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Marie monique Robin
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La Fabrique des pandémies
Marie-monique Robin
- Pocket Documents Et Essais
- 6 Janvier 2022
- 9782266326025
Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et le covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! , affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une épidémie de pandémies .
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Ce livre faisait partie de la sélection non-fiction du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022. -
Nous sommes en 2034 : désormais journaliste et réalisatrice retraitée, Marie-Monique Robin rédige ce livre, qui raconte comment les humains ont réussi, vingt ans plus tôt, à éviter l'effondrement de leur civilisation. Cela grâce à un étonnant sursaut collectif survenu après la publication du cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), annonçant les terribles catastrophes provoquées par le réchauffement climatique.
Une uchronie prospective, donc. Mais qui restitue d'abord, de façon remarquablement pédagogique, les enchaînements ayant conduit, au XXe siècle, à ériger en dogme absolu l'idéologie de la croissance économique. Révélant des épisodes méconnus de cette histoire, Marie-Monique Robin montre de quelle manière l'" intoxication de la croissance " a conduit à la situation catastrophique de ce début du XXIe siècle. Surtout, elle raconte comment, dès cette époque, se multipliaient partout les initiatives très concrètes de " lanceurs d'avenir " dessinant la voie vers une société durable et plus équitable.
Un livre optimiste, qui démontre que, contrairement à certains discours ambiants, nous avons en main toutes les clés pour engager l'indispensable transition vers la société de postcroissance. -
La fabrique des pandémies ; préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire
Marie-monique Robin, Serge Morand
- La Decouverte
- Cahiers Libres
- 4 Février 2021
- 9782348054877
" Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! ", affirmait Luc Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de " récupération politique ". Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une " épidémie de pandémies ".
C'est ce que montre cet essai, mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier. En apportant enfin une vision d'ensemble, accessible à tous, Marie-Monique Robin contribue à dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d'agir. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Cette destruction est à l'origine des " zoonoses ", transmises par des animaux aux humains : d'Ébola à la covid-19, elles font partie des " nouvelles maladies émergentes " qui se multiplient, par des mécanismes clairement expliqués dans ce livre. Où on verra aussi comment, si rien n'est fait, d'autres pandémies, pires encore, suivront. Et pourquoi, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote est la préservation de la biodiversité, impliquant d'en finir avec l'emprise délétère du modèle économique dominant sur les écosystèmes. -
En menant l'enquête sur quatre continents, s'appuyant sur les témoignages d'experts mais aussi de nombreux agriculteurs, M.-M. Robin dresse le bilan du modèle agro-industriel qui, après un demi siècle, n'est pas parvenu à nourrir le monde, tandis qu'il participait largement au désastre écologique, poussant vers les bidonvilles des millions de paysans. Son enquête le montre : oui, on peut " faire autrement " pour résoudre la question alimentaire.
" Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. " Prononcée par le patron de l'industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à l'envi par les promoteurs de l'agriculture industrielle. De son côté, Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations unies, a affirmé en 2011 que " seule l'agroécologie peut relever le défi de la faim et répondre aux besoins d'une population croissante ". D'après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 %, pour pouvoir nourrir les 9 milliards d'habitants que comptera le monde en 2050. Comment y parvenir ?
C'est à cette question que tente ici de répondre Marie-Monique Robin, après une enquête sur quatre continents. Elle dresse le bilan du modèle agro-industriel qui, après un demi-siècle, n'est pas parvenu à nourrir le monde, tandis qu'il participait largement au réchauffement climatique, épuisait les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et poussait vers les bidonvilles des millions de paysans. Elle explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d'homme, l'agroécologie peut être hautement efficace d'un point de vue agronomique et économique et qu'elle représente un modèle d'avenir productif et durable.
Il est donc possible de " faire autrement " pour résoudre la question alimentaire en respectant l'environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir de fond en comble le système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution. -
Dans ce livre choc, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, l'auteure du Monde selon Monsanto montre que la cause principale de l'épidémie de cancers est d'origine environnementale et due aux quelque 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis les années 1980, on assiste dans les pays dits " développés " à une inquiétante évolution : augmentation du taux d'incidence du cancer de 40 % en trente ans (déduction faite du facteur de vieillissement de la population), progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant d'environ 2 % par an, progression similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette épidémie ?
C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce livre choc, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation. Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.