ray bradbury
2 produits trouvés
-
2030. Les Terriens débarquent enfin sur Mars, pour y découvrir des habitants aux yeux d'or et qui lisent dans les pensées. Une société fascinante qui a dressé de superbes cités sur l'horizon et a aménagé les célèbres canaux de Mars. Et si le rêve martien prenait la suite logique du rêve américain ? Ne serait-ce pas là le début d'un terrible cauchemar ?
Encensé de tout temps, étudié au lycée, Chroniques martiennes est un des romans les plus importants de la science-fiction.
Né en 1920 dans une petite ville de l'Illinois aux Etats-Unis, Ray Bradbury passe sa jeunesse dans la bibliothèque de sa ville, et s'adonne quotidiennement à l'écriture. À seulement 21 ans, il publie pour la première fois contre rémunération dans la revue Super Science Stories, et son premier roman paraît en 1947. Bradbury définit son ouvre, qui intègre aussi bien des romans, des essais, des poèmes et des pièces de théâtre, comme appartenant au genre fantastique bien qu'il soit souvent associé plutôt à la science-fiction. C'est en 1950 que l'auteur devient célèbre avec la publication des Chroniques martiennes, qui relatent la colonisation de Mars par les Terriens, ce texte fait l'effet d'une critique sociale en pleine époque McCarthyste où l'Amérique est animée par la crainte d'une guerre nucléaire. Farenheit 451, publié en 1953, est le deuxième grand succès de l'auteur, qui décrit alors une monde futuriste où il est interdit de lire et d'écrire, une société totalitaire qu'un groupe de rebelles essaie de déstabiliser. Ces ouvres ont fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma, et Ray Bradbury a reçu des récompenses tout au long de sa carrière d'écrivain qu'il poursuit actuellement à Los Angeles. -
Dans un futur proche, Guy Montag est pompier. Mais dans cette société dystopique, les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs : la détention de livre est un délit.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.