Filtrer
Support
Éditeurs
Prix
Muriel Jolivet
-
Sociologue française basée au Japon depuis plus de 30 ans, chercheur-enseignante à l'université de Sophia (Tokyo), Muriel Jolivet travaille sur de nombreux thèmes comme les rapports hommes-femmes, les jeunes, la mode ou les curiosités.
Taku Nishimura, plus connu en France sous son nom de plume Jean-Paul Nishi, est un mangaka japonais qui a fait de Paris l'un de ses thèmes de prédilection. Il y vient pour apprendre les techniques de la bande dessinée franco-belge.
-
Les salons de beauté pour quatre pattes, Le secret du bonheur, A quoi sert un mari, Les maillots de bain flotteurs, Les herbivores s'habillent au rayon femmes, autant de thèmes abordés avec délectation par Muriel Jolivet, sociologue, chercheuse et enseignante, immergée dans le quotidien japonais depuis plus de trente ans.
Convaincue que l'on apprend davantage sur une société en la regardant trier ses ordures qu'en élaborant sur elle des études quantitatives, Muriel Jolivet présente dans ce Tokyo Instantanés, un panorama des modes, des tendances, des déviances d'un peuple japonais qui n'est ni meilleur, ni pire qu'un autre, mais dont nous comprenons si mal les comportements. Autant d'instantanés, drôles ou surprenants, vus, observés à la télévision, ou lus dans la presse, et qui nous donnent à lire cette société fascinante.
-
Si les études quantitatives nous donnent des repères valables, Muriel Jolivet persiste à croire qu'on apprend davantage sur une société en la regardant trier ses ordures. C'est pourquoi Tokyo Memories est composé d'«instantanés» glanés ici et là, dans les couloirs, les sous-sols, le métro, les gares, les magasins, et l'on risque d'y découvrir l'envers d'un décor pour touristes, une manière autre de fonctionner, qui remet en question l'occidentalisation ou l'internationalisation des mentalités. On y découvre le Japon et les Japonais au quotidien. C'est un Japon tellement banal, qu'il en devient original, car il faut pour cela maîtriser la langue, connaître les gens, comprendre ce qu'il y a derrière les mots, les anecdotes, les non-dits et les sketchs télévisés. Au fil du récit, ceux que la société a rendus « transparents » à force de marginalisation ou de conformisme révèlent un Japon peut-être moins lisse qu'il n'y paraît.