Égérie d'Henri-Georges Clouzot, Suzy Delair (1917-2020) tourne avec les plus grands, Jean Grémillon, René Clément, Marcel L'Herbier, Luchino Visconti, Marcel Carné, Gérard Oury... Mais ce n'est pas tout ! Comédienne sur nos scènes de théâtre, elle joue les auteurs classiques et contemporains. Chanteuse lyrique d'opérettes, une des plus grandes interprètes d'Offenbach, plusieurs Orphées d'or couronnent sa carrière. Sa voix, sa vitalité étincelante la conduisent dans l'univers du cabaret dont elle est une grande vedette. Elle y rayonne et multiplie les récitals en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient, en Afrique, chantant les mélodies de Georges van Parys, Georges Auric, Paul Misraki, et de tant d'autres. Son répertoire de films, d'enregistrements de pièces de théâtre, opérettes et chansons nous parle d'elle.
Dans une lettre à son ami Titus, Chopin écrit : « Peut-être alors ne saurai-je plus garder mon secret, peut-être alors te dirai-je à quoi je rêve sans cesse, ce qui est toujours devant mes yeux, ce que j'entends constamment et me donne le plus de joie dans ce monde tout en m'affligeant le plus aussi ». Les étonnantes révélations mystiques reçues par la grande peintre Marie-Madeleine Gérard sur la Pologne et sur Chopin laissent entrevoir une dimension spirituelle souvent méconnue du sublime musicien. Si celui-ci se considérait avant tout comme Polonais, son génie fut universel et toute la dimension de sa sainteté se révèle à travers son art. Ce don total de lui-même, il le fit jusqu'à l'épuisement pour que sa musique «parvienne» jusqu'à l'âme si souvent blessée de ceux qui l'écoutaient.
Marie-Madeleine Gérard, musicienne mais aussi l'une des plus grandes portraitistes belges du XXe siècle, a entrepris un long travail d'approfondissement pour venir à bout de ce qui constitue, au fond, une inacceptable injustice à l'encontre de Chopin. Croiser faits historiques, analyses critiques, témoignages et correspondances lui ont permis de rectifier bien des erreurs majeures sa vie, ses amours fictives, sa mort, et même son christianisme auquel il est resté fidèle, non seulement en ses derniers jours, mais tout au long de son existence.
D'un chemin à l'autre, Don Roscoff s'inspire et s'affranchit du légendaire Don Quichotte pour chercher et établir son propre rapport au monde, à son époque. Partir, poussé par un idéal, une quête d'absolu, et découvrir la Vie. Découvrir que celle-ci surpasse tout.
À travers l'histoire de la « République du Viêt-Nam » au temps des Ngô-Ðình, ses bâtisseurs, et les événements meurtriers qui ont tenté de la détruire, c'est toute la vitalité de l'âme Viêt qui est en devenir comme l'exprime Madame Ngô-Ðình Nhu dans les mémoires inspirés qu'elle a dédiés à son pays. Ses enfants, Ngô-Ðình Quynh et Ngô-Ðình Lê Quyên, grâce à leurs archives familiales, nous permettent de comprendre la voie qu'ont voulu tracer les frères Ngô-Ðình pour que leur pays vive selon ses propres valeurs.