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Esperluete
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Le géant du lac
Alice Bossut, Marco Chamorro
- Esperluète Éditions
- Accordéons
- 13 Octobre 2017
- 9782359840841
Le lac Cuicocha est le théâtre d'une étrange quête... Un géant, sympathique et rêveur, cherche un lac à sa mesure pour y prendre un bain. L'histoire raconte comment il essaie tour à tour les lacs de la région, sans succès. Finalement, il trouve son bonheur dans le lac Cuicocha, petit mais extrêmement profond. Il laisse alors éclater sa joie ! Cette ancienne légende kichwa, une langue amérindienne, nous vient de la région d'Imbabura au Nord de l'Equateur. Cette région est parsemée de lacs, montagnes et volcans. De nombreuses légendes pré-colombiennes circulent et viennent expliquer l'origine de ce paysage. Il existe plusieurs versions de l'histoire du Géant du lac Cuicocha ; la plupart décrivent un géant arrogant qui finit par se noyer dans le lac formé par le cratère du volcan. Alice Bossut et Marco Chamorro ont choisi de décrire un géant rêveur et coquet. Ce livre spectaculaire se déploie comme le paysage sous les yeux du géant. Il emmène le petit lecteur dans cette région d'Equateur, pays des géants rêveurs et des montagnes grandioses.
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Dans la série «je mange», il y a de tout. Les livres de recettes, de diététique sauvage, les manuels de savoir-garder-la-ligne ou de savoir-maigrir, les guides pratiques, les méthodes de régimes révolutionnaires...
Au petit jeu des «comment», Bientôt l'été ne prétend pas répondre. Le livre pourtant vaut son pesant de papier: 178 pages de dessins et de textes, carnet de route d'une dame qui, ankylosée un 1er janvier, s'interroge sur son corps et ses débordements.
L'histoire est une suite incontrôlée d'enchantements et de déboires, d'interrogations fortuites, d'énumérations farfelues que le comique mord à pleines dents.
Auteur jeunesse confirmée (au Seuil, au Rouergue, ou chez Gallimard), Frédérique Bertrand entame ici un livre-fleuve sur notre rapport à la nourriture, un épais cahier chargé de grandes choses et de petits riens.
Un roman graphique, à déguster en toutes saisons.
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Quand son corps lâche, Anne Wolfers plonge. S'en suivra une dépression sévère qui la conduit à l'hôpital Sainte-Elisabeth, en psychiatrie. Elle y passera six semaines. Là, des idées sombres plein la tête, une habitude s'installe : chaque jour, sans exception, elle dessine dans son carnet de croquis. États d'âme, phrases notées au vol, injonctions du corps médical, effets secondaires des médicaments, reflets de ses émotions, les dessins s'enchaînent jour après jour. De ce rendez-vous salvateur avec son bic noir, elle fera un journal, reproduit ici fidèlement, où tous ses états se succèdent en une palette allant du sentiment le plus noir à l'autodérision la plus féroce. D'un trait expressif, Anne Wolfers nous ouvre les portes de la rémission de sa dépression. Avec humour et lucidité, elle nous donne une « vue du dedans » et provoque inévitablement l'empathie du lecteur. Ni livre de recettes vers le bonheur ni manuel contre l'état dépressif, ce carnet de croquis parlera à chacun d'entre nous : de nos parts d'ombre sûrement mais aussi de l'étincelle de vie que nous portons.
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Décor à assembler.
Un livre à colorier mais aussi à découper et à assembler.
Tous en bateau pour un long voyage... -
On sonne.
Hop ! J'attrape mon sac, j'enfile une légère veste de soie, je descends prestement l'escalier et me jette dans l'infini de la nuit étoilée... Je rejoins mes amis qui, tout guillerets, m'emmènent à une petite fête.
A peine arrivés, ils se précipitent vers des connaissances et disparaissent en me laissant seule au milieu d'une foule inconnue.
Dominique Loreau écrit étrangement d'étranges histoires. Elle nous entraîne de l'autre côté du miroir, en des lieux incertains, tissés de songes et d'inquiétudes. Chacun de ses récits est la retranscription d'un rêve où nous perdons progressivement nos repères, comme un piège où nous pouvons nous égarer et disparaître. Il y a dans L'eau du bain une attirance pour ce qui suscite l'effroi qui nous séduit, car l'enjeu de cette mise à l'épreuve est avant tout d'en exorciser les funestes conséquences. Dominique Loreau met en place les éléments qui vont permettre d'enrayer la mécanique de l'effroi jusqu'à la rendre inopérante. Et c'est là où les qualités de son écriture font merveille. Sans avoir l'air d'y toucher, avec une innocence qui est déjà du grand art, Dominique Loreau fait de chacune de ses nouvelles une petite perle d'humour noir et libérateur où s'opère un détournement du conforme, tonique et vivifiant.
Une magie et un charme opèrent entre le sérieux de ce qui se dit, de ce qui se joue, et la fausse désinvolture d¹une écriture sans faille.
Les dessins de Loustal font écho de manière subtile aux textes : les personnages, tout à la fois expressifs et impassibles, semblent traverser une aventure, dont le sens leur échappe, mais qui doit être vécue jusqu'à ce que tout soit consommé... -
La vocation de Vincent Van Gogh
Eddy Devolder, Jean-marie Mahieu
- Esperluète Éditions
- 2 Avril 2005
- 9782930223551
Il existe dans le Borinage, région minière du centre de la Belgique, une maison abandonnée qui fut celle de Vincent Van Gogh. Prétexte et fil conducteur de ce livre, cette maison a noué le destin de l'artiste. C'est là que Vincent Van Gogh a transformé sa vocation de pasteur en celle de peintre, parce "qu'il n'y a pas loin de la peinture à la théologie. Ce n'est pas la quête mais la façon de formuler la prière qui vient de changer".
Le lecteur suivra dès lors Van Gogh dans ses recherches de formes et de couleurs à Anvers, à Arles et enfin à Auvers-sur-Oise.
Fidèle au principe de la collection Hhistoires, le récit enrichit de détails et d'anecdotes ce que nous connaissons de la vie de Van Gogh. Eddy Devolder et Jean-Marie Mahieu vivent et travaillent à l'ombre de cette maison, ils livrent ici le récit universel d'une expérience particulière. -
Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Avec déjà noël, Frédérique Bertrand nous propose de replonger dans ses dessins à l'aspect velouté, réalisés à la feuille de carbone et de prolonger sa vision du couple drôle et décalée qu'elle avait entrepris avec bientôt l'été. Après Madame, voici Monsieur !
Dépassé par son idéal de bonheur, un homme sous pression nous fait part de ses interrogations sur son couple, son travail, sa vie.
Le chantier est vaste.
Avec tendresse et humour Frédérique Bertrand interroge ce temps qui nous file entre les doigts. Par bribes et morceaux, les paradoxes et stéréotypes de notre société sont décortiqués.
Le lecteur tâtonne et déchiffre, au fil des pages, cette histoire extraordinaire d'un anti-héros ordinaire.
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Elle toute petite, comme tant d'autres devenus grands, garde dans le dos la sensation d'avoir un jour porté des ailes, d'avoir été portée par elles.
Ses ailes, c'est l'histoire de ce petit personnage vertical qui, tissant le lien entre ciel et terre, apprend la vie, l'envie et la blessure. Sentir la caresse de l'air et la rudesse du sol sous ses pieds participe de ce voyage initiatique.
Colienne Vancraen, auteur-illustratrice de ce livre en accordéon, plein d'énigmes et de poésie, a choisi d'inscrire cette histoire dans les courbes et les accents d'ne écriture qui raconte, à elle seule, les mouvements d'une vie. Une écriture qui n'est pas la sienne, mais qu'elle explore en y découvrant des recoins et des nids. -
Après avoir posé, dans Rue de Praetere, un regard tendre et amusé sur son voisinage, Geneviève Casterman observe une autoroute : la E411, qui va de Bruxelles à Luxembourg. Des voitures, des camions, une dépanneuse, un bus scolaire... Tous ces véhicules sont sur la route à la queue leu leu et leurs occupants sont finement observés! Les uns se disputent, les autres tombent en panne, les enfants s'amusent, le jardinier est très cool, les camions ont des inscriptions rigolotes et tous, ou presque, arrivent à bon port.
Geneviève Casterman, infatigable observatrice du quotidien, a tout vu! Elle croque, analyse et restitue une tranche de vie, un bout de route... -
Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Geneviève Casterman croque un panorama insolite de ce bord de mer atypique. Elle observe, analyse et restitue des moments de vie, entre plages, casinos, immeubles et dunes. Amis, parents, enfants... sont surpris sur les lieux de leurs vacances, jeux, découvertes, exploits ou souvenirs.
Après avoir posé, dans Rue de Praetere, un regard tendre et amusé sur son voisinage, après E 411, qui lorgne les faits et gestes des utilisateurs de l'autoroute reliant Luxembourg à Bruxelles, Geneviève Casterman s'attarde cette fois sur la non moins célèbre côte belge et ses estivants.
Une plongée dans ce qui pourrait bien être le dénominateur commun des enfants d'hier et d'aujourd'hui. -
Qu'est-ce qui se passe quand rien ne se passe? Anne Herbauts regarde le temps et interroge son travail. Elle tente de cerner ce qui par nature ou par accident nous échappe. C'est ainsi que le minuscule remplit un jour entier, que les grandes choses écrasent le fil du temps, que des mots rencontrent des images, et que les images volent au secours des silences.
Au sujet de son travail, Anne Herbauts écrit : « Ecrire, c'est dire les blancs. Parler de ce qui existe maintenant et qui à la fois a déjà disparu. Dire l'indéchiffrable du monde par la métaphore, se sauver par l'image du mot et se perdre dans l'écriture des images ».
Ce grand livre, haut en couleurs, est une réflexion sur la fugacité, la disparition, l'avènement, la palpitation, tout ce qui fait vaciller la course du temps, souvenirs ou attentes, tout ce qui s'effiloche ou s'embobine dans nos journées. Le livre est un espace de papier, de couture et de vent.
De temps en temps est aussi un livre où, en creux, dans ses plis et dans ceux du temps, les images viennent poser les questions qui nous glissent des mains. -
Shinichi Maruoka est japonais, il dessine et écrit des histoires à la fois simples et énigmatiques comme la vie.
Dans Cup, il parle en images de ce qui se passe à la fin des examens, autour d'une tasse de café, près d'un vase pour une seule fleur... des moments qui se dessinent entre chaque page.
Le lecteur partage une rêverie ponctuée de petites indications de temps, d'espace ou d'action que chacun interprétera à sa manière. Les illustrations au crayon et à l'aquarelle, d'une grande maîtrise technique et d'une sensibilité étonnante, surprennent à chaque page.
Un livre sur le presque rien, celui qui fait la vie. -
Plié, c'est un petit livre. Déplié, il se transforme en décor pour devenir terrain de jeux et d'histoires. Illustrées par Anne Leloup en linogravure, ces frises sont imprimées sur papier dessin de qualité, ce qui permet le coloriage au crayon, au pastel ou à la gouache. Toutes les couleurs sont à inventer : sans contraintes. Ces livres se veulent une réponse originale au coloriage traditionnel. En effet, la part belle est laissée aux couleurs choisies par l'enfant. Le livre devient alors support de création, de jeux et de rêves...
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Les Oiseaux de Messiaen
Nicole Malinconi, Mélanie Berger
- Esperluète Éditions
- Cahiers
- 2 Avril 2005
- 9782930223568
Une idée naît du vol des oiseaux, écrire à propos des oiseaux, voilà ce que la narratrice essaye de nous faire croire, qu'elle va « tâcher de trouver quelque chose parmi les mots qui sont là, à sa disposition "pour parler des oiseaux" ; et sa réflexion, sa rêverie, va courir des oiseaux à la musique, pour s'adresser au lecteur et lui faire part de ses questions d'écrivain.
Nicole Malinconi lève doucement un coin du voile de la création et, entre les lignes, avec pudeur, on trouve dans ce texte les questions d'écriture qui la préoccupent : les mots, les non-dits, la langue maternelle et ce temps qui coule entre ce qu'elle appelle si justement "la connaissance des modèles" et "la naissance de l'oeuvre".