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Un adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction oedipienne proférée par son père. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure envoûtant.
" Sous la baguette d'un enchanteur qui puise ses sortilèges dans les pires noirceurs de la condition humaine, Kafka sur le rivage est le roman le plus ambitieux, le plus envoûtant de Murakami. " André Clavel, Lire Traduit du japonais par Corinne Atlan -
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
Mary ann Shaffer, Annie Barrows
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- Domaine Étranger
- 6 Janvier 2011
- 9782264053510
1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie...
" Absolument délicieux ! " Anna Gavalda
Traduit de l'américain
par Aline Azoulay -
Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London, passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu. Pourtant, entre l'auteur et le héros, il y a plus d'une ressemblance : Martin Eden, bourlingueur et bagarreur issu des bas-fonds, troque l'aventure pour la littérature, par amour et par génie. Mais sa chute sera à la mesure de son ascension vers le succès : vertigineuse et tragique...
" Jack London fait toujours rêver. " Christophe Mercier, Le Point Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Cendrée -
1Q84 Tome 2 : juillet-septembre
Haruki Murakami
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- Litterature Etrangere
- 20 Septembre 2012
- 9782264057891
Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d'un univers à la dérive ou promesse d'un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin. Livre 2 du best-seller mondial, le chef-d'oeuvre de Murakami découvre la vérité humaine à la frontière des mirages.
Le lecteur est pris au piège. Chapitre après chapitre, [...] il avance dans un récit qui tantôt s'éclaircit tantôt se complique au rythme des inventions de l'écrivain. La frontière entre le réel et le fantastique n'a jamais été aussi ténue chez cet auteur qui affectionne les glissements furtifs.
Françoise Dargent, Le Figaro Traduit du japonais par Hélène Morita -
1Q84 Tome 3 : octobre-décembre
Haruki Murakami
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 7 Février 2013
- 9782264059260
Sous le double scintillement de 1Q84, le temps s'accélère et les vérités se confondent. La voix du détective Ushikawa s'invite, oscillant entre révélation et menace, sur la trace d'Aomamé et Tengo. D'un reflet à l'autre, dans la clairvoyance hypnotique de ce troisième volet, le passé s'apprête à livrer son chaos au seuil d'un nouveau rêve...
" Pour traverser les miroirs et aller gamberger dans le Grand Ailleurs, le mot de passe tient en quatre syllabes : Murakami. Ce Japonais volant n'a pas son pareil, en effet, pour distiller les nectars d'une oeuvre délicieusement somnambulique, de bout en bout hypnotique. "
André Clavel - L'Express
Traduit du japonais
par Hélène Morita -
Un superbe roman d'initiation, émouvante chronique empreinte de tendresse, de poésie et de nostalgie de la vie de 6 étudiants, dans le Japon de la fin des années 60.
Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d'Haruki Murakami fait resurgir la violence et la poésie de l'adolescence.
" Murakami place son roman sous la tutelle de Salinger et de Fitzgerald. [...] Il mêle la grâce à la noirceur avec une subtilité et une élégance qui sont, définitivement, la marque des grands écrivains." Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles Traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle -
À Lorain, dans l'Ohio des années 40, deux fillettes noires, grandissent côte à côte. La première déteste les poupées blondes. L'autre idolâtre Shirley Temple et rêve d'avoir les yeux bleus. Mais face à la réalité féroce d'une Amérique Blanche, le rêve de beauté d'une petite fille est un leurre qui ne cède le pas qu'à la folie. Le saisissant premier roman de Toni Morrison.
"Tous les thèmes essentiels de son oeuvre sont là, en germe dans ce roman où les femmes sont les gardiennes d'une identité malmenée dans une terre hostile où les marguerites ne poussent pas."
Le Monde -
Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed enfile son sac à dos, elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Tout ce qu'elle sait, c'est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junky, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, la jeune Cheryl n'a aucune réponse, mais un point de fuite : tout quitter pour une randonnée sur le " Chemin des crêtes du Pacifique ". Lancée au coeur d'une nature immense et sauvage, seule sous un sac à dos trop lourd, elle doit avancer pour survivre, sur 1700 kilomètres d'épuisement et d'effort, et réussir à atteindre le bout d'elle-même. Une histoire poignante et humaine, où la marche se fait rédemption.
" Dix-sept ans plus tard, devenue une journaliste célèbre, Cheryl Strayed révèle enfin dans un livre revigorant son expérience, cette part d'ombre. Et de lumière. " Marie-Claire Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Guitton -
Dans ses dernières années, le grand écrivain américain James Baldwin a commencé la rédaction d'un livre sur l'Amérique à partir des portraits de ses trois amis assassinés, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King Jr. Partant de ce livre inachevé, Raoul Peck a reconstitué la pensée de Baldwin en s'aidant des notes prises par l'écrivain, ses discours et ses lettres. Il en a fait un documentaire - salué dans le monde entier, sélectionné aux Oscars et remportant le César 2018 - aujourd'hui devenu un livre, formidable introduction à l'oeuvre de James Baldwin. Un voyage kaléidoscopique qui révèle sa vision tragique, profonde et pleine d'humanité de l'histoire des Noirs aux États-Unis et de l'aveuglement de l'Occident.
Attention, chef-d'oeuvre !
La Croix (au sujet du film documentaire I Am Not Your Negro) Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Furlan -
Depuis l'effondrement des régimes communistes, le dogme néo-libéral est le pavillon sous lequel les etats-unis, imités par la majorité des pays occidentaux, ont décidé de défendre leurs intérêts stratégiques.
Les deux grands mots d'ordre de ce que l'on appelle la " mondialisation " - " moins d'etat " et " liberté des marchés " - sont désormais leurs armes privilégiées pour assurer leur domination sur le reste du monde. pourtant, noam chomsky souligne à quel point la réalité du néo-libéralisme actuel tourne le dos aux principes du libéralisme " classique ". la compétition est truquée et les pays riches, en position de force, recourent à toutes sortes de mesures qui sont autant de violations déguisées de la liberté qu'ils prétendent défendre.
" un brûlot fustigeant les hypocrisies du dogme néo-libéral. ", midi libre.
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La science, la politique : deux vocations profondément divergentes. L'une requiert modestie et disponibilité de l'esprit. L'autre, déchirée entre l'éthique de la conviction et l'éthique de la responsabilité, souffre d'une contradiction nécessaire qui toujours lui interdira la certitude scientifique. Telles sont les lignes directrices de cette profonde analyse, d'une urgence si actuelle à laquelle nous convie le plus grand sociologue allemand de ce siècle.
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La triste fin du petit enfant huître et autres histoires
Tim Burton
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- Litterature Etrangere
- 20 Novembre 2008
- 9782264048738
Dans la galerie des monstres, voici les enfants terribles ! Enfants momie, robots, vaudou ou toxique, tous sont déjà des écorchés de la vie. Armé de son humour noir inégalable et d'une infinie tendresse, Tim Burton prend sa revanche sur les premiers de la classe et met les cancres à l'honneur. Un régal.
Lorsque le maître incontesté de l'animation s'adonne à la poésie, il nous offre une oeuvre originale illustrée, cruelle et plus magique que jamais.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par René Belletto -
Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain... Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au coeur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d'Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d' « humains » programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre son âme...
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Un match visuel amical entre ces deux villes, c'est le regard croisé d'un amoureux de Paris sur un New York, rempli de détails, de clichés et de contradictions. Suivez le guide !
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Deux êtres que tout sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu. Aussitôt, entre ces deux-là, surgit, sans qu'ils s'y attendent et sans qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent. Un sentiment qui va les arracher à la solitude et au mensonge.
À Los Angeles, ville mythique et dangereuse, une intrigue criminelle peut quelquefois devenir une intrigue amoureuse.
« C'est du meilleur Besson, agile, léger, cursif (...) Un homme accidentel : le titre dit bien cette volonté de ne pas insister. Une simple chronique de quelques « jours fragiles », selon une formule chère au romancier. »
Dominique Fernandez, Le Nouvel Observateur
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Jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancoeurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d'une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche.
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Rencontre insolite dans le Lisbonne de Pessoa Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis. Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture. Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler. Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ? Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ?
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En mai 1891, Arthur est de retour, après 10 ans d'exil volontaire en Abyssinie. Jeune vieillard, malade, affaibli, amputé, il va vivre ses derniers jours au côté de sa soeur, Isabelle. Jour après jour, dans son journal intime, la jeune femme écrit ses impressions, ramène à elle ses souvenirs, dissèque un univers familial éprouvant, raconte la longue agonie. Les derniers mois passés en compagnie de son frère, le poète.
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Été 1916.
Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées. Dans le même temps, il ébauche une affection amoureuse avec l'écrivain mondain et renommé, Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l'un va devenir l'amant, l'autre l'ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie.
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C'est le coeur qui lâche en dernier
Margaret Atwood
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 16 Août 2018
- 9782264070951
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Réduits à vivre dans leur voiture, ils sont au bord du désespoir. Charmaine trouve alors la solution à tous leurs problèmes dans une étonnante publicité pour la ville de Consilience. Promesse d'une vie de rêve, Consilience leur assure un toit, à manger et du travail...un mois sur deux. L'autre mois, les habitants le passent en prison, nourris et blanchis, pendant que d'autres s'installent chez eux. Une règle absolue régit cette étrange utopie : ne jamais entrer en contact avec les « alternants ». Mais Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : « Je suis affamée de toi. »
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Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée.
Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. A l'inverse d'un documentaire où des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène - Nicholas Ray, Elia Kazan - et les actrices - Liz Taylor, Natalie Wood - qui l'ont côtoyé), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée.
Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme où il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre.
Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité.
Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. "Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre" : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.
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L´action se déroule le 4 novembre 2008, date de l´élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c´est une journée d´exaltation, d´espoir de renouveau et d´attente fiévreuse. Mais tandis que l´Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l´issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd´hui Samuel doit se rendre aux funérailles de Paul, son fils de dix-sept ans qui vient de se suicider. Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé, quant à elle, de se donner la mort le soir venu.
Pour chacun d´eux, l´enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l´absence de celui qui n´aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils, un geste d´autant plus révoltant qu´il est inexpliqué ? Laura, elle, a mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu´elle vient de laisser derrière elle ? Un goût d´exceptionnel qui pourrait la faire changer d´avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d´ailleurs se rencontrer... au crépuscule.
Roman de la mélancolie moderne, Une bonne raison de se tuer explore le sentiment de vide dans lequel nous plonge la société contemporaine. Pour décrire cette solitude, ces liens de plus en plus distendus entre les individus, Philippe Besson porte une attention soutenue à ces gestes machinaux qui forment un quotidien insipide, souvent inepte. En s´attardant sur une même et unique journée, il amplifie chaque détail, comme grossi à la loupe, et placé sous une lumière crue. Car, au fond, le lent écoulement du temps est tout ce qui reste aux personnages bouleversants de ce roman. Hommage au film d´Ettore Scola, Une journée particulière, auquel il fait écho, ce livre évoque en toile de fond une Amérique malade, mais son constat est bien plus vaste encore : le désespoir est, de toutes les menaces, la plus redoutable.
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Ils sont deux frères, jeunes encore, réunis une dernière fois face à la mer, face à la mort.
Thomas est malade. Lucas l'accompagne pour une ultime escapade dans l'île de Ré, sur les terres de leur enfance. Un banc au soleil. Entre retrouvailles et chant du départ, chaque minute, désormais, mérite d'être vécue jusqu'au bout.
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" au commencement, il y a cette peinture d'edward hopper qu'on peut voir à chicago.
J'ai dû l'apercevoir à plusieurs reprises avant de m'en procurer une reproduction, un dimanche d'ennui. un soir, sans intention particulière, j'ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d'un café nommé phillies, entourée de trois hommes. alors, ça s'est imposé à moi, sans que j'aie rien cherché. j'ai eu l'envie impérieuse de raconter l'histoire de cette femme et des trois hommes autour d'elle, et d'un café de cape cod.
".