États-Unis, années 80. Une vieille dame souffrante arpente le quai d'une gare désaffectée. Elle revient sur des lieux chargés de souvenirs. Car ici même, autrefois dans les années 30, elle a été une jolie jeune femme. Elle a rencontré un homme à la laideur exceptionnelle. Un homme très connu comme animateur radiophonique et dont la voix chaude et séduisante le fait passer pour un play-boy ! Pour cacher sa disgrâce, il vit dans un coin perdu. La jeune femme, elle aussi, fuit quelque chose : la mort tragique de sa soeur jumelle. C'est l'histoire de cette rencontre entre deux personnages que le destin a marqués irrémédiablement, l'un par la laideur, l'autre par la folie. Chacun délivrera l'autre de ses démons. Leçon d'humanité, de tolérance, cette histoire fait du bien à l'âme et révèle en Marc Malès la dimension d'un romancier en images.
Début des années 1900, aux États-Unis. Owen Brady, photographe, s'est spécialisé dans la prise d'instantanés représentant des portraits d'enfants. Ils ont tous en commun le fait de venir de milieux défavorisés et d'être, malgré leur âge, obligés de gagner leur vie. Soutenu par le NCLC (National Child Labour Committee), voilà plus de quatre ans qu'il parcourt le pays dans le but de dénoncer le scandale de l'exploitation de ces jeunes travailleurs. Mais ce combat, il le livre aussi pour lui-même : Owen a été l'un de ces enfants. Sa jeunesse lui a été volée par le travail forcé et les mauvais traitements que lui infligeaient ses parents. Ces cicatrices mal refermées ont fait de lui un écorché vif, en lutte contre toutes les formes d'injustices...Dans ce somptueux album au format à l'italienne et entièrement réalisé au lavis, Marc Malès nous livre une histoire bouleversante et humaniste, inspirée de la vie du photographe Lewis Hine, dont les reportages pour dénoncer les conditions de vie dans les taudis new-yorkais de la fin du XIXe siècle sont restés célèbres. Un très bel hommage au combat et au travail de cet artiste engagé, dont la reconnaissance s'est malheureusement faite bien trop tard.
Un ancien Tohu Bohu réédité dans un nouveau format !
Etats-Unis, 1980 : une vieille dame, autrefois très belle, revient sur des lieux qui lui évoquent le souvenir d'un homme à la laideur exceptionnelle. Une rencontre improbable entre deux êtres marqués par le destin, mais dont chacun sortira délivré de ses propres démons. Malès livre ici une oeuvre forte, qui révèle la sensibilité d'un romancier en images.
Le démon qui poursuit Quinn commence à livrer les secrets de son origine : voyageant de corps en corps par transfusion sanguine, il est d'abord réapparu en écosse en 1832. S'emparant de l'esprit d'un pauvre bougre battu par sa mère, il réussit à atteindre Londres sous les traits du professeur Laney. Lorsque Quinn s'enfuit vers l'Amérique après avoir poignardé Laney, il ne se doute pas que le jeune médecin voyageant à ses côtés n'est autre que 1000 visages.
L'entité démoniaque va infiltrer le milieu médical universitaire de Baltimore pour accroître le nombre de ses victimes, animales ou humaines, qui seront autant d'observateurs dévoués à sa toute puissance. Il ne cesse de surveiller Quinn dans son exil désespéré. C'est la rencontre de celui-ci avec le jeune Billy qui va précipiter le destin du jeune chirurgien anglais.
Possessions, morts-vivants, meurtres sauvages et guerres indiennes sont au menu de ce western hors-norme. Associant le fantastique à la réalité sans concession de l'ouest Américain, Males et Thirault continuent à nous emmener dans les limbes d'un univers terrifiant.
En 1856, un brillant chirurgien quitte l'Europe pour se réfugier dans le lointain Illinois. Mais le démon qu'il espère ainsi fuir a, lui aussi, traversé les océans et le traque, impitoyable.
Voici l'avant dernier tome d'une série qui en comptera 5 et qui toujours plus loin, nous entraîne à la suite de Warren Quinn et de sa quête. Mille Visages apparaîtra encore, Mille Visages apparaîtra toujours... Warren le sait bien, le cauchemar n'est pas fini, pour notre plus grand plaisir de lecteur...
Il lui fallait jouer le rôle de l'ange déchu : le rock lui a offert son théâtre.
Dans les années 1960, le public français voit débarquer un chanteur anglais vêtu de cuir et bardé de chaînes : Vince Taylor. Provocateur et flamboyant, ce jeune londonien passionné d'avions est repéré par Eddie Barclay qui le propulse très vite aux plus hauts cieux. Vince Taylor, cette autre « idole des jeunes », attire à lui les foules, créant malgré lui le courant des blousons noirs, en faisant de sa carrière une véritable oeuvre d'art : un tableau apocalyptique placé sous le signe de la Chute. Car si Elvis et Jerry Lee Lewis sont le dieu et le prêtre du rock'n'roll, Vince en est le diable !
Dans ce passionnant biopic, Arnaud Le Gouëfflec et Marc Malès nous font découvrir le destin incroyable cet archange noir déchu du rock'n'roll ; celui dont la vie, faite de fureur et d'excès, ne fut qu'une chute, magnifique et perpétuelle...
Une épopée cauchemardesque du rêve américain.En 1891, Max Lexter invente les premières images animées. Il se tourne naturellement vers Edison pour l'aider à exploiter son invention. L'éminent savant, ce génie pragmatique, lui vole son procédé et l'expédie en prison pour toute récompense. Ainsi commence la déchéance de Max et l'incroyable saga du cinéma américain. Il sera sauvé par sa muse Janet et son meilleur ami bien que rival de coeur Tom Mix le cow-boy. Edison, qui contrôle l'industrie cinématographique, n'hésite pas à supprimer ses concurrents et transforme les débuts du cinéma en un Far West épique et sanglant. Pour échapper à l'ombre rapace du savant, Max, Janet et Tom Mix s'exilent dans une paisible bourgane nommée : Hollywoodland. Le répit sera de courte durée car le duel à mort qui oppose le trio au tout-puissant Edison a des enjeux bien plus profonds et mystérieux qu'une simple course au pouvoir et à l'argent.
En quittant l'Angleterre, sa famille, sa carrière et toutes les promesses d'une existence brillante, Quinn pensait avoir mis suffisamment de distance entre lui et l'ombre menaçante que des expériences médicales imprudentes avaient fait surgir. Mais ce qu'il a fui en Angleterre traverse l'océan à sa poursuite, pour le traquer jusque dans les plaines désertiques du Dakota, semant la mort et la désolation sur son passage.
Le mystère de la mort de Janet vous sera enfin révélé : comment a-t-elle échappé à l'incendie des studios pour connaître une fin tout aussi dramatique ? Vous saurez tout sur la part d'ombre de Thomas Edison : pourquoi ce grand savant s'acharne depuis tant d'années sur Max Lexter et Tom Mix ? Vous découvrirez comment la fille de Janet a pris la tête des studios C.L.M. et pour quelle raison elle fréquente l'homme de main d'Edison...
Quelque part dans la Sierra Californienne, en 1851, Alex Harrison se meurt - de soif, d'épuisement, terrassé par la fièvre de l'or - dans les bras de son ami d'enfance, Clyde Morgan, lequel a fait route depuis Boston pour le retrouver. Clyde, à qui ne reste que la rumeur d'un filon miraculeux qu'aurait trouvé Alex, va se laisser gagner à son tour par la fièvre étrange des chercheurs d'or et connaître les affres des placers stériles et des parties de poker truquées. Un récit poignant.
Clyde écrit à Lucy. Lucy aime Alex. Alex est mort.
Clyde, imposteur malgré lui, exilé à l'autre bout du continent, a pris la place de son ami Alex dans l'écriture des lettres à la belle Lucy, restée dans l'Est.
Dans les tripots de San Francisco, Clyde trouve de nouveaux partenaires et avec eux, retourne dans les anciens " claims ", à la recherche du gisement trouvé par Alex. Ils vont finalement tomber sur un fabuleux filon dans les sierras.
Que va-t-il se passer quand Clyde retournera chez lui, vers Lucy pour qui il s'est enflammé au fil des lettres ? Comment réagira la pauvre cousine en apprenant la mort d'Alex, celui qu'elle attend désespérément, celui à qui elle croyait écrire ?
Malès et Thirault, peintres d'une autre Amérique
"Lucy" est une incroyable histoire, on pourrait presque dire une machination, si ce n'était l'aspect logique et quasi inéluctable des événements dépeints. Les dialogues de Philippe Thirault et les portraits de Marc Malès sont savoureux, chacun s'attachant à torturer son petit monde. Une histoire qui gratte, qui démange.
Plaçant leur histoire d'amour épistolaire, sur fond de ruées vers l'or des tripots de San Francisco aux gigantesques paysages de l'Ouest américain les auteurs en profitent pour donner leur vision, entre haine et fascination, de l'Amérique. Celle des "misfits", des losers magnifiques, une certaine Amérique.