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Nylso
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Une cabane dans les arbres, un chalet dans la montagne, une paillote en bord de mer, une bicoque au sommet d'une falaise, une chaumière au fond des bois... Autant d'abris modestes et isolés qui invitent le promeneur à s'y réfugier et à méditer. Un peu comme quand, enfants, nous cherchions un endroit à nous pour rêver, loin du monde des adultes. À côté de sa pratique de la bande dessinée, Nylso tient un carnet dans lequel il dessine quotidiennement et spontanément des paysages. Guidé par son rotring, il couvre le papier de petits traits qui forment peu à peu une prairie, une clairière, une forêt. Et dans chacun de ses décors improvisés, il y a un chemin qui mène à une cabane. Parfois, ces cabanes ont l'air complètement abandonnées et d'autres fois, elles semblent avoir été laissées peu de temps avant notre arrivée. Avec cette série, Nylso poursuit l'expérience de son livre CABANES paru en 2016 aux éditions Michel Lagarde et déploie sa fascinante technique de dessin où l'accumulation de fines hachures entraîne des jeux de lumière et de mouvement qui révèle à la fois la force et la sérénité de cette nature dessinée.
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- Jérôme ?
- Oui, Maître ?
- Il faut penser à ton avenir.
- Mon avenir, Maître ?
- Allez Jérôme, laisse ton ptit train et suis-moi...
Le petit Jérôme veut devenir libraire et se retrouve stagiaire chez un vieux libraire bougon. Entouré de livres, sollicité par les lecteurs, rencontrant des écrivains, Jérôme se met à rêver d'écriture et de grands espaces, mais ce n'est pas si simple de concilier création et vie professionnelle, pas si évident de quitter son village sans bouleverser son existence.
Un véritable roman d'apprentissage.
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Jean-Michel vient de se payer sa toute première voiture. Une belle cylindrée grand tourisme, une occasion en or, toutes ses économies y sont passées. Pour fêter ça, il décide d'aller chercher son frère Philippe à Paris pour l'emmener passer des vacances à l'océan. Sur la route, les deux frangins se remémorent leur enfance, se chamaillent un peu et se souviennent de leurs vacances d'été passées dans le Finistère. Arrivée à destination, rien ne se passe comme prévu. La maison que leur avait prêtée un ami n'est finalement pas disponible et la voiture de Jean-Michel tombe en panne en rase campagne. S'en suit toute une série d'imprévus qui vont gâcher les vacances et faire de ce road-movie un véritable fiasco. Et si le plus important au fond, c'était le temps précieux passés entre frères ? Argu : Nylso raconte souvent que c'est en regardant son frère cadet Philippe dessiner, qu'il a appris le dessin. Les deux frères ont depuis touts petits une relation spéciale. De caractère et de physique pourtant très différents, leurs parents les habillent de manière identique, ils ont une passion commune pour le rock et tous deux rêvent de devenir dessinateur de bd. Chose amusante, c'est Philippe, le petit frère, qui a toujours eu le rôle du grand frère, protecteur et rassurant envers Jean-Michel. Les deux frères (les derniers d'une fratrie de sept enfants) très proches à l'époque, ont aujourd'hui pris de la distance. Le temps a fini par les éloigner. Avec ce livre, Nylso tente de retrouver la relation fusionnelle qu'il avait avec ce frère. Cette virée imaginaire en voiture est une bouffée de nostalgie où les souvenirs sont l'occasion de s'expliquer et de régler ses comptes... mais c'est avant tout une émouvante déclaration d'amour fraternel !
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Kimi est un chien. Un vieux chien sans flair qui traîne sa carcasse à la recherche d'un peu de nourriture et de tranquillité. Il erre dans les bois, fait de longues siestes à l'ombre des arbres et se rend chaque soir en haut de la falaise. Cette falaise qui a vu la voiture de son maître glisser et disparaître dans les profondeurs de l'océan. Depuis ce jour, Kimi le Vieux Chien est seul. Le monde des humains l'a abandonné.
Il ne lui reste que la nature. Cette nature qui l'entoure et qui dans une longue et chaude étreinte l'accompagnera jusqu'à son dernier soupir.
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« C'est moi gros ours, c'est toi petit lapin, c'est moi le gros et toi le petit... » Voilà qui pourrait être la chanson de géné-rique parfaite pour l'histoire d'amitié qui va suivre. Petit lapin est vif, loquace, provocateur, égoïste et cupide. Il se prend pour un génie, mais détale comme un lièvre dès qu'il s'agit de sauver sa peau. Gros ours, lui, est un ours bien léché, posé, pas très bavard et peu sûr de lui. Imperturbable, il peut arpenter la forêt pendant de longues heures à la recherche d'un peu de miel. Les deux animaux que tout oppose sont seuls au monde, échoués dans une nature affranchie de toute civilisation. Alors, ils n'ont rien de mieux à faire que de se promener dans les bois, pêcher, se baigner dans les ruis-seaux, lézarder au soleil... et philosopher ! Les saisons pas-sent, ponctuées de pensées et de grandes réflexions sur le sens de la vie. Le lapin se prend pour un ours et l'ours vou-drait bien devenir un lapin, et, sans s'en rendre compte, tous deux marchent main dans la main sur le chemin de la vérité.
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-Hé, ça va être une belle journée?! Le temps est idéal pour se rendre à la grande cité.
-Là j'essaie d'écrire, Bourrique, et je ne sais pas trop si j'ai envie de voyager.
-Allez Jérôme, partir ça fait toujours plaisir?! -
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Les cabanes de Nylso sont du silence ; si elles parlaient, elles chuchoteraient, elles murmureraient avec la brise, si elles parlaient, elles diraient « Chuuut ». Les paysages sont accueillants, justes, ils frémissent, la cabane y est inscrite, croit-on, faite de la même argile (façon de parler, du même arbre serait plus exact, ou de la même encre). Et puis il se dégage que la cabane a fabriqué son paysage, son entour, son jardin (jamais sa frontière), ce qu'il lui faut pour garder son équilibre en toutes saisons. Elles ne s'opposent pas à la ville, pas plus qu'un poème à un roman. Elles sont ailleurs.
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Dans ce deuxième volume, Nylso mêle la réflexion sur la création aux ballades oniriques, passe de l'humour à l'angoisse, de la chute à l'espoir, tout en continuant de tisser son récit de ses lectures (Walser, Paul Nizon).
Nouvelle version cartonnée du livre de Nylso, deuxième titre de la série Jérôme d'Alphagraph, sorti initialement en 2005 aux éditions FLBLB. -
Cinquième tome des aventures de Jérôme d'Alphagraph, par Nylso (dessin) et Marie Saur (scénario).
La canicule pèse sur la ville, et les clients se font rares à la librairie : le patron encourage Jérôme à prendre le large, car l'ennui est un art trop subtil pour un jeune apprenti. Aussi, lorsque Sultana annonce qu'elle quitte le village pour aller faire ses études dans la grande ville, Jérôme décide de l'accompagner. La petite fille est bien décidée à faire de même, mais ils la jugent trop jeune pour cela et lui cachent le moment de leur départ. Voyageant l'une en train, l'autre en roulotte, Sultana et Jérôme finissent par se rejoindre pour cheminer de concert, et oublier ainsi l'angoisse d'affronter la ville. Jérôme renoue avec ses rêves d'écrivain-voyageur, et Sultana se prend au jeu...
Dans Jérôme et l'arbre, les velléités voyageuses de Jérôme, brusquement contrariées, le plongeaient dans un vertige immobile. Dans ce cinquième volume, Nylso et Marie Saur l'entrainent loin de son village, avant d'entamer un nouveau cycle sur la ville.
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Le journal de Jo Manix Tome 2 ; août 1995 - septembre 2001
Nylso, Joëlle Guillevic
- Editions Flblb
- Documentaires
- 18 Juin 2015
- 9782357610835
Dans ce deuxième et dernier tome du journal de Jo Manix, la jeune auteure troque le stylo pour le pinceau. Après ses séjours en Suisse et à Nice, elle raconte son expérience du cancer. Sur un ton qui reste léger malgré la maladie et l'urgence de raconter, elle jette sur le papier, sans fi oritures, ses séjours à l'hôpital, ses relations avec son compagnon, avec ses parents, et ses questionnements de jeune artiste.
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Porsmeur est une balade le long de l'océan.
«Ce sont les marins qui donnent leur nom aux rochers, et les formes qu'ils voient de la mer ne sont pas les nôtres».
En parallèle de l'évocation de son adolescence, fondatrice et pourtant lointaine, Nylso offre, grâce à son trait précis et nerveux, des dessins puissamment évoca-teurs de la rencontre entre la marée, les rochers et les hommes qui ont osé vivre à leur contact
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Jean-Michel et Philippe sont frères. Un an d'écart, presque jumeaux. Jean-Michel monte à Paris pour aider Philippe à préparer son déménagementavant de l'emmener en vacances à bord de sa nouvelle voiture. Mais le voyage ne se déroule pas comme ils l'espéraient...
Au cours de leur périple sur la côte ouest française, les souvenirs remontent et le portrait de leur fraternité se dessine peu à peu.
Dans l'adversité et les galères qui se multiplient, les deux frères se serrent les coudes ou s'exaspèrent, si proches et si différents à la fois.
Ce road movie «à la française» nous plonge dans l'intimité de deux frères qui ont grandi et se sont construits l'un par rapport à l'autre, en miroir.