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Lola Miesseroff n'avait que 18 ans en 1966 lorsqu'elle s'entendit asséner ce qui devint une évidence: elle aimait vraiment beaucoup se lier d'amitié avec les hommes qui préfèrent les hommes et ceux-ci le lui rendaient bien. Une enfance dégenrée, une éducation naturiste et libertaire, un milieu familial socialement en marge l'avaient sans doute bien préparée à ce destin un peu particulier. Des années 1950 à nos jours en passant par Mai 68, de Marseille à Paris via San Francisco, des boîtes de nuit au mariage homogenré en passant par le Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR), c'est son aventure picaresque et bigarrée qu'elle conte dans ce récit de vie où l'on rencontre des femmes et des hommes singuliers, homo, hétéro et bisexuels, folles et garçonnes, travestis et transgenres.
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« On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l'âge adulte, sauf que moi je n'avais aucun tatouage ni piercing, rien d'indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j'enfilais ma redingote et j'allais à l'opéra avec ma mère. Ma famille c'était pas du Zola, je n'avais rien à fuir, je n'étais pas mal aimée. Mes parents ne buvaient pas, ne voulaient pas m'interner. Je me suis raccrochée aux branches à temps pour arracher un bac malgré tout, sûrement pour ne pas les décevoir.
Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
T oute fièvre se négocie finalement. »
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Le maître insurgé ; articles et éditoriaux, 1920 - 1939
Celestin Freinet
- Libertalia
- Revue N'autre Ecole
- 6 Octobre 2016
- 9782918059905
« Il ne suffit plus de développer, d'améliorer, de réformer l'enseignement, il faut le... révolutionner. » (Célestin Freinet) C'est d'abord dans les colonnes de la revue syndicale L'École émancipée puis dans celles de L'Éducateur prolétarien que Célestin Freinet (1896-1966) a témoigné de ses engagements sociaux et éducatifs. Ses réalisations pédagogiques, au sein de l'institution scolaire publique, n'avaient pour lui de sens qu'adossées à la lutte des dominé-e-s pour renverser l'ordre établi.
On ne peut oeuvrer à une autre école sans se soucier de la marche du monde, sans s'attacher, dans et hors de la classe, à le transformer.
On ne peut lutter contre la montée du fascisme, les crises générées par le capitalisme, le développement de la misère et des guerres, en perpétuant, à travers ses pratiques quotidiennes, une pédagogie conservatrice, autoritaire et inégalitaire.
Tel est l'héritage du pédagogue et du militant que fut Célestin Freinet dont on suit ici le cheminement et le mûrissement de la pensée.
L'année 2016 marque un double anniversaire : celui du cinquantenaire de sa sa mort (1966). Mais aussi l'anniversaire du Front populaire, tant en France qu'en Espagne, dans lesquels Freinet plaça ses espoirs.
À travers ce choix d'écrits publiés entre 1920 et 1939, se révèle l'actualité des combats d'un instituteur révolutionnaire qui voulait tout à la fois changer le monde et l'école.
Édition établie et annotée par Catherine Chabrun et Grégory Chambat.