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Guillaume Chauchat
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Une histoire pour les enfants qui finit mal ? Voilà qui n'est pas banal. Mais qu'en pensent les intéressés ? C'est ce que s'est demandé Guillaume Chauchat une fois terminée son histoire courte de poussins musiciens que le roi Lion jette dans une marmite bouillante parce que leur musique ne lui plaît pas. Maman Poule et Papa Crocodile semblent avoir perdu leurs petits protégés pour toujours. Alors huit vrais enfants, âgés de cinq à huit ans, ont proposé des suites et de nouvelles fins à ce tragique récit. Et Guillaume Chauchat a mis ces nouveaux récits en images.
Car les jeunes scénaristes, non seulement ne se sont pas laissé désespérer par l'horrible sort des petits poussins, mais au contraire ont fait preuve d'une imagination débridée, sans concession et surtout extrêmement drôle. Un album jubilatoire et joyeux ! -
Jean rêve d'Amérique. Jane fantasme la France. La petite Jeannie, elle, veut une nouvelle famille. Jean est écrivain, procrastinateur professionnel, toujours sur le point de quitter Paris pour vivre la vraie vie, celle où il est Américain. Un soir, il tombe sur Jane, une Américaine qui rêve depuis toute petite de la France. Ce français un peu loser l'enchante, une parenthèse sublime s'ouvre dans leurs existences, au point de jonction exact de leurs imaginaires. Neuf mois plus tard, Jeannie nait sur le sol américain. "Je suis un américain" est un récit choral, entremêlant les rêves, les fantasmes, et les futurs de ces trois personnes. Avec un dessin d'une immense maîtrise et une mise en scène aussi précise qu'inventive, Guillaume Chauchat ausculte le rêve américain à sa façon, sa face lumineuse, celle du fantasme, des illusions de jeunesse et des jeux d'enfants. On ne sait si l'Amérique existe réellement ailleurs qu'au cinéma, sur les toiles où se projettent des baisers d'acteurs. Mais Guillaume Chauchat la porte avec lui, en lui, et nous embarque dans un long rêve lucide, jouant sous nos yeux avec une matière dont on ne sait si elle est rêve ou vérité. Et finalement peu importe ou, plutôt, à chacun de choisir.
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"Un nisou c'est avec le nez, un pisou c'est avec le pied. Un doigt-de-pisou c'est avec l'orteil, un fissou c'est avec la fesse. Un bisou c'est avec la bouche." Un lisou c'est pour celles et ceux qui aiment les livres et les bisous.
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Mais où a-t-elle donc pu passer, cette chenille que Jean avait pourtant soigneusement gardée dans une boîte ? Le jeune Jean, entre rêve éveillé et réalité onirique, mène une drôle de vie, double. Celle du jour, où il faut se lever, se brosser les dents, aller à l'école, prendre le goûter en écoutant de la musique, en somme une journée normale. Et celle qui commence à la nuit tombée, lorsqu'il ferme les yeux, allongé dans son lit. Toutes les nuits, dans ses rêves, sa maison s'anime et le petit garçon peut communiquer avec elle, du plus petit objet qu'elle abrite aux murs qui la composent. Mais depuis que cette chenille demeure introuvable, tout se met à disparaître au fil des nuits, des meubles aux objets qui lui sont les plus précieux. Jean est très inquiet... Un doute plane, est-ce que tout finira par disparaître ? Difficile, cependant, de régler ce problème de disparition quand l'enquête ne peut se faire qu'au moment du sommeil. "Que se passe-t-il ? Pourquoi suis-je seul ? Pourquoi les objets parlent-ils ? Comment puis-je tenir cette larme dans ma main ?" Autant de questions que se pose Jean alors qu'il découvre qu'on peut faire ce que l'on veut en rêve, et que le vide n'est pas la porte de la peur mais la porte ouverte à tous les possibles.
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Fesse - Culligrammes et filles de fer est un livre de calligrammes. De cul !
Rappelons-en d'office aux élèves distraits la définition (en remerciant Wikipedia) : « Un calli-gramme est un poème ou un mot dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte. » Qu'en est il donc de Fesse ?
Il est donc ici bien question de fesses, de vagin et de popotins. Mais - rassurons la bourgeoisie effarouchée - sous la forme la plus chic et raffinée qui soit : Guillaume Chauchat dépasse aisé-ment la représentation gênante de turgescences obscènes d'un trait de plume virtuose et facé-tieux. En contrepoint des calligrammes, le livre propose également des photos de sculptures de Chauchat, qui façonne de curieuses Venus callipyges en fil de fer.
Ludo-pornographique, Fesse est une invitation au jeu : l'émoi se cache. Mais ou` ? Ah oui, là : je le vois se dresser ! La récompense est à la hauteur de l'enjeu.
Comme le dit si bien Lao Tseu : « Quand le sage montre la Lune, le sot regarde le doigt. »
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Un vagabond chantant du blues, un couple d'amoureux sur un banc, un suicidaire au bord d'une falaise... Courtes saynètes, poésies visuelles, personnages qui se croisent et se recroisent pour former la toile de fond du livre : l'introduction s'achève, le récit peut commencer.
Un enfant est dans son lit, à la veille de ses sept ans. Demain, son père l'initiera au rituel qui fait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une formule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie. La pression est grande sur les épaules du petit bonhomme. Souhaitons-lui d'éviter le désastre ! Qu'adviendrait-il de lui s'il n'y arrivait pas ? Ou pire, si, par quelque étrange hasard, il n'arrivait à rien d'autre que de transformer l'or en caoutchouc ?
Il se passe des choses est le premier mouvement d'un triptyque élégant et délicat sur le poids du destin familial. On y découvre le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l'économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d'un Steinberg ou d'un Sempé.
Personnages attachants, drôlerie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.
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Il se passe des choses Tome 2 ; j'ai fini dans un vase !
Guillaume Chauchat
- 2024
- 29 Novembre 2013
- 9782919242191
Dans le précédent tome, nous avions lu comment le père de Samson le magnifique l'avait initié au rituel qui faisait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une for-mule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie. Et nous avions assisté au dé-sastre : écrasé par la pression, il n'avait rien pu faire d'autre que de transformer la fameuse pièce d'or en une balle de caoutchouc. Ce deuxième tome reprend l'histoire plusieurs années plus tard. Samson a appris à maîtriser son caoutchouteux pouvoir, il est devenu magicien. Cette fois, c'est aux affres du mensonge et du couple qu'il va être confronté ; et c'est en suivant les pas d'un vagabond alcoolique et d'un chanteur taci-turne que nous découvrirons cette relecture du mythe de Samson et Dalila.
Même s'il peut parfaitement se lire de façon indépendante, ce livre est le deuxième mouvement du triptyque Il se passe des choses (Sélection Noël Télérama). On y retrouve avec bonheur le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l'économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d'un Steinberg ou d'un Sempé. Personnages attachants, drôle-rie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.
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Courtes saynètes, poésies visuelles, personnages qui se croisent et se recroisent forment la toile de fond de Il se passe des choses, tryptique que clôt aujourd'hui Guillaume Chauchat.
Le premier opus mettait en scène un enfant à la veille de ses sept ans. Initié par son père au rituel qui faisait la fortune de sa famille : une formule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie... Nous avions assisté au désastre : écrasé par la pression, il n'avait rien pu faire d'autre que de transformer, par quelque étrange et hasardeuse déformation, la fameuse pièce d'or en caoutchouc. Dans le deuxième livre, devenu adulte et ayant appris à maîtriser son caoutchouteux pouvoir, l'enfant devint magicien. Et cette fois, c'est aux affres du mensonge et du couple qu'il était confronté, dans une relecture brillante, concise et élégante, du mythe de Samson et Dalila. Dans ce troisième tome, cette fable sur le poids de l'héritage se clôt par un retour aux origines de la saga : la véritable histoire de l'ancêtre ayant « trouvé » la pièce et la formule magique nous est révélée. Héritier moderne de Saul Steinberg pour le dessin et d'Alexandre Calder pour la sculpture, Guillaume Chauchat explore depuis quelques années les possibilités de la ligne, tant avec l'encre et la plume qu'avec sa pratique de la sculpture en fil de fer. Son univers est peuplé de signes et de symboles, matérialisant la pensée et les sentiments. Toujours poétique et délicat, il est un fier représentant du dessin d'idée qui avait peu à peu disparu du paysage.