sous forme d'inventaire universel.
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" avec l'âge, je ne cherche pas à ce que tout ait un sens " avec l'âge, j'aime assez ne rien comprendre aux nouvelles technologies " " avec l'âge, j'ai du mal à me taire " " avec l'âge...
" quinze ans après son premier livre (j'ai peur), géraldine kosiak reprend la forme de son inventaire fétiche - une phrase et un dessin - pour souligner, sans complaisance, les marques du temps. tout y passe : le corps, le décor, la france, audrey hepburn et le père noël. une traversée du réel en diagonale, un voyage spatio-temporel et poétique.
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Catalogue est un carnet de croquis qui rassemble des milliers de dessins, précis et étranges, répertoriés et référencés, clin d'oeil au catalogue (Manufrance), à l'Encyclopédie (de Diderot et d'Alembert) et aux carnets dessinés (Edward Lear ou bien Léonard de Vinci).
Géraldine Kosiak nous offre ici une représentation de la réalité où tout est filtré à trave rs le dessin, un répertoire d'images où se côtoient des hommes à moustaches et des poissons d'eau douce, des ombres chinoises et des armes à feu, des poupées et des aspirateurs...
De petits textes évoquant la genèse du livre, les impressions de l'auteur (« Arriver à ce qu'un livre n'ait pas de début, de centre et de fin. Une succession de moments extraordinaires, précis. Avoir pour ambition un genre qui n'existe pas... Des dessins qui apprennent à voir. ») font de ce Catalogue un journal de bord à la fois intime et ouvert sur le monde.
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Mon frère est pêcheur.
Un pêcheur d'eau douce, un pêcheur de rivière. Comme mon père, mon grand-père et certainement tous mes ancêtres. Allez savoir pourquoi.
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j'arrivai le 5 octobre 2005 à 11 heures du matin.
le temps était maussade, il le resterait. a partir de là, mon parcours allait dessiner des chemins fantaisistes et biscornus. de tokyo à kyoto, en passant par takayama, nara, furukawa ou le mont koya. rien d'une ligne droite. et pourtant.