À l'écoute de ses émotions et de ses sentiments, l'auteur regarde intensément ce qui l'entoure et découvre l'essentiel pour lui : l'amour, la liberté, la nature...
L'essentiel, nouveau volet du travail autobiographique de Laurent Bonneau, nous invite à le suivre dans ses réflexions sur la vie.
Un fils porte un regard sur la relation qu'il a avec son père ; sur cet homme dont il espère la reconnaissance ; sur lui-même, devenu père à son tour.
Le regard d'un père est le travail le plus personnel de l'auteur, un récit où l'émotion contenue au fil des années se libère avec pudeur et sincérité.
« Un bel hommage à l'amitié... ».
Cinq amis d'enfance décident de se retrouver dans une maison louée en bord de mer. Un week-end à les suivre dans leurs déambulations, leurs pensées et leurs aspirations. Ils rigolent, jouent, discutent, et se remettent en question, faisant le bilan de leurs vies. À un moment où leurs vies atteignent un chiffre rond, ils font le bilan, se confient, rient et se questionnent. Heureux de se revoir, ils échangent sans pudibonderie leurs points de vue de jeunes adultes sur leurs vies. Entre humour et confessions, blagues et questionnements, un voyage graphique au coeur de retrouvailles.
Un garçon de 21 ans remettant en question ses conditions de vie en Afrique subsaharienne, son éducation, son pays...
C'est sur ces notes que débute ce recueil graphique de courtes histoires sensibles, entremêlant déambulations et pensées intérieures présentées sous forme de témoignages. Abordant les questions de repères, de divisions, et de pouvoir, jusqu'à tenter d'effleurer l'essence de cette terre hors du temps, cette bande dessinée vient nous rappeler comme l'on dit dans la tradition Mossi, que "C'est la terre qui est finalement propriétaire de l'homme".
Après le thriller Metropolitan, Laurent Bonneau se lance dans le récit intimiste avec Douce pincée de lèvres en ce matin d'été.
Max est un jeune entraîneur de tennis de table de haut niveau. Quelques jours avant une compétition importante en Chine, et au lendemain de sa rupture amoureuse, le jeune coach va se perdre dans ses réflexions sur le sport, la réussite, et les relations humaines. Au plus près de sa perception, nous voyageons au sein de cette journée au temps dilaté, emportés par des couleurs envoûtantes et les mouvements que Laurent Bonneau, d'un trait affirmé, rend avec une grande maîtrise.
Laurent Bonneau nous livre avec pudeur le premier jour du reste de la vie de Max.
Une histoire sur nos icebergs et sur le désir de ne pas sombrer sous la surface.
Lorsque Benjamin se réveille à l'hôpital à la suite d'un accident de voiture, il apprend que sa femme est dans le coma. Les nouvelles des médecins ne sont pas bonnes. Les semaines passent sans le moindre espoir. Benjamin se raccroche peu à peu à l'image de cette inconnue allongée sur la plage qu'il a photographiée avant le drame. Qui est-elle ? Comme un appel à la vie, il décide de partir à sa recherche. Mais comment la retrouver ? Et comment ne pas se noyer dans cette culpabilité ? Ne pas se voir en traître ? S'autoriser à prolonger sa vie quand celle de sa femme est suspendue ?
Une plongée dans les eaux brûlantes du crime !
Dans les rues d'une petite station balnéaire, les putes tombent comme des mouches. Un premier cadavre, atrocement mutilé, est découvert, puis un second, brûlé au chlore. La série, pourtant, ne fait que commencer.
Ethan, jeune ingénieur forage pour une compagnie pétrolière multinationale, reçoit une proposition de poste dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège. Un gisement de pétrole y aurait été découvert, et une nouvelle plateforme pourrait y être érigée. Il quitte donc Paris pour le cercle polaire, pour un premier voyage d'acclimatation, afin notamment de rencontrer des géophysiciens déjà sur place. Au contact de la population locale, Ethan va se trouver confronté aux risques que représente un tel projet... C'est un voyage poétique et contemplatif, basé sur la philosophie d'Arne Naess (1912-2009), fondateur, très populaire en Scandinavie, du mouvement de l'écologie profonde (Deep Ecology). Cette dernière est conçue en opposition avec celle qu'il considère comme étant "superficielle" : c'est-à-dire l'ensemble des mesures prises par les Occidentaux ayant pour seul but d'améliorer leur niveau de vie, sans reconsidérer de manière significative la place de l'homme au sein de la nature.
L'écologie profonde a pour objectif le rejet de la vision de l'homme-au-sein-de-l'environnement en faveur d'un égalitarisme biosphérique. Les intérêts de la nature doivent parfois passer avant ceux de l'homme, sans pour autant que ce soit une négation radicale de l'humanisme. Le terme d'écologie profonde a été introduit pour la première fois en 1973.
Florent a perdu sa femme beaucoup trop jeune. Il a tenté d'élever seul sa trop petite Lilie, maladroitement ou certainement pas assez. Et Florent et sa fille se sont perdus à leur tour. Elle l'a laissé encore plus seul pendant 20 ans. Aujourd'hui, à 70 ans, il n'a qu'un souhait, il veut la retrouver avant de mourir ; sa Lilie qui vient maintenant le voir presque tous les jours, mais qu'il ne reconnaît plus. La maladie lui vole la mémoire pour le laisser toujours plus seul. Alors il cherche sans relâche, en vrac, dans les bribes de trop vieux souvenirs. Florent n'abandonnera plus ; un voyage en Alzheimer.
Rêves syncopés, l'album signé par Mathilde Ramadier et Laurent Bonneau sur la fi gure marquante de la musique électro, Laurent Garnier. À travers ses propres mots, un très bel hommage à la techno, au plaisir d'être seul derrière ses platines et de voir la salle en transe. De Manchester à Berlin, quelques repères biographiques suffi sent, le reste est affaire de sensation, d'émotion. Bonneau a trouvé son sujet de prédilection : seuls son graphisme et ses couleurs pouvaient envoûter le lecteur comme le fait cette musique.
Une symbiose impressionnante !
Fin d'un suspens palpitant pour ce thriller contemporain.
Ni l'inspecteur Revel, ni Alexeï n'avaient remarqué Marc Fourot dans le métro il y a huit ans.
Vincent Revel n'a d'ailleurs pas plus su voir le mal-être de son fi ls, tout comme Alexeï celui de sa soeur.
Aujourd'hui l'enquête touche à sa fi n. Les derniers morceaux du puzzle se mettent en place.
Mais arrivés au terme de leur voyage, ils ne constateront que trop tard les conséquences de leur aveuglement, de leur déchéance.
Terminus : La folie !
Un beau matin de mai, l'inspecteur Vincent Revel sauve la vie d'Alexeï, foudroyé par un malaise sur la ligne 6 du métro parisien. Aucun des deux n'a remarqué Marc, passager anonyme parmi tant d'autres. Huit ans plus tard, les métros continuent de rouler. Vincent enquête sur le meurtre d'un joaillier ; Alexeï a fait fortune dans l'informatique ; Marc vit très mal son licenciement. Une fois de plus, les lignes de leur vie vont se croiser - reste à trouver à quelle intersection ! Tous trois sont montés à bord de la rame de la déchéance humaine. Qui saura en descendre avant son terminus, la Folie ?...
Alexeï était comme un fils pour l'inspecteur Vincent Revel, depuis que ce dernier lui avait sauvé la vie dans une rame de métro, voilà huit ans. Mais les deuils et le temps ont fait leur office, et Vincent n'a pas vu son "enfant" s'éloigner. Il n'a pas vu que sa florissante entreprise informatique n'était que la couverture d'un trafic de narcotiques. Pas plus que, ce fameux jour dans le métro, il n'avait vu Marc. Marc, dont le nom ressurgit inopinément, au beau milieu d'un dossier lié à l'assassinat d'un autre parrain de la drogue. Pour Vincent, il est grand temps d'ouvrir les yeux, et d'assumer les conséquences de son aveuglement !
Trois hommes. Un métro. Une seule issue.