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Au Diable Vauvert
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Au petit-déjeuner, un petit garçon et sa jeune soeur s'aperçoivent qu'il n'y a plus de lait à mettre dans leurs céréales. Maman est partie en voyage, c'est donc Papa qui se met en route pour la supérette. Mais ce qui devait être une simple course se transforme en fabuleux voyage, où se côtoient, dans un désordre indescriptible, volcans en éruption, extraterrestres, poneys très intelligents et « wumpires » bien singuliers.
Qui aurait pu croire qu'une simple bouteille de lait puisse amener tant de problèmes ?
Une histoire complètement folle et comique, hommage au petit déjeuner, à l'imagination, aux parents et aux enfants.
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Dans Signal / bruit, un réalisateur de cinéma apprend qu'il est atteint d'un cancer.
Son plus grand film, le chef-d'oeuvre qu'il écrivait, devait raconter l'histoire d'un village terrorisé le 31 décembre 999, persuadé que la nouvelle année apporterait la fin du monde. Ce film ne verra jamais le jour, mais le réalisateur continue à l'imaginer et le tourne dans sa tête.
Se développe alors en parallèle l'approche de deux apocalypses, l'une fictionnelle et l'autre bien réelle. La narration de Neil Gaiman et le dessin (la mise en scène) de Dave McKean se conjuguent en une histoire poignante qui émeut le lecteur par sa beauté formelle et émotionnelle.
Dans ce double espace-temps, les auteurs explorent la profondeur de l'humanité et de ses peurs avec une grande sensibilité, et usent de toute leur inventivité pour y mêler une innovante vision des théories de la communication, convoquant au passage Roland Barthes, qui avait lui aussi exploré le rapport entre bruit et signal et les méandres des mythologies populaires.
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« Après l'accident, j'ai eu le bras en écharpe. Mon père m'a emmené chez un ostéopathe dont on lui avait parlé. On a traversé les rues grises de Portsmouth et on s'est arrêté devant une maison crasseuse. On est descendu au sous-sol.
Là, il y avait quatre ou cinq vieux messieurs qui parlaient et faisaient cuire le même genre de trucs que mes grands-parents, des trucs bizarres, qui ne sortaient pas d'un emballage. L'un d'eux était l'ostéopathe d'Al Capone. »
Publié pour la première fois en France par Zenda en 1992, complètement épuisé depuis plus de dix ans, c'est avec une nouvelle et somptueuse palette chromatique, toute en nuances de bleus, de gris et de bruns, que se présente Violent Cases dans cette nouvelle édition.
Ce comic est le premier produit par le duo magique formé par le scénariste Neil Gaiman et le dessinateur Dave McKean, dont la longue collaboration a donné à lire Coraline, Mirrormask, Des loups dans les murs ou encore Le jour où j'ai échangé mon père contre deux poissons rouges.
Dans ce récit onirique, sombre mais magnifique, Gaiman se met en scène lui-même et, s'adressant directement au lecteur, évoque ses souvenirs d'enfances. Il se souvient de sa rencontre avec un vieillard qui se révèle avoir été l'ostéopathe d'Al Capone.
Une fascinante mise en abîme, où dessins et scénario se déroulent comme de vrais souvenirs, insaisissables et évanescents. A mesure que le gamin écoute les souvenirs du vieil homme, le lecteur découvre avec lui l'époque de la prohibition et de ses armes que l'on cachait dans des étuis à violons, les « violent cases ».