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Giraud Moebius Jean
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Créée entre 2000 et 2010, l'auto-fiction dessinée de Moebius se découpe en 6 tomes, déroulant un scénario improvisé dans le monde aride du désert B.
Entouré de ses personnages fétiches, l'auteur lui-même nous invite à parcourir son univers drôle et métaphysique, oscillant sans prévenir entre gags et discussions philosophiques, se jouant du format et des conventions.
Confronté à ses versions plus jeunes autant qu'a son inévitable disparition, Moebius explore son espace de liberté créative - symbolisé par un bunker au milieu du désert. Le dessin prend vie et conscience, devenant l'antichambre du rêve et de l'imagination. Et comme dans un rêve, les symboliques mystérieuses et les situations les plus absurdes s'enchaînent délicieusement, nous attirant dans les tréfonds moebiusiens de l'inconscient...
Cette capacité à jouer avec les limites de la réalité a fait de Moebius un artiste unique en son genre, prêt à livrer généreusement aux lecteurs et lectrices ses plus intimes réflexions, le tout enrobé d'une bonne dose d'humour (que ses personnages ne manquent pas de critiquer.) Inside Moebius joue avec les codes de la bande-dessinée pour mieux y retourner, et fourmille de petits secrets et révélations : à lire ou à relire, pour connaisseurs ou néophytes, cet incontournable récit nous rapproche un peu plus du coeur créatif de Jean Giraud Moebius -
Cette série utilise la technique narrative de la BD pour tenir une sorte de journal intime où l'auteur laisserait son humeur créative vagabonder librement au gré de ses méditations ou des événements petits ou grands qui traversent sa vie.
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La première apparition du Major Grubert se perd dans la nuit des temps... le problème, c'est qu'on ne s'est pas très bien à quel moment de la nuit l'événement a réellement eu lieu... était-ce d'ailleurs la nuit ?..les temps étant ce qu'ils sont de par l'univers, on doute que la notion de nuit et de jour y subsiste, à moins d'adopter l'hypothèse de la lumière divine et de son ombre portée... Et c'est vrai qu'en se drapant d'éternité le major prête à une sorte d'olympe new-age où la magie du désir côtoie l'abîme déprimant de la satisfaction lasse. Par bonheur, Moebius en s'attelant à la tâche impossible de rendre compte de ces déambulations aléatoires, nous permet d'entrevoir l'univers spatial du rêve où le temps de la nuit est aveuglé par la lumière d'un soleil exclusivement onirique. Car en effet, c'est de rêve qu'il s'agit là... uniquement de rêve.
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