L'Atelier du scénariste examine l'écriture pour le cinéma, du point de vue du métier comme de la création.
Le métier ? C'est la maîtrise d'un langage particulier, et l'utilisation de principes narratifs souvent méconnus. La création C'est la dimension personnelle, à la fois originale, féconde et universelle, que certains scénaristes parviennent à apporter, malgré les conditions économiques et les lois du genre. On découvrira ici comment rédiger un synopsis et une continuité dialoguée, comment concevoir un protagoniste, comment distinguer l'épaisseur d'une histoire de la simple trame du récit.
Cet ouvrage propose des principes utiles dans le cas d'une adaptation, il veille à distinguer le protagoniste du héros et l'antagoniste de l'ennemi, précise la fonction de la voix off et les ressources du flash back, révèle qu'un prologue peut contenir le secret d'un film tout entier - et bien d'autres choses encore. Il fournit aussi des conseils aux jeunes scénaristes, un plan de travail pour les enseignants, et des aperçus sur le rapport entre le scénario et la vie.
Des exemples nombreux - puisés dans les films classiques de Billy Wilder et Jean-Pierre Melville, dans Le Mépris et Le Satyricon, mais aussi chez Pedro Almodovar, Clint Eastwood, David Lynch et Jacques Audiard ou dans les exploits d'Indiana Jones et de Spiderman - enrichissent cet essai qui envisage le scénariste comme un auteur à part entière, et remet l'écriture au centre du processus de création.
Et si le prodigieux succès de Tintin était dû à d'autres raisons que les circonstances anecdotiques ? Et si par delà son aspect rassurant cette oeuvre s'avérait d'une stupéfi ante modernité ?
Et si cet auteur populaire entre tous était encore à découvrir ? C'est à ces questions que Benoît Peeters répond dans cet ouvrage. Déjà auteur du Monde d'Hergé et de Hergé, fi ls de Tintin , il propose ici une analyse plus approfondie des Aventures de Tintin en se concentrant sur un seul volume, l'un des sommets de la bande dessinée classique : Les Bijoux de la Castafi ore . L'essai de Benoît Peeters est suivi d'un long entretien avec Hergé, l'un des plus passionnants qu'il ait jamais accordé.
Illustrateur et satiriste de génie à l'influence considérable, Albert Robida (1848-1926) est resté fameux pour ses fresques d'anticipation, comme Le Vingtième siècle ou La Vie électrique, ou pour ses grands dessins de presse. On voit parfois en lui un précurseur de la science-fiction, un prophète visionnaire des sociétés du XXème siècle, ou même l'inventeur avant l'heure de la télévision, du téléphone et du voyage en avion... Contre ces raccourcis quelque peu anachroniques, cet ouvrage a pour ambition de replacer les grandes anticipations de Robida dans leur contexte, celui de la presse satirique et de ses cibles, mais aussi celui des logiques du rire au XIXème siècle : les transports, les médias, les femmes, la technophilie, les spectacles...
Quoi de commun entre le club de football d'Anderlecht et la semaine du bon langage ? Entre Quick et Flupke et le chocolat Côte d'Or ? Entre les « navetteurs » et la monarchie ? Une même question: y a-t-il une culture propre à la Belgique ? On en débat depuis près de deux siècles, et, sur ce thème, croyants et iconoclastes se déchirent. Mais si la controverse paraît inépuisable, c'est que la culture est pensée trop souvent comme une essence. Le présent essai entend plutôt l'aborder comme un effet de discours : comment le propos sur la « culture belge » est-il construit ? A quelles réalités vient-il donner sens ? A quelles autres vient-il, aussi bien, faire écran ? Dans sa quête, l'auteur se donne les armes de l'anthropologie et de la sémiotique, mais aussi et surtout celles d'une ironie à la fois implacable et complice. Le ton de ce petit livre évoque irrésistiblement celui des Mythologies de Roland Barthes.
Art médiatique conciliant l'image et le texte, la bande dessinée est née au creuset du journal : elle a dès l'origine exploité les enjeux de l'actualité, et a très vite imaginé des personnages qui sont eux-mêmes journalistes. Le lecteur croisera ainsi dans ce livre les parcours de nombreux héros reporters connus (Tintin, Lefranc, Fantasio, Jeannette Pointu) et moins connus (Marc Dacier, Guy Lebleu et bien d'autres), il se plongera dans l'histoire mouvementée des magazines (Pilote, Vaillant, Spirou...) et il pourra saisir les multiples interactions (historiques, culturelles, professionnelles, économiques) entre la bande dessinée et la presse.
Si la perspective retenue concerne essentiellement la BD franco-belge, elle n'est pas exclusive : deux chapitres évoquent la tradition des comics anglo-saxons qui, depuis la naissance de Superman, a elle aussi vu naître un imaginaire du journalisme particulièrement riche. Le but de cet ouvrage est par ailleurs de montrer qu'en dépit de la mort de revues comme Pilote ou Tintin, la généralisation de l'album n'a fait disparaître ni les héros reporters ni la presse de bande dessinée.
La troisième partie envisage ainsi le succès du reportage graphique et de magazines tels que La Revue dessinée, qui témoigne de la vivacité intacte des échanges entre le journalisme et le neuvième art. Maître de conférences à l'Université de Reims, Alexis Lévrier est spécialiste de l'histoire de la presse. Il a notamment publié Le Contact et la distance. Le journalisme politique au risque de la connivence (Paris, Les Petits Matins, 2016) et, avec Adeline Wrona, Matière et esprit du journal, du Mercure galant à Twitter (Paris, Sorbonne Université Presses, 2013).
Guillaume Pinson est professeur au Département de littérature, théâtre et cinéma de l'Université Laval. Ses recherches portent sur l'histoire de la culture médiatique et il codirige le projet Médias 19. Son dernier ouvrage s'intitule La Culture médiatique francophone en Europe et en Amérique du Nord, de 1760 à la veille de la Seconde Guerre mondiale (Québec, PUL, 2016).
Un abécédaire illustré consacré au scénariste et dessinateur de bandes dessinées humoristiques Marcel Gottlieb dit Gotlib (1934-2016). L'historien du neuvième art y décrit son oeuvre, en retrace la généalogie, en présente les personnages emblématiques et l'interroge dans ses dimensions narrative, graphique, autobiographique, psychanalytique, sociologique et politique.
Ami de Jacobs et d'Hergé, peintre prolifi que, Jacques Van Melkebeke a signé de nombreux articles pour la presse collaborationniste belge sous l'Occupation. À la Libération, contraint à l'anonymat, il fut le premier rédacteur en chef du journal Tintin et le scénariste de Paul Cuvelier comme de Jacques Laudy. Certains le prétendent à l'origine des meilleurs scénarios de Tintin et Blake et Mortimer ; d'autres lui prêtent une foule de faits et méfaits. La réalité est à la fois plus complexe et plus romanesque. Première biographie du « clandestin » de l'école belge et passionnante contribution à l'histoire de la bande dessinée, ce livre est réédité pour la première fois depuis sa parution en 2002, augmenté de nouveaux documents d'archives.
Le scénario est-il un art ? Le scénario est-il une technique ? Peut-on écrire sans scénario ?
Suffit-il de raconter une histoire pour être scénariste ? Peut-on transmettre aussi des émotions et des secrets ? Un scénariste est-il un écrivain ?
Le livre de Luc Dellisse apporte une série de réponses simples et précises à ces diverses questions.
Il permet d'aborder sans complexes l'écriture, non seulement d'un film, mais de n'importe quel récit structuré.
L'Invention du scénario se distingue de la plupart des autres livres sur la question par son approche et par son écriture.
Luc Dellisse ne se contente pas d'énoncer règles, réflexions et exemples : il fait table rase sur les prétendues lois du genre, et repart à zéro, depuis l'envie de raconter une histoire et l'idée de départ jusqu'au dernier état des dialogues. Il apporte une attention particulière à la caractérisation des personnages et à leurs motivations. Il passe en revue toutes les étapes d'une élaboration progressive, structurée, réfléchie et sans cesse affinée.
De plus, son livre se présente comme une réflexion sur le sens et la portée du scénario, et veille à ramener sans cesse ce processus d'écriture à sa source : le plaisir et la justesse de la création.
Rédigé dans un style alerte et clair, il vise à apporter un savoir précis et pratique en matière d'écriture de film, tout en mettant en lumière l'universalité des questions de scénario.
S'il existe des livres qui expliquent comment faire ou écrire une bande dessinée, voici le premier véritable manuel de lecture et d'analyse du neuvième art. Spécialiste mondialement reconnu du genre, Thierry Groensteen aborde ici toutes les grandes questions que pose l'art de la bande dessinée : Peut-on définir le genre ? Qu'est-ce qui fait une bonne bande dessinée ? Une image de BD doit-elle être belle ? Qu'est-ce que la ligne claire ? Y a-t-il un langage des couleurs ? Comment une BD peut-elle faire allusion à d'autres ? Existe-t-il un humour typiquement BD ?
A ces questions et à beaucoup d'autres, ce livre apporte des réponses détaillées, pédagogiques, toujours appuyées sur des exemples concrets, de Töpffer à Blain, en passant par de nombreux autres classiques du genre tels qu'Hergé, Schuiten et Juillard. L'auteur développe une approche simple, progressive, qui avance pas à pas dans la découverte de son objet, initiant le lecteur aux codes, au langage et à l'esthétique de la littérature dessinée. Ce manuel original s'adresse aux enseignants, aux médiateurs du livre et à toute personne curieuse de s'initier aux mécanismes de la bande dessinée. Une cinquantaine de superbes illustrations en couleur constituent une sorte d'anthologie, non limitative, des styles, courants et genres d'hier et d'aujourd'hui.
« Je vous assure que je ne comprendrai jamais le succès de Tintin. Pour moi, il doit y avoir, au départ, un malentendu. », avouait Hergé. Plus de trente ans après sa mort, le succès de Tintin perdure. L'universalité de son audience n'est plus à démontrer, avec une traduction en plus de cent langues. Mais s'est-on vraiment interrogé sur les raisons de ce succès, par-delà la reconnaissance de l'immense talent du dessinateur et scénariste belge ?
La littérature savante et critique autour de Tintin est pléthorique (biographies de l'auteur, interprétations psychanalytiques, analyses socio-politiques, décryptage du contexte historique). Renaud Nattiez prend le parti de suivre une autre démarche, qui s'appuie sur le contenu même de l'oeuvre d'Hergé.
La bande dessinée est aujourd'hui à un tournant de son histoire. Son image sociale s'est considérablement améliorée, sa légitimité culturelle ne fait plus guère débat. Or ces évolutions se produisent alors que le marché, au sortir d'une période de croissance continue, connaît une véritable crise, impactant tant les marges des éditeurs que les revenus des auteurs. Dans le cadre des États généraux de la bande dessinée, lancés en janvier 2015, ce petit livre interroge à chaud les évolutions récentes de la production éditoriale, la féminisation de la profession, l'essor de la non-fiction, la situation de l'édition alternative, la multiplication des formations spécialisées, la percée de la bande dessinée sur le marché de l'art, sa place à l'université et quelques autres questions d'actualité.
Jugés "éblouissants de verve et d'esprit" par Goethe, les albums de Rodolphe Töpffer sont aujourd'hui considérés comme les premières bandes dessinées. Imités, contrefaits, traduits en plusieurs langues, ils se frayèrent même la voie des États-Unis, la future patrie des comics. Töpffer est aussi l'auteur de romans et d'essais sur l'art. Non content d'avoir créé les conditions de la bande dessinée moderne, Töpffer en fut aussi le premier théoricien. Ce sont ces textes qui sont ici réunis, introduits par une étude qui replace le créateur genevois dans une continuité historique, détaille les circonstances de son « invention » et analyse les ressorts de ses histoires, dont la folle gaieté est toujours agissante sur les lecteurs d'aujourd'hui.
Préfacé par Albert Algoud, l'ouvrage de Dominique Cerbelaud et Olivier Roche constitue un guide indispensable, non seulement pour les spécialistes, mais aussi pour un large public désireux de s'initier aux différents aspects de la saga tintinesque ou de découvrir l'un des plus grands auteurs de bande dessinée du XXe siècle. Nul doute en effet que chacun y trouvera le livre dont il a besoin, la curiosité à découvrir, le titre à offrir en cadeau.Voilà donc une publication qui sait joindre l'utile à l'agréable, et qui séduira tous les jeunes de 7 à 77 ans !
"Georges Remi est mort le 3 mars 1983. Mais 30 ans plus tard, Hergé est encore bien vivant. J'entretiens avec lui un dialogue qui ne s'est pas arrêté depuis qu'il a quité notre bonne vieille terre. Cette lettre est une façon de rendre public cet échange avec un artiste hors pair, qui est moins un fantôme qu'une ombre bienfaisante. Loin d'avoir terni l'éclat de Tintin, le récent film de Steven Spielberg l'a fait découvrir à une nouvelle génération de lecteurs. Un nouvel avenir se laisse entrevoir pour le héros d'Hergé. Que ce soit à travers les 22 albums canoniques ou à travers des films qui prendront graduellement leur distance face aux aventures originelles, Tintin est en passe de devenir un mythe. Ce sont ces bonnes nouvelles que ma lettre vise à transmettre à Hergé. J'en profite pour lui parler de ses personnages et lui proposer une interprétation d'un succès qui ne s'est pas démenti depuis plus de quatre-vingts ans." Jean-Marie Apostolidès
Fondée en 1990 par un collectif d'auteurs, L'Association s'est imposée en deux décennies comme un pôle majeur de refondation de la bande dessinée. Avec un catalogue faisant la part belle à l'expérimentation, mais aussi à l'humour, au reportage et à l'autobiographie, la maison a contribué avec force à la reconnaissance de la bande dessinée. Elle a bouleversé le paysage du 9e art, imposant des auteurs majeurs. L'Association. Une utopie éditoriale et esthétique est le premier volume d'histoire et d'analyse consacré à ce projet à tous égards exceptionnel. Richement illustré, interrogeant l'économie globale du collectif, ses auteurs et ses réalisations, mais aussi ses crises de croissance, ce superbe album donne à voir et à comprendre vingt ans d'édition et de croisades esthétiques.
Lire une bande dessinée ou un dessin de presse est simple, mais cette simplicité est trompeuse. Dans Images à mi-mots, Pierre Fresnault-Deruelle nous apprend à lire les images, vignettes de bande dessinée et dessins de presse confondus. Il le fait « à mi-mots », car les images sont à bien des égards porteuses de mots, par exemple sous forme de calembours visuels ou encore sous forme de mots dans l'image.
Ce livre, toutefois, est bien plus qu'un manuel. Fresnault-Deruelle nous communique aussi son amour et son intelligence des images. Rassemblant et rapprochant de nombreux exemples très variés, de Winsor McCay à Emmanuel Guibert en passant par Plantu et Geluck, il offre enfin un éventail tout à fait étonnant de ce que l'image peut représenter et produire actuellement.
De tous les genres littéraires, le roman-photo est à la fois le plus méprisé et le moins connu. Pour le roman-photo a l'ambition de révéler toute la richesse de ce genre hybride, dont l'importance est capitale à une époque où se rapprochent littérature et photographie.
Abordant aussi bien les stéréotypes du roman-photo sentimental que les inventions du roman-photo moderne, notamment sur Internet, le livre nous donne d'abord un aperçu très richement illustré de l'histoire du genre, que l'auteur compare à ses faux frères, la bande dessinée et le ciné-roman. Il examine aussi la manière dont texte et image peuvent s'allier pour inventer des récits entièrement inédits. Il propose enfin des analyses des grands auteurs du « nouveau roman-photo » (Marie-Françoise Plissart, Michael Snow, Sophie Calle ou Suky Best).
Prenant le contrepied de tout ce qu'on écrit depuis cinquante ans, cet essai nous invite à lire, d'urgence, des romans-photos.
Paru une première fois en 2010 aux Impressions Nouvelles, nous vous en proposons, à l'occasion de la grande exposition « Roman-Photo » présentée au Mucem (cf. description sur le site du musée : www.mucem.org), une réédition augmentée et richement illustrée.
Personnage androgyne et comme sorti de nulle part, Tintin est devenu au fil des ans un héros mythique. Il a permis à Hergé d'explorer des mondes hostiles et d'y emmener ses jeunes lecteurs. Lieu de mille projections, Tintin est la figure à laquelle chacun peut s'identifier, sa pureté lisse rendant possible toutes les incarnations. Son corps reste indestructible sous les attaques, son esprit lui permet de se tirer des situations les plus périlleuses.
Après Les Métamorphoses de Tintin, l'une des meilleures références sur le sujet, Jean-Marie Apostolidès mène ici une enquête approfondie qui bouleverse toutes les idées reçues sur l'univers d'Hergé. Il renouvelle en profondeur notre vision du personnage de Tintin et de son auteur, en nous donnant des clés textuelles, biographiques et psychanalytiques pour mieux comprendre l'identification durable à ce personnage en apparence simple et consensuel.
Un art en expansion propose un retour sur un demi-siècle de création en bandes dessinées.
Dix oeuvres-phares de la modernité sont passées au crible d'une relecture attentive qui en détaille les enjeux et en fait ressortir le caractère novateur. Dix jalons essentiels dans l'expansion d'un art qui a progressivement pris conscience de lui-même et de ses potentialités.
Un livre qui donne envie de retourner aux oeuvres, et qui montre la maturité et la puissance expressive atteintes par un art que l'on croyait jadis voué aux seuls récits de genre et au divertissement des plus jeunes.
Joann Sfar domine le paysage de la création contemporaine en bande dessinée.
Le Chat du rabbin, Petit Vampire, Pascin, Donjon, Klezmer sont quelques-unes des oeuvres phares d'un auteur qui ne cesse d'écrire, pour lui-même ou ses complices (David B, Emmanuel Guibert et Lewis Trondheim entre autres). Sfar est aussi réalisateur de films, directeur de collection chez Gallimard et commissaire d'exposition (Brassens à la Cité de la Musique). Dans ce livre de conversations, Thierry Groensteen l'interroge méthodiquement sur sa vie et son oeuvre et, en grand spécialiste de la bande dessinée, le fait inlassablement parler de sa passion : le dessin. Richement illustré, ce livre à deux voix deviendra vite indispensable à tous ceux qu'intéresse l'une des oeuvres les plus riches de notre temps.
Alors que Steven Spielberg vient d'adapter Tintin au cinéma, achevant de le mondialiser et le faisant découvrir à de nouvelles générations, tout laisse à penser que l'oeuvre d'Hergé n'a pas encore livré tous ses secrets.
Peut-être faut-il voir dans cet aspect inépuisable l'indice le plus sûr que les vingt-quatre albums des Aventures de Tintin représentent bel et bien une mythologie pour notre temps. Cinq des meilleurs spécialistes d'Hergé proposent dans ce volume une série de lectures surprenantes et novatrices ...