Denoel
-
L'Information-Consommation était épuisé depuis 1975. J'ai souhaité sa réédition, car, enfant, il me faisait beaucoup rire avec ses dessins de la ville telle que je la vivais : ses gigantesques publicités, ses slogans répétitifs et ses marques ridicules. Je n'y percevais pas, alors, sa dimension politique liée à l'actualité de 1968, ni sa critique de la société de consommation. Ces thèmes font écho à l'époque que nous vivons. En vidant son appartement, j'ai trouvé un grand carton à dessin jamais ouvert depuis, compressant des quotidiens de mai et juin 1968, preuve du fort intérêt de mon père pour ces événements et leurs combats. Le livre parut en 1968 dans un petit format. La présente édition reprend les larges dimensions de ses derniers albums. Afin de restituer la finesse et la qualité du trait de mon père, la gravure a été faite à partir des nombreux dessins originaux encore accessibles. J'ai voulu l'enrichir d'inédits, variantes, études de personnages ou de foules qu'il avait réalisés à l'époque et conservés dans un même carton. Ces ajouts devraient intéresser les amateurs de son oeuvre. Inga Sempé
-
Chacun a sa propre idée de l'Amérique, nourrie par des lectures, des musiques, des films, des rêves ou des fantasmes.Au gré de ses voyages, Sempé s'amuse de ce monde qui le fascine, l'impressionne et l'étonne. S'il demeure amoureux du jazz mais se révèle parfois déconcerté par la formidable liberté qui paraît régner dans le pays, rien ne lui échappe de ces moeurs nouvelles qui pointent au coin des rues. Au-delà du réalisme de certains croquis et dessins, le documentariste vigilant reste admiratif et lucide pour nous offrir sa vision de l'Amérique dans un parcours poétique où l'humour guide le lecteur avec une extrême délicatesse.
-
En feuilletant les pages de cet album, nous sommes comme chaque fois incroyablement touchés par la délicatesse du trait, la subtilité et la mélancolie de l'esprit de Sempé. Se dégage aussi des dessins une forme d'élégance morale, discrète et toujours amusée.
La plume de Sempé traduit sa vision tendrement ironique de nos travers et des travers du monde. Dans ce livre, on retrouve le meilleur de l'humour fin, subtil et allusif, allié à un formidable sens du dérisoire, qui caractérise toute l'oeuvre de Sempé.
Observateur incomparable de nos vies quotidiennes, Sempé réunit ici ses meilleurs dessins inédits.
-
Le petit Nicolas : le Petit Nicolas et les copains
René Goscinny, Jean-Jacques Sempé
- Denoel
- Humour
- 10 Juin 2004
- 9782207254929
-
Le petit Nicolas : les récrés du petit Nicolas
René Goscinny, Jean-Jacques Sempé
- Denoel
- Humour
- 9 Octobre 2002
- 9782207254011
-
En un volume de 80 pages, une compilation de dessins qui célèbrent la philosophie, avec tout le génie et l'humour de Sempé.
-
En un volume de 80 pages, une compilation de dessins qui célèbrent l'enfance, avec tout le génie et l'humour de Sempé.
-
En un volume de 80 pages, une compilation de dessins qui célèbrent l'optimisme, avec tout le génie et l'humour de Sempé.
-
Le livre culte de Sempé republié à l'occasion de la sortie du film Raoul Taburin.
«Sa réputation était telle que, dans le canton, on ne disait plus un vélo, mais un taburin.» Raoul Taburin, l'illustre marchand de cycles de Saint- Céron, cache un terrible secret. En dépit de multiples tentatives, il n'a jamais réussi à tenir sur une selle. Son talent de réparateur lui vaut cependant de solides amitiés : Sauveur Bilongue, vainqueur d'une étape du Tour de France, le père Forton qui lui cédera son fonds de commerce et surtout Hervé Figougne, le célèbre photographe. Mais Raoul va-t- il accepter de poser pour lui sur son taburin? N'est-ce pas la chance inespérée d'être à la hauteur de sa réputation?
-
Nouvelle édition augmentée en 1996
-
Nouvelle édition en 1999
-
«Le petit Marcellin Caillou aurait pu être un enfant très heureux comme beaucoup d'autres enfants. Malheureusement, il était affligé d'une maladie bizarre : il rougissait. Il rougissait pour un oui, pour un non. Heureusement, me direz-vous, Marcellin n'était pas le seul à rougir, tous les enfants rougissent. Ils rougissent quand ils sont intimidés ou qu'ils ont fait une bêtise. Mais, ce qui est troublant dans le cas de Marcellin, c'est qu'il rougissait sans aucune raison.»
-
-
Ces dessins sont extraits de divers albums:Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).
-
Nouvelle édition en 2000
-
Nouvelle édition en 2012
-
Nouvelle édition en 2002
-
Ces dessins sont extraits de onze albums de Sempé, de Rien n'est simple (1962) à Beau temps (1999).
-
«Au fond, il faudrait s'interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d'encourager l'humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu'il y a à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués contient 80 dessins dont 5 sont en couleurs, qu'ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a déjà signé plus 70 de ses couvertures) ces quatre dernières années, et que, comme d'habitude, il n'y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que, cette fois, un certain nombre d'entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l'édition, ainsi que les ridicules de l'art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques-uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.
Là comme ailleurs, le maître du dessin d'humour se joue du rapport de l'infiniment grand et de l'infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d'immenses décors. Sinon, il s'agit encore et toujours, et on n'est pas près de s'en lasser, de la solitude de l'homme dans la ville, des choses de la vie, de nous, mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains majeurs. Au théâtre, lorsqu'il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s'il s'agit d'une relecture de la pièce ou d'une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d'une rectitude, d'une fidélité, d'une attention aux autres, d'une courtoisie, d'un savoir-vivre d'un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d'année en année qu'il est des leurs.»
Pierre Assouline, La République des livres
-
Nouvelle édition en 2012
-
Nouvelle édition en 2013
-
-
Dès son adolescence à Bordeaux, Sempé rêvait de pouvoir intégrer la famille des dessinateurs du New Yorker, le prestigieux magazine américain dont il admirait l'esprit.
Ce rêve devenu possible, en 1978, il se rend régulièrement à New York pour travailler avec une équipe qui lui laisse une totale liberté. Bien que Français, Sempé dessine cent une couvertures et autant de «cartoons» en pages intérieures, ce qui est sans précédent dans l'histoire d'un magazine américain.
Ces dessins new-yorkais, dont de nombreux inédits, sont ici rassemblés pour la première fois et accompagnés d'un entretien avec Marc Lecarpentier, ancien directeur de la rédaction et président de Télérama.
Ils expriment le bonheur de vivre dans une ville unique, avec ses chats insouciants et ses humains minuscules, sa frénésie, ses nuages, son gigantisme, ses jazzmen et ses jardins oubliés.
-
" familles recomposées, je vous hais.
" excédée par l'intrusion incessante de ses beaux-enfants et de l'ex de son mari, charlie, gemma bovery décide de s'installer avec celui-ci loin de londres, dans une fermette du bocage normand. là, elle découvre avec émerveillement les charmes de la campagne française. mais le " french way of life " a ses limites. l'ennui guette. gemma prend un amant sous l'oeil jaloux de joubert, le boulanger, qui se fait le chroniqueur de sa déchéance amoureuse.
Le décor, le destin, le nom de l'héroïne vous rappellent quelqu'un. c'est à dessein. posy simmonds donne à l'emma bovary de flaubert une arrière-petite-fille en jean, baskets et lingerie fine. personne ne sort indemne de cette satire, ni ces anglais middle class assoiffés de grands crus et d'exotisme continental, ni cette petite bourgeoisie française aux manies insupportables. du désir de grandeur et de ses désillusions.
De l'influence des régimes amaigrissants sur la fidélité conjugale. splendeur et ridicules du désordre amoureux. le grand gustave y retrouverait ses petits.