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«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante, qui se conclut avec L'enfant perdue.
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Ifemelu est une jeune femme amoureuse d'Obinze lorsqu'elle quitte le Nigeria pour partir étudier à Philadelphie. Parvenue en Amérique, l'étudiante noire fait l'expérience du racisme et de la discrimination. À mesure que le destin l'éloigne d'Obinze, son regard s'aiguise et sa personnalité s'affirme. Ifemelu mène ainsi, tant bien que mal, plusieurs batailles de front.
Pendant ce temps, Obinze vit un cauchemar à Londres où il finit par être expulsé. Quinze ans plus tard, Ifemelu retrouve au pays natal son ancien amant, marié et père d'une enfant. Ontils vraiment cessé de s'aimer ?
Une histoire d'amour empreinte d'une douce nostalgie pour un roman puissant et incarné.
On retrouve les thèmes chers à la romancière nigérienne : la difficile construction de soi et l'interculturalité en réponse à toute forme de préjugés.
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«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre.
Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.»
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«Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s'était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d'autruche rouges.»
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Assoiffé d'aventures, Ishmaël prend le large. De tous les Préface de Jean Giono navires qui sillonnent les mers au XIX? siècle, les baleiniers sont sans doute les plus redoutables : c'est sur l'un d'eux qu'Ishmaël s'embarque pour chasser ces léviathans et gagner l'océan. À bord du Péquod, il fait la rencontre du capitaine Achab, voué à la destruction d'un seul être : Moby Dick, la baleine blanche qui jadis emporta sa jambe. Rivé à un unique objet, Achab s'identifie peu à peu à la baleine, métamorphose qui n'épargne pas son corps : à la place de sa jambe mutilée trône désormais l'os d'un cétacé. Les considérations économiques et maritimes, comme les rêves de voyage d'Ishmaël, cèdent le pas devant l'obsession du marin pour l'effroyable animal. Entraîné par la haine obstinée de son capitaine, l'équipage voit son horizon progressivement réduit à la seule ombre blanche de Moby Dick. Derrière le roman d'aventures, Melville peint les tourments d'une haine passionnelle qui touche au plus brûlant des amours.
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« Avec l'arrivée de Neal a commencé cette partie de ma vie qu'on pourrait appeler ma vie sur la route. [...] Neal, c'est le type idéal, pour la route, parce que lui, il y est né, sur la route... » Neal Cassady, chauffard génial, prophète gigolo à la bisexualité triomphale, pique-assiette inspiré et vagabond mystique, est assurément la plus grande rencontre de Jack Kerouac, avec Allen Ginsberg et William Burroughs. La virée, dans sa bande originale : un long ruban de papier, analogue à celui de la route, sur lequel l'auteur a crépité son texte sans s'arrêter, page unique, paragraphe unique. Aujourd'hui, voici qu'on peut lire ces chants de l'innocence et de l'expérience à la fois, dans leurs accents libertaires et leur lyrisme vibrant ; aujourd'hui on peut entendre dans ses pulsations d'origine, le verbe de Kerouac, avec ses syncopes et ses envolées, long comme une phrase de sax ténor dans le noir. Telle est la route, fête mobile, traversées incessantes de la nuit américaine, célébration de l'éphémère.
« Quand tout le monde sera mort », a écrit Ginsberg, « le roman sera publié dans toute sa folie. » Dont acte. (Josée Kamoun)
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Le gardien invisible ; une enquête de l'inspectrice Amaia Salazar
Dolores Redondo meira
- Folio
- Folio Policier
- 28 Janvier 2021
- 9782072901744
Au Pays basque, sur les berges du Baztan, le corps dénudé et meurtri d'une jeune fille est retrouvé, les poils d'un animal éparpillés sur elle. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme... L'inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d'investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d'enfance. «Mythologies basque et familiale se confondent, l'intrigue se nimbe d'une atmosphère quasi surnaturelle. La magie opère. Dolores Redondo serait-elle la cousine espagnole de Fred Vargas ?» Madame Figaro
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Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et piullée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quengel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers.
De Seul à Berlin, Primo Levi disait, dans Coversations avec Ferdinando Camon, qu'il était «l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie». Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des concitoyens allemands, juifs ou non, sous le III Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.
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Nouvelle édition en 2018
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Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.
Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser.
Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'oeuvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles.
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Rufus Scott n'en pouvait plus de vivre dans le monde cruel et implacable des Blancs, humilié, abandonné de tous, écrasé par le poids d'une cité inhumaine. Par une nuit froide de novembre, il est allé s'engloutir à jamais dans l'eau glacée du fleuve. Ce drame est le point de départ d'une oeuvre émouvante, violente et passionnée dont les personnages, à la recherche d'eux-mêmes et du bonheur, tentent désespérément de renverser les barrières de la ségrégation raciale et des conventions bourgeoises. Dans ce livre inoubliable, James Baldwin s'est affirmé une fois de plus comme l'un des porte-parole les plus brillants et les plus éloquents de la minorité noire aux États-Unis.
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Le maccarthysme a beau déferler sur l'Amérique au tournant des années cinquante, Ira Ringold se croit à l'abri de la chasse aux sorcières. Non seulement parce que son appartenance au Parti communiste est ignorée même de ses amis, mais surtout parce que l'enfant des quartiers pauvres de Newark, l'ancien terrassier au lourd passé, s'est réinventé en Iron Linn, vedette de la radio, idéale réincarnation de Lincoln, et heureux époux de Eve Frame, ex-star du muet. Mais c'est compter sans la pression du pouvoir, sans les aléas du désir et de la jalousie, sans la part d'ombre que cachent les êtres les plus chers. Car si Ira a changé d'identité, Eve elle-même a quelque chose à cacher. Et lorsqu'une politique dévoyée contamine jusqu'à la sphère intime, les masques tombent et la trahison affecte, au-delà d'un couple, une société tout entière. Ne reste alors aux témoins impuissants, le frère d'Ira et son disciple fervent, le jeune Nathan Zuckerman, qu'à garder en mémoire ces trajectoires brisées, avant enfin, au soir de leur vie, de faire toute la lumière sur une page infâme de l'Amérique.À l'instar de Pastorale américaine, J'ai épousé un communiste rend justice à ces individus détruits par la tourmente des événements et décrit avec une rare puissance comment l'Histoire ébranle la trame même de nos existences.
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L'homme à l'affût : à la mémoire de Charlie Parker
Julio Cortázar
- Folio
- Folio 2 Euros
- 14 Mai 2002
- 9782070423149
Un écrivain accompagne la lente déchéance d'un saxophoniste de génie, détruit par l'alcool et la drogue, Johnny Carter. Des studios d'enregistrement de Baltimore avec Miles Davis au Saint-Germain-des-Près dans les années 50, des hôtels miteux aux nuits dans les clubs de jazz, des délires paranoïaques aux fulgurances créatrices, Julio Cortazar nous offre un texte bouleversant en hommage à un des plus grands musiciens de jazz, Charlie Parker.
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Paolo et Luisa ne se connaissent pas. À bord du bateau qui les emmène sur l'île où sont détenus leurs proches, chacun ressasse la tragédie dont ils ont été victimes. Le fils de Paolo a été incarcéré pour des actes terroristes. Le mari de Luisa pour avoir tué deux hommes. Le vent se met à souffler trop fort, empêchant ces visiteurs d'un jour de regagner la côte. Ils deviennent pour une nuit les hôtes de Pierfrancesco, l'un des gardiens qui supporte de moins en moins cet univers carcéral si loin de ses préoccupations familiales. À la faveur de cet imprévu, Paolo et Luisa partagerons bien plus qu'une brève complicité amoureuse : tous deux parviendront à retrouver goût à la vie.
Un roman tout en subtilité et en émotion, doublé d'une puissante réflexion sur ces infimes moments de grâce qui font basculer les vies.
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Une femme à Berlin ; journal 20 avril-22 juin 1945
Anonyme
- Folio
- Folio
- 17 Janvier 2008
- 9782070349494
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
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Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen.
S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences qui font osciller nos vies entre hasard et destin.
Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave et le plus poignant.
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«Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe. Rafael Juntunen les caressa. Sa main était moite, son coeur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Il cacherait plutôt ce trésor au fin fond des forêts, par exemple en Laponie, mais il n'en céderait pas une once... Au matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait.» Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards. Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la «civilisation». Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société...
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Saga d'Eirikr le Rouge/Saga des Groenlandais
Anonyme
- Folio
- Folio 2 Euros
- 5 Janvier 2011
- 9782070440849
Eirikr le Rouge, condamné au bannissement à la suite des meurtres de Eyjólfr la Fiente et de Hrafn le Duelliste, met les voiles et part à la découverte du Groenland. Leifr, fils d'Eirikr et de Thjódhildr, part du Groenland vers la Norvège mais son bateau est détourné vers les Hébrides ... Quant à Thorfinnr Karlsefni, fils de Thórdr Tête-de-Cheval, il part explorer le Vinland, contrée lointaine de Terre-Neuve... Le nom d'Eirikr le Rouge évoque l'aventure, la bravoure, la magie des Vikings et les découvertes de contrées sauvages du Grand Nord...
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Le peuple du blues ; la musique noire dans l'Amérique blanche
LeRoi Jones
- Folio
- Folio
- 14 Octobre 1997
- 9782070403448
Esclave importé d'Afrique, objet brusquement plongé dans une société puritaine et rationaliste, le Noir n'a pas d'âme aux yeux des meilleurs chrétiens. Il s'en fait une en la chantant. Les autres arts n'ont pas survécu à la déportation. Mais la musique renaît d'elle-même, infatigablement. Et, de la mélopée qui couvre les champs de coton aux trompettes les plus célèbres de Harlem, ses rythmes successifs racontent l'histoire du peuple noir aux États-Unis.Le peuple du blues est un témoignage et un essai. C'est le premier livre sur le jazz d'un écrivain noir qui fut hier l'un des dandys les plus en vue de Greenwich Village et qui est, par la plume et l'action, profondément engagé dans la révolution noire.
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« Je m'appelle Rex. Je suis un bon chien. » Rex est un bon chien. C'est un biomorphe, un animal génétiquement modifié, armé de fusils-mitrailleurs de très gros calibre et doté d'une voix synthétique créée pour instiller la peur. Avec Dragon, Miel et Abeilles, son escouade d'assaut multiforme, il intervient sur des zones de combat où les humains ne peuvent se risquer.
Rex est un bon chien. Il obéit aux ordres du Maître, qui lui désigne les ennemis. Et des ennemis, il y en a beaucoup. Mais qui sont-ils réellement ? Se pourrait-il que le Maître outrepasse ses droits ? Et si le Maître n'était plus là ?
Rex est un bon chien. Mais c'est surtout une arme de guerre hautement mortelle. Que se passerait-il s'il venait à se libérer de sa laisse ?
Après les araignées du futur lointain de Dans la toile du temps, Adrian Tchaikovsky crée un personnage de chien intelligent aussi dangereux qu'attachant. Il met ainsi en lumière les conséquences, notamment éthiques, des recherches en biotechnologie.
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La Terre a été coupée du reste de l'univers par une mystérieuse barrière opaque à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite.
Il reste donc peu de temps avant que le Soleil ne transforme la planète en une boule de feu, exterminant ainsi l'humanité.
Pourquoi et par qui la barrière a-t-elle été créée?
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Adam Fisk s'est installé à Toronto pour suivre des études de graphisme que lui finance sa grand-mère. Là, il s'est inscrit à un programme payant pour déterminer à laquelle des vingt-deux Affinités il appartient. Adam est un Tau, une des cinq plus importantes de ces nouvelles familles sociales théorisées par le chercheur Meir Klein. Quand la grand-mère d'Adam, diminuée par une attaque, est placée dans une maison de retraite, le jeune homme n'a plus les moyens de suivre ses études. Mais être un Tau confère des avantages qu'il va vite découvrir : travail rémunérateur, opportunités sexuelles, vie sociale pleine et satisfaisante. Tout est trop beau, trop facile. Tout va très vite pour Adam... et il en est de même pour le reste du monde, car le modèle social des Affinités est en train de s'imposer. Malheureusement, dans l'histoire de l'humanité, aucun changement radical ne s'est fait sans violence.
Robert Charles Wilson offre avec Les Affinités un roman sans temps mort qui imagine - pour le meilleur ou pour le pire... - le futur des réseaux sociaux.
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Pourquoi une jeune femme et un adolescent entraînent-ils le sage indien Sitka Charley dans une course folle et meurtrière sur la piste des soleils ? Quels sommets peut atteindre le sang-froid d'une Anglaise lorsque l'un de ses compagnons massacre ses associés pour s'approprier leur or ? Qui est cet homme venu du Klondike ? Est-il le vrai maître de Wolf, le chien loup, que Madge et Irvine ont eu tant de mal à apprivoiser ? Dans les plaines glacées d'Alaska, sur les traces des chercheurs d'or, l'auteur de L'appel de la forêt nous fait pénétrer dans un univers d'hommes rudes et solitaires.
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« Jadis il y avait des Noirs, les pauvres diables, qui voulaient être blancs. Maintenant il y a un Blanc, pauvre diable, qui se revendique noir. Il s'agit du même secret. » Avec ces nouvelles publiées dans l'Afrique du Sud des années 2000, Nadine Gordimer explore les zones d'ombre de la comédie sociale. Un professeur d'université, ancien militant, décontenancé par les luttes de l'après-apartheid, part en quête des traces de son arrière-grand-père, négociant en diamants. Une femme frivole manifeste contre toute attente des talents d'aventurière durant la Seconde Guerre mondiale. Un perroquet, aux allures inoffensives, devient la mémoire de l'histoire. Autant de secrets révélés, de souffrances qui prennent, sous la plume tchékhovienne de Nadine Gordimer, un caractère universel.