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Régis Franc
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Il fait chaud, c'est l'été.
Voici Plume, grosse adolescente de quinze ans qui se prend pour la reine d'Angleterre.
Qui vient d'acheter son premier soutien-gorge et rentre chez elle dans le faubourg de Bel-Air, un quartier de pauvres gens.
Voici Georges dont les vignes s'adossent au faubourg de Bel-Air. Monsieur le Comte est sur les dents. Tout à l'heure il donne une fête au château pour Elisabeth, l'amour de sa vie, une jeunesse qu'il a connue dans un bordel de Béziers et qui revient vers lui trente ans plus tard.
Voici les fauteurs de troubles : l'affreux Mimile, salaud de la première heure ; le fakir Janine, apprentie tapette au grand coeur ; la vieille Sophina, esclave soumise aux désirs pervers des Comtes père et fils.
Et voici la lumière, Calidad Esperanto, venue à pied d'Andalousie.
Les dés ont roulé dans la chaleur du Sud, les destins n'ont plus qu'à se croiser.
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Un roman drôle, totalement fantasque, entre réalisme et onirisme, par l'auteur du mythique "Café de la plage".
Et si, en plus de dessinateur, Régis Franc était aussi un vrai écrivain? Après un premier roman remarqué, "Du beau linge", chez Robert Laffont, ce second livre confirme l'originalité de ton et un univers très personnel. Une histoire de blonde à dormir debout, ou comment un dîner rue Guynemer tendance gauche caviar peut se terminer sur un somptueux voilier qui s'échoue en pleine Méditerranée contre un boat people. Tout va arriver dans cette épopée hilarante, toujours à la limite d'une descente aux enfers: un impromptu voyage à Cadaquès qui manque de finir en naufrage, un flirt qui vire à la haine, l'amour fou pour un bel Africain qui s'enfuit, et même... un enfant à naître! Écrite sous la forme d'une lettre de l'héroïne à sa fille, cette odyssée au rythme effréné sonne comme un hymne au désir, à la joie de vivre et à la liberté. -
Quand j'ai dit à mes amis (français) que je m'installais à Londres, ils ont été unanimes : Londres ? Cool ! Comparé au swinging London, Paris, c'était la belle endormie. Alors je me suis engouffré dans le boyau obscur du tunnel sous la Manche en me disant, pour me donner du courage, que j'allais faire connaissance avec « Ze » Paul McCartney.
Seulement voilà : mon anglais était approximatif, et j'étais persuadé que David Beckham était un joueur de tennis. Comment dire ? Mon intégration s'en est trouvée contrariée. Et puis il y avait autre chose. Non, pas la nostalgie. Mais des fantômes. Surgis d'une enfance passée sous le soleil de plomb du Languedoc. On ne se débarrasse de rienen s'éloignant. Ce serait même plutôt le contraire. Sous la pluie, dans la ville la plus in du monde, je redevenais méditerranéen.Prouvant aux Anglais qu'ils n'ont pas le monopole du sens de l'humour, Régis Franc affronte avec vaillance les prix prohibitifs de l'immobilier londonien, les plombiers de Pimlico, les femmes de traders qui roulent en Porsche, et le destin qui s'acharne à ne jamais lui faire rencontrer Paul McCartney. Tout ça pour se retrouver face à lui-même... -
Éternelle jeune fille de quarante-cinq ans, Joséphine vit en sandales et en robe légère dans l'île d'Ibiza. Les touristes sont partis, elle a gagné de quoi attendre rêveusement l'été prochain. Mais un Anglais arrive, qui a loué la luxueuse villa située en-dessous de chez elle. Les voisins trouvent à cet homme un air d'oiseau décharné. La rumeur prétend qu'il a acquis gloire et fortune en peignant des horreurs. La première fois qu'il lui adresse la parole, Joséphine, pour sa part, a l'impression de reconnaître la voix de son père tant aimé.
Bientôt, elle le trouve attachant jusque dans son égoïsme, désarmant jusque dans ses caprices. Mais lui ? Artiste adulé, cruel dans sa peinture et ironique dans l'existence, que peut-il trouver à une fille simple, solitaire, qui n'a pas voulu comprendre que la saison des colliers de fleurs était passée ? Son art lui fait-il voir cette femme autrement ? Entre eux s'installe un jeu ambigu. Amoureux ? Sans doute, mais à la manière du soleil d'automne qui illumine la Méditerranée sans brûler. -
Pendant deux ans, de juin 2011 à mai 2013, Alexandre Franc adresse à Régis Debray des pages de bande dessinée, auxquelles celui-ci répond par des lettres. Interpellations du dessinateur et ripostes de l'écrivain composent une correspondance graphique joyeuse et singulière.
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TONTON MARCEL, ROI DE L'OPPOSITION
FRANC,REGIS
- CASTERMAN
- TONTON MARCEL
- 27 Novembre 2000
- 9782203334281
