LIBERTALIA
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Propos racistes, manifs homophobes, violences fascistes, ça suffit :
Contre l'extrême droite, à vous de jouer !
Avec quelques ami·es, vous décidez de monter un groupe antifasciste et de mettre en place des actions qui vont vous demander du temps, des moyens, et un peu d'organisation... Mais comme la vie est pleine d'imprévus, les choses ne se dérouleront pas toujours comme vous l'aviez espéré !
Réalisé par la Horde et édité par Libertalia, Antifa le jeu est un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières.
Initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans, le jeu a finalement été édité en septembre 2021 par les éditions Libertalia. Le jeu a été épuisé en quelques mois, et il a été décidé de le rééditer : si le jeu est le même sur le fond, on en a profité pour le rendre plus simple, plus compact et moins cher.
Dans cette nouvelle édition, la façon de jouer a été simplifiée afin de rendre les parties plus rapides (de 90 minutes dans la première édition, on est passé à environ 30 minutes pour une partie), plus fluides et plus intuitives.
Les différentes phases de jeu sont identiques à celles de la première édition :
1) La mise en place : le groupe se constitue (chaque joueur et joueuse choisit d'incarner un·e militant·e), des événements (d'un niveau de difficulté variable) se sont produits ou vont avoir lieu, et des circonstances particulières viennent poser le cadre de la partie.
2) La réunion : le groupe décide sur quel événement il souhaite réagir et quelles actions organiser face aux événements.
3) La préparation : le groupe va préparer chaque action en utilisant des moyens militants ou matériels.
4) Les actions ont lieu, mais leur efficacité va être impactée par des imprévus, positifs ou négatifs, et par la météo si les actions ont lieu en extérieur.
5) On fait le bilan de chaque action : l'efficacité cumulée des actions prévues face à un événement doit être égale ou supérieure au niveau de difficulté de l'événement. Si c'est le cas, le moral du groupe s'améliorera ; en cas d'échec, le moral du groupe baissera. Il est également possible que des militant·es ou des sympathisant·es se fassent arrêter. Si un·e militant·e se fait arrêter deux fois, il ou elle passe en procès, et le groupe devra mettre en place un comité de soutien le mois suivant...
Le changement le plus important de cette nouvelle édition, c'est le remplacement des jetons par des cartes. Au début de la partie, les joueurs et joueuses prennent en main un paquet de cartes correspondant à ce que sait faire leur militant·e, ce qui leur permet de prendre en compte plus facilement les différents moyens mis à leur disposition. Les compétences spéciales des militant·es sont plus faciles à identifier, mais comme il existe 14 moyens militants et qu'on n'a en main que 12 cartes, cela signifie qu'il y a aussi deux choses que chaque militant·e ne sait pas faire !
La phase de préparation des actions se joue désormais en quatre tours : il n'y a plus besoin de gérer le temps, on part du principe que chaque tour correspond à une semaine, au cours de laquelle chaque militant·e va utiliser un moyen pour préparer une action.
À chaque tour, les joueurs et joueuses posent une carte de leur main (un « moyen militant ») et, s'iels le souhaitent, une carte « moyen matériel », mais en engageant la trésorerie du groupe. On pose ainsi les différentes cartes « moyen » sur le côté gauche des planches action, et c'est leur nombre qui permet de connaitre le niveau d'efficacité de chaque action.??Au fur et à mesure de l'existence du groupe (et donc des parties), les militant·es vont se retrouver dans des situations de plus en plus complexes, présentées dans différents scénarios en utilisant une sélection des cartes du jeu : une bande néonazie s'implante dans la région, votre ville tombe aux mains de l'extrême droite... Plusieurs options (dates anniversaires, motivations secrètes...) sont également proposées, afin de rendre la tâche des joueurs et joueuses plus ardue. Antifa le jeu est aussi un jeu participatif : vous pourrez ainsi imaginer des scénarios et les partager sur le site de La Horde ! -
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Kate Millett, pour une révolution queer et pacifiste
Marie-hélène Dumas
- Libertalia
- Poche
- 3 Mars 2022
- 9782377292431
Artiste et penseuse féministe, Kate Millett (1934-2017) est une figure majeure de la seconde vague du féminisme aux États-Unis. Ses combats contre le patriarcat, le racisme, la guerre du Vietnam, la violence instituée, l'homophobie, l'enfermement sont liés aux mouvements américains de contestation des années 1960-1970, aux luttes de l'IRA en Irlande, des femmes lors de la révolution iranienne ou de l'antipsychiatrie.
Parler d'elle, c'est aussi rappeler tout un pan de l'histoire féministe et sociale.
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Vers la plus queer des insurrections
Fray Baroque, Eanelli Tegan
- Libertalia
- 17 Septembre 2020
- 9782377291366
Vers la plus queer des insurrections est la traduction en français d'une anthologie du mouvement queer insurrectionnaliste Bash Back. Les textes ont été écrits par une constellation d'individus et de groupes et adoptent une multitude d'approches pour creuser des thèmes obsédants, tels que la lutte contre l'intégration aux normes hétérosexuelles, l'usage des identités, l'attaque du christianisme puritain, l'action directe, le rapport à la violence, la vengeance, la pratique des émeutes et autres moments corporels collectifs, la stylisation du corps, l'esthétique de soi, la criminalisation, les stratégies de survie au sein du capitalisme.
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Évoquant tour à tour Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, Namor, l'Escadron suprême, Black Panther, Luke Cage, Green Arrow, Red Sonja, Howard the Duck, Punisher, Iron Man, les super LGBT et Wolverine, cet ouvrage se propose d'explorer les discours politiques qui se cachent derrière le masque des surhumains.
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Lola Miesseroff n'avait que 18 ans en 1966 lorsqu'elle s'entendit asséner ce qui devint une évidence: elle aimait vraiment beaucoup se lier d'amitié avec les hommes qui préfèrent les hommes et ceux-ci le lui rendaient bien. Une enfance dégenrée, une éducation naturiste et libertaire, un milieu familial socialement en marge l'avaient sans doute bien préparée à ce destin un peu particulier. Des années 1950 à nos jours en passant par Mai 68, de Marseille à Paris via San Francisco, des boîtes de nuit au mariage homogenré en passant par le Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR), c'est son aventure picaresque et bigarrée qu'elle conte dans ce récit de vie où l'on rencontre des femmes et des hommes singuliers, homo, hétéro et bisexuels, folles et garçonnes, travestis et transgenres.
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« On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l'âge adulte, sauf que moi je n'avais aucun tatouage ni piercing, rien d'indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j'enfilais ma redingote et j'allais à l'opéra avec ma mère. Ma famille c'était pas du Zola, je n'avais rien à fuir, je n'étais pas mal aimée. Mes parents ne buvaient pas, ne voulaient pas m'interner. Je me suis raccrochée aux branches à temps pour arracher un bac malgré tout, sûrement pour ne pas les décevoir.
Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
T oute fièvre se négocie finalement. »
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Le maître insurgé ; articles et éditoriaux, 1920 - 1939
Celestin Freinet
- Libertalia
- Revue N'autre Ecole
- 6 Octobre 2016
- 9782918059905
« Il ne suffit plus de développer, d'améliorer, de réformer l'enseignement, il faut le... révolutionner. » (Célestin Freinet) C'est d'abord dans les colonnes de la revue syndicale L'École émancipée puis dans celles de L'Éducateur prolétarien que Célestin Freinet (1896-1966) a témoigné de ses engagements sociaux et éducatifs. Ses réalisations pédagogiques, au sein de l'institution scolaire publique, n'avaient pour lui de sens qu'adossées à la lutte des dominé-e-s pour renverser l'ordre établi.
On ne peut oeuvrer à une autre école sans se soucier de la marche du monde, sans s'attacher, dans et hors de la classe, à le transformer.
On ne peut lutter contre la montée du fascisme, les crises générées par le capitalisme, le développement de la misère et des guerres, en perpétuant, à travers ses pratiques quotidiennes, une pédagogie conservatrice, autoritaire et inégalitaire.
Tel est l'héritage du pédagogue et du militant que fut Célestin Freinet dont on suit ici le cheminement et le mûrissement de la pensée.
L'année 2016 marque un double anniversaire : celui du cinquantenaire de sa sa mort (1966). Mais aussi l'anniversaire du Front populaire, tant en France qu'en Espagne, dans lesquels Freinet plaça ses espoirs.
À travers ce choix d'écrits publiés entre 1920 et 1939, se révèle l'actualité des combats d'un instituteur révolutionnaire qui voulait tout à la fois changer le monde et l'école.
Édition établie et annotée par Catherine Chabrun et Grégory Chambat.
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Avec près de sept milliards de profits et quelque cinquante millions de subventions publiques, la multinationale Ford et ses actionnaires se portent bien.
Mais ces sommes semblent encore insuffisantes pour l'entreprise, qui s'apprête à licencier 900 salarié·e·s sur le site de Blanquefort (33).
Ce livre, recueil de textes analytiques, de fictions et d'illustrations, se veut une contribution enthousiaste à la lutte en cours.
Parce que nos vies valent plus que leurs vils profits.
Les droits d'auteurs de cet ouvrage seront reversés à l'Association de défense des emplois Ford.