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Tatsumi
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Acteur incontournable d'une époque fondatrice du manga, Yoshihiro Tatsumi offre, avec Une vie dans les marges, un témoignage exceptionnel sur les milieux éditoriaux et le Japon de l'immédiate après-guerre. Fresque autobiographique, roman social et document historique, ce livre-somme est un chef-d'oeuvre capable de toucher le passionné comme le néophyte.
Pour l'amateur de bande dessinée, il donne à voir de l'intérieur la manière dont le manga s'est construit dans ces années-là, passant en peu de temps de l'âge d'or à l'âge industriel. Il invite dans cette évocation les figures mythiques de ce domaine et nous les montre telles qu'elles étaient avant que l'histoire ne les statufient.
Pour le profane, Une vie dans les marges dresse un tableau unique du Japon des années d'après-guerre et de ses classes populaires luttants pour la survie quotidienne. De l'essor économique des années 1950 jusqu'aux crises des années 1960, Tatsumi dépeint avec force un pays et une société en pleine mutation.
Oeuvre de longue haleine dont la réalisation s'est étalée sur plus de dix ans, Une vie dans les marges est d'ores et déjà un ouvrage de référence récompensé au Japon et aux États-Unis par les prix les plus prestigieux. -
Acteur incontournable d'une époque fondatrice du manga, Yoshihiro Tatsumi offre, avec Une vie dans les marges, un témoignage exceptionnel sur les milieux éditoriaux et le Japon de l'immédiate après-guerre. Fresque autobiographique, roman social et document historique, ce livre-somme est un chef-d'oeuvre capable de toucher le passionné comme le néophyte.
Pour l'amateur de bande dessinée, il donne à voir de l'intérieur la manière dont le manga s'est construit dans ces années-là , passant en peu de temps de l'âge d'or à l'âge industriel. Il invite dans cette évocation les figures mythiques de ce domaine et nous les montre telles qu'elles étaient avant que l'histoire ne les statufient.
Pour le profane, Une vie dans les marges dresse un tableau unique du Japon des années d'après-guerre et de ses classes populaires luttants pour la survie quotidienne. De l'essor économique des années 1950 jusqu'aux crises des années 1960, Tatsumi dépeint avec force un pays et une société en pleine mutation.
Oeuvre de longue haleine dont la réalisation s'est étalée sur plus de dix ans, Une vie dans les marges est d'ores et déjà un ouvrage de référence récompensé au Japon et aux États-Unis par les prix les plus prestigieux. -
Yoshihiro Tatsumi se détache, à la fin des années 1950, des récits d'aventure utopiste pour enfant et invente un genre uniquement destiné aux adultes : le Gekiga (« image dramatiques ou théâtrales »).Forme d'écriture nouvelle, autant sur le plan thématique que graphique, le Gekiga apparait, rétrospectivement, comme la première tentative de théorisation de la bande dessinée japonaise. Yoshihiro Tatsumi cherche en effet une grammaire pour dénoncer, nouvelle après nouvelle, l'envers de la modernité japonaise.Il préfère aux séquences dynamiques les images sombres, cruelles et urbaines. Sous occupation américaine, l'archipel connaît en effet de grandes transformations sociales, à commencer par un exode rural massif et une explosion des mégalopoles. Et face à l'euphorie et à l'éloge de la modernité véhiculées par le manga de jeunesse,Tatsumi oppose les exclus et les victimes de cette transformation sociale.Père de la bande dessinée adulte et d'une nouvelle manière de raconter en images, Yoshihiro Tatsumi se double d'un portraitiste terriblement juste d'un monde bouleversé.
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A ceux qui lui reprochaient certains de ses personnages, balzac répondait : "ces êtres vulgaires m'intéressent plus qu'ils ne vous intéressent ; je les grandis, je les idéalise en sens inverse, dans leur laideur ou leur bêtise.
Je donne à leurs difformités des proportions effrayantes ou grotesques. " tatsumi décrit, lui aussi, les infirmités du corps et de l'âme, la peur et la laideur humaine. employés, ouvriers, étudiants ou putains, ses personnages mènent des vies machinales, tourmentés par les frustrations sexuelles et sociales, hantés par l'angoisse existentielle. c'est le drame quotidien et banal de ces marginaux que raconte la comédie humaine de tatsumi.
Le japon contemporain rassemble tous les cercles de l'enfer. hommes et femmes y tournent en rond, vaincus et fatigués, désespérés et solitaires. plus grande est la foule, plus grande est la solitude. s'il ne cède jamais au sentimentalisme, tatsumi démontre une empathie profonde pour les égarés et les perdants que la société abandonne dans son sillage. "nos aînés, écrit-il, nous avaient enseigné que la bd était comique.
Il s'agissait de faire rire les lecteurs. nous ne voulions plus de cela. " difficile pourtant de ne pas rire parfois à ses histoires, pour se libérer d'une poigne qui vous prend à la gorge et ne vous lâche pas avant longtemps.
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