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benoît preteseille
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Quelle chance ! Tomber, par hasard, sur elle, une sommité dans son domaine, une figure importante, voire incontournable, avant - et aujourd'hui complètement oubliée. Le magnétophone s'enclenche bientôt chez la vieille dame pour enregistrer et surtout restituer une entrevue forcément rare, au milieu d'un fatras d'objets qui donne au lieu un côté cabinet de curiosités. Celle qui est aussi archéologue amatrice semble s'intéresser au passé, à ce qui a été et ce qu'il en reste, mais aussi à ce qui a disparu et a été oublié; de souvenirs en divagations, d'évocations en digressions, la discussion suit son chemin sinueux et nous emmène des animaux disparus aux dieux égyptiens, de Gulliver à Jean-Joseph Carriès, et auprès de bien d'autres choses encore.
L'Oubliée est une oeuvre d'une grande délicatesse, et dont le propos renvoie à bien des questionnements passionnants: Comment interpréter les vestiges du passé ? La mémoire est-elle la clé d'une certaine forme d'immortalité ? Et quid de toutes celles et tous ceux qui ont été oubliés ?... À l'arrivée, c'est avec beaucoup de finesse, mais aussi d'inventivité, que Benoît Preteseille dresse, en creux, l'étonnant et touchant portrait de cette oubliée. -
éditer des bandes dessinées pour adultes : Eric Losfeld et le Terrain Vague (1964-1973)
Benoît Preteseille
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 2 Février 2024
- 9782390701088
En 1964, l'e?diteur E?ric Losfeld (1922-1979) de?cide de publier une bande dessine?e pour un public adulte. Barbarella, bientôt interdit, fait événement et inaugure une collection nouvelle dans sa maison d'e?dition, Le Terrain Vague. À une époque où la bande dessine?e e?tait presque exclusivement destine?e aux enfants, Losfeld est le premier a` penser que cette forme d'art peut explorer d'autres supports et s'adresser a` d'autres publics.
Benoît Preteseille a mené une enquête aprofondie sur les conditions qui ont permis l'existence d'une collection de bande dessinée pour adultes en France. Les archives sur ce parcours étant rares, il a notamment mené des entretiens avec auteurs, autrices, et employés de la maison d'édition, ainsi qu'avec Joëlle Losfeld, fille d'Éric et éditrice elle-même. -
Sarah Bernhardt vue par... Sarah Bernhardt. Ici tous les textes sont de l'actrice elle-même et le mobilier est lui-même largement inspiré des sculptures de la comédienne.
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Un homme au corps difforme épie sa voisine et vit son amour à travers des pièces détachées de mannequin ; un chirurgien, mari de la femme épiée, insuffle la vie à l'inanimé et créé de toutes pièces un homme nouveau ; un être sans âge change de peau, littéralement ; une femme refaçonne son physique pour ressembler à un autoportrait qu'elle avait dessiné, enfant ; voilà quelques-uns des personnages que l'on peut croiser dans Les Poupées sanglantes, un récit choral étourdissant à la narration polyphonique.
Lancés dans un chassé-croisé un peu fou, les différents protagonistes, attachés à chaque fois les uns aux autres par un lien fort et tendu, évoluent dans une ambiance ouvertement fantastique et au parfum un peu rétro, qui semble évoquer aussi bien le Grand guignol, Frankenstein que les surréalistes. Récit mené tambour battant et réflexion sur la création et la puissance de l'art, Les Poupées sanglantes joue avec le lecteur et explore brillamment cette mince frange qui sépare le fantasme de la réalité, et le monde de sa retranscription.
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Une tête réduite mystérieuse ! Et qui parle ! La jeune Chayeness n'a qu'une idée ? : aider la personne prisonnière de ce sortilège à redevenir normale. Elle réussit à convaincre son gentil papa de l'accompagner là où la transformation a eu lieu, sans lui parler de la sombre enquête qu'elle doit mener. Elle fera la rencontre de deux sorcières à la fois soeurs et rivales, mais aussi de l'étrange Docteur Taurinos, responsable d'étranges stages d'éveil chamanique.
Très louches ! Et encore plus inquiétant, y a-t-il une seule tête minuscule ou plusieurs ? ! ?
Après Le Petit Poucet et l'usine à saucisses et Le monde de Jeanne, Benoît Preteseille revient chez Biscoto avec un projet en solitaire, Les Têtes minuscules. Chayeness, sujette à des troubles de l'attention, est livrée à une affaire mystérieuse et magique. Benoît Preteseille, amoureux des romans-feuilletons du 19e siècle, explore dans cet album qui évoque parfois l'univers de Roald Dahl, un mélange de magie, spiritisme et science-fiction, inscrit dans une contemporanéité évidente.
Un récit savoureux aux accents parfois inquiétants, pour le plaisir de frissonner en lisant ? !
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André est un amoureux dévoué qui ne demanderait rien de mieux que de porter secours à l'élue de son coeur. Mais son infirmière, Cendrine, n'a pas pour habitude de crier à l'aide. Mariée à un étrange énergumène et aux prises avec les pires bandits, elle n'est pas du genre à se laisser impressionner. Au lieu de s'embarquer pour une romance, les deux tourtereaux se retrouvent bien vite au centre d'un triangle plus crapuleux qu'amoureux. Ils y côtoieront le plus célèbre des gentlemen cambrioleurs et finiront par se découvrir des affinités insoupçonnées.
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Personnage de fiction créé en 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas acquiert une notoriété internationale lorsque Louis Feuillade, le maître du cinéma fantastique français, l'adapte au cinéma en 1913. Plus grand criminel de tous les temps, le "génie du crime" n'hésite pas à tuer et à torturer pour arriver à ses fins.
Surpassant l'original, Benoît Preteseille crée un Fantômas monstrueux à la fois physiquement et psychologiquement. Personnage récurrent dès les première figures antiques, le monstre trouve son pendant vertueux à travers la figure du héros. Le monstre y est fréquemment utilisé pour sa fonction d'opposition face au héros voire réduit à cette unique fonction. Il vient perturber une harmonie préexistante en mettant la société en danger, le héros parvient à la protéger - la plupart du temps en commettant un "monstricide"- et acquiert ainsi son statut.
Face à une pénurie de héros, le monstre acquiert une dimension supérieure dans l'Art et le sang et s'élève au rang de protagoniste. Ici, les héros - Dupois et Dubois, deux policiers aux accents hergéens - sont peu crédibles dans leurs déguisements de clowns. Ces erzats de policiers symbolisent la loi naïve et grotesque dans son impuissance à contenir cette force débordante et incontrôlable qu'est le monstre.
À travers le travestissement de ses personnages, l'auteur joue avec l'imagerie du cirque qui lui est chère - il a travaillé sur les décors de spectacles de cirque avant d'entamer sa carrière dans la bande dessinée. Fantômas sublime et fantasme la notion même de travestissement à travers des figures littéraires telles que Dorian Gray (son livre de chevet) ou cinématographiques telles que Elephant Man.
Sociopathe cauchemardesque et monstre effrayant, le Fantômas de Benoît Preteseille vient s'inscrire dans la lignée des oeuvres néogothiques de Robert Louis Stevenson (L'Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), Bram Stoker (Dracula), Mary Shelley (Frankenstein) ou Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray).
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Un macaque défoncé aux champis qui barbouille sur des rochers des représentations du grand dieu singe : telle est la genèse de cette histoire de l'Art revisitée façon primate, de ses balbutiements à l'ère préhistorique à ses dérives contemporaines. Une fresque cynique, bourrée de références théoriques et de clins d'oeil picturaux, qui analyse avec lucidité une institutionnalisation de la création artistique marquée par ses liens intrinsèques avec le pouvoir et l'argent, où rien ni personne n'est épargné. Englués dans leur vanité et leur ambition, alléchés par le profit, les macaques se déchirent joyeusement dans une recherche constante de nouveauté qui confine parfois à l'absurde. Scandales et provocations finissent par faire de l'Art un vaste champ de spéculation où le public et l'État se félicitent de consommer du culturel - et peu importe s'ils n'y comprennent rien, car ce qui compte, c'est d'être dans le coup.
À travers cette relecture iconoclaste autant que décalée, Benoît Preteseille pose la question de la légitimité d'une oeuvre d'Art. Des conventions bourgeoises d'un Art officiel au snobisme d'une élite bien-pensante, l'importance de ceux qui se croient habilités à juger de la valeur artistique d'une oeuvre a pris le dessus sur les qualités esthétiques réelles, vidant de son sens la définition même de l'Art. Et si tout renouveau passe par une rupture, il est peut-être temps de faire du passé table rase, pour redonner enfin à l'Art un nouveau souffle et une vraie liberté.
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Inventeur du ready-made, figure influente et incontournable de l'art contemporain, Marcel Duchamp a fait couler beaucoup d'encre, nourri bien des controverses, et continue aujourd'hui de hanter le monde de l'art. Il hante également l'esprit de Benoît Preteseille, jusqu'à venir le mettre en garde dans ses rêves, le sommant «de ne pas raconter n'importe quoi sur moi après ma mort». On le sent dès les premières pages de cette magnifique biographie: Benoît Preteseille aime Marcel Duchamp. Pas d'un amour transi, béat, sans nuances, non, mais plutôt d'un amour qui rend lucide, qui ouvre les yeux et l'esprit, un amour qui n'assujettit pas mais, tout au contraire, qui rend libre. Il aborde alors l'homme et son travail avec un respect mêlé d'une belle décontraction, sans complexe, et sans déférence, et beaucoup de liberté. Mais «liberté» ici ne signifie pas «n'importe quoi», et c'est avec la plus grande rigueur que Preteseille évoque les diverses périodes de la vie de Duchamp et qu'il expose les différentes évolutions de son travail artistique. Il arrive ainsi à rendre la pensée et la vie de Duchamp passionnantes, procurant de bout en bout une lecture stimulante, éclairante et jouissive.
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Persuadé que la prothèse oculaire de son oncle est un objet magique, un gamin crédule se crève un oeil Ainsi débute l'histoire, tragique et dérisoire, de Victor.
Elle se déroule sur le rythme décousu et fantasque des romans-feuilletons, avec comme décor le bric-à-brac bourgeois de la Belle Epoque : peintres pompiers, coloniaux courageux, mages mystiques, marquises majestueuses. Une femme avec un trou au ventre, qui voit des choses insensées dans les yeux des animaux, éveille chez l'influençable Victor une vocation de peintre. Le malheureux est sans le sou et pour pouvoir installer son atelier, il va devenir assassin et voleur.
Pauvre Victor ! Le voilà riche mais maudit. Car il ne peut plus peindre désormais que des canassons, ce qui handicape sa carrière d'artiste mondain. Tout cela finira très mal, comme il se doit. Benoît Preteseille a de bien mauvaises fréquentations : Fantômas, Elephant Man, Heurtebise, Arthur Cravan, et autres dynamiteurs du conformisme et de la morale. Ennemi de la logique et de la raison, ce pistolero dada affronte notre société déshumanisée avec pour seules armes la dérision et l'humour.
Les véritables monstres de Maudit Victor ne sont pas les "freaks", magnifiques et grotesques, mais les braves gens, égoïstes et stupides, rouages ordinaires d'une mécanique sociale implacable où cette fable cruelle a puisé son goût acide et enchanteur.
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Benoît Preteseille est auteur de bande dessinée et éditeur de ION. Pour la première fois, il publie ses propres dessins dans sa collection.
Ce livre est le résultat d'une exploration dans un musée très spécial, caché dans une rue de Bologne en Italie, qui rassemble les collections de la famille Bargellini depuis la Renaissance. Les membres de cette famille ont été passionnés par la peinture, la sculpture, mais aussi les marionnettes, les vélos, les cadrans de montres, les poignées de porte... Le titre signifie "Tout est vrai (mais probablement inexact)" car non content de dire à chaque fois un mot sur l'oeuvre qu'il dessine, l'auteur a parfois inventé des légendes supplémentaires. En effet, a priori, le musée ne possédait pas de portrait de Léonard de Vinci à la Licorne, et celui-ci n'a donc pas pu être volé...
Ce livre devait pouvoir être lu par les habitants de Bologne, il est donc bilingue franco-italien.
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Ce livre est le résultat d'une exploration dans un musée fantôme, celui de la ville de Maubeuge dans le Nord de la France, musée qui est fermé depuis une vingtaine d'années. Benoît Preteseille est allé dessiner dans le hangar où les oeuvres sont (plus ou moins bien) conservées, à la recherche des oeuvres les plus belles, les plus émouvantes, les plus bizarres. Le résultat est un inventaire à la Prévert, où sont rassemblés un traîneau pour religieuses fatiguées, un pilori, des pêches obscènes, des femmes nues, des plâtres qui tombent en miettes, un chefd'oeuvre perdu de Gustave Doré, des poèmes consternants... Et tout est vrai. Le regard grinçant de l'auteur transforme l'enquête en livre d'humour.
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Oui, la bande dessinée imite parfois la vie. "Pour que mes mains soient chaudes / Je fais l'amour entre deux gendarmes." C'est avec cette petite musique entêtante que l'on ressort de la lecture
de cette rencontre poétique du peintre Picabia, charmant histrion de l'histoire de l'art. On suit le peintre éperdu dans ses balades mécaniques, ses cavalcades galantes, son amitié pour Marcel Duchamp. La vie n'est qu'un cycle de vélo, rions un peu, jouons au dés ou aux échecs. L'oiseau
de Picabia, c'est du baume graphique, de l'onguent pour guérir de la gravité.
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Le petit Poucet et l'usine à saucisses
Sophie Azambre Leroy, Benoît Preteseille, Carl Roosens
- Biscoto
- 21 Août 2018
- 9791092119862
Tout allait bien dans la vie de Poucet et de ses frères, jusqu'à ce que leur charmante maison à l'écart de la ville soit engloutie par le béton et que leurs parents disparaissent.
Perdus au milieu de la nouvelle zone commerciale qui a remplacé les champs et les potagers, ils devront explorer d'obscurs hangars pour essayer de retrouver leur parents chéris. Un seul espoir : une lumière émane de la grande usine à saucisses de l'inquiétant Monsieur Grogra... Est-ce un havre de paix ou un piège diabolique ?
Le Petit Poucet à l'usine à saucisses est une relecture vive et déjantée du célèbre conte raconté et mis en musique par le duo Savon tranchant et Carl Roosens.
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« Dans la tête de ma soeur ils ont oublié de construire des routes. Pas beaucoup. Une ou deux, je crois. Quand ils sont arrivés dans la tête de ma soeur... Ils n'avaient pas prévu. D'habitude, ils construisent des routes dans les têtes-plaines. Ils n'avaient pas prévu quand ils sont arrivés dans la tête de ma soeur : c'était une tête-montagne. » Jeanne a 7 ans et elle est dyspraxique. Un curieux handicap qui fait que ses mains renversent le monde. Dans cette pièce de théâtre, on croisera une mère aimante mais démunie, un petit frère poète insouciant, deux institutrices, vraisemblablement sadique pour l'une, passionnée pour l'autre, d'inévitables camarades indélicats et cruels, la délirante Madame « en -eute » ; et l'attachant Monsieur Georges. Une pièce poétique et déjantée à travers laquelle l'auteure questionne les notions de normalité à l'école, et par extension dans notre société. Le Monde de Jeanne est un spectacle jeune public créé en 2014 par la Rift Compagnie. Pensé pour être un appui ouvrant des discussions décomplexées entre adultes et enfants sur le thème de l'autre et de la différence, Le Monde de Jeanne navigue entre plusieurs eaux : les eaux profondes du sujet, les eaux douces et délicates de la poésie, les eaux agitées de l'humour. Le livre se trouvera au croisement du texte de théâtre et de la bande dessinée, dans une démarche d'accessibilité du théâtre au jeune lecteur. La pièce s'accompagnera d'un appareil documenté sur la dyspraxie et le handicap en fin d'ouvrage.
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Conte cruel, Savon Tranchand voit les tribulations d'un couple, nouveaux Adam et Eve, se retrouvant soumis à la violence du monde suite à l'explosion de son univers céleste. Confrontés à des créatures plus étranges les unes que les autres, traqués, bringuebalés de lieu en lieu, ils finissent par revenir dans un univers similaire à celui de leurs origines. La musique de Savon Tranchand se réclame de l'énergie punk tout en distillant des mélodies fragiles. Proche du Art Rock, elle est basée sur l'exploration sans se conformer à une quelconque orthodoxie du rock n'roll.
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Il faut fermer le robinet !
Benoît Preteseille, Thibault Balahy
- Comme Une Orange
- 19 Janvier 2016
- 9782919703203
Un soir, un petit garçon oublie de fermer le robinet après s'être lavé les dents. A son réveil, l'eau a envahi la ville et tous les poissons se promènent librement dans la rue. Mais un ours attiré par une pêche facile vient s'installer au coeur de la cité provoquant la peur chez ses habitants. Le maire demande alors au petit garçon de fermer le robinet afin que la situation redevienne normale.
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Sexy Sadie
Benoît Preteseille, Georges Ribemont dessaignes
- Warum
- Civilisation
- 14 Octobre 2006
- 9782915920093