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Éditeurs
Actes Sud
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Le sang des promesses Tome 2 ; incendies
Wajdi Mouawad
- Actes sud
- Babel
- 12 Novembre 2012
- 9782742793129
Au début de l'histoire, la mort d'une femme qui, il y a longtemps déjà, a décidé de se taire. Elle adresse ses dernières volontés aux jumeaux Jeanne et Simon, ses enfants. C'est le début d'un périple lourd de révélations sur leur identité. Le deuxième volet du cycle dramaturgique présenté dans son intégralité au festival d'Avignon 2009.
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Parce qu'un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu'ils appellent «l'argent de New York», leur richesse est aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela - dont la voix se noue ici à la chronique objective des événements - confie à son contemporain, l'ancien curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta, et la révélation du bonheur.
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Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d'un empire immense, s'apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c'est Troie assiégée, c'est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s'éteint; son plus jeune fils s'en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l'image de ce que fut le vénéré et aussi le haïssable roi Tsongor.
Roman des origines, récit épique et initiatique, le livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l'insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s'accomplir, de quelque manière, l'apprentissage de la honte.
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Triptyque qui retrace le destin tragique d'une tribu autour de la vie douloureuse d'une femme, Salina de 15 à 50 ans. La jeune fille, mariée contre sa volonté à Saro, a été chassée pour avoir achevé sur le champ de bataille ce mari dont elle ne voulait pas. Elle a mis au monde un second fils, sans père et né de sa colère, Kwane N'Krumba, qui part la venger.
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La petite communiste qui ne souriait jamais
Lola Lafon
- Actes sud
- Litterature De
- 8 Janvier 2014
- 9782330027285
Retraçant le parcours d'une fée gymnaste, qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, vint, en son temps, mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman est le portrait d'une enfant, puis d'une femme, évadée de la pesanteur, sacralisée par la pureté de ses gestes et une existence intégralement dévolue à la recherche de la perfection. En mettant en exergue les dévoiements du communisme tout autant que la falsification, par les Occidentaux, de ce que fut la vie dans le bloc de l'Est, ce récit, lui-même subtilement acrobate, est aussi une passionnante méditation sur l'invention et l'impitoyable évaluation du corps féminin.
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Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d'une femme ordinaire, confrontée à une expérience-limite. Après une catastrophe planétaire, l'héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie. Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d'une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l'expérience humaine
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Ou comment vivre une passion dévorante quand on n'a rigoureusement rien en commun. Ce roman tendre et cocasse a rencontré un immense succès de librairie.
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre celle qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire éclatant simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre. Elle ne sait pas cuisiner, il lit tout au plus un livre par an. Elle veut aller à l'opéra, lui doit traire les vaches. Il traîne avec lui une odeur d'étable, elle vit dans un appartement aseptisé. Mais leur passion amoureuse est sans bornes.
Roman d'amour drôle, tendre, à l'humour décapant, Le Mec de la tombe d'à côté touche pourtant là où ça fait mal : ce fossé qui sépare les catégories sociales. Un sujet on ne peut plus contemporain...
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Sa femme a été assassinée et violée. Wahhch se lance sur les traces du meurtrier, un Indien mohawk qui profane les plaies ouvertes dans le ventre de ses victimes. De cette poursuite du monstre, les animaux sauvages ou domestiques sont les témoins, se relayant pour prendre en charge la narration. Une fascinante geste initiatique polyphonique et animiste.
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Dynamitée par la violence du monde d'aujourd'hui, l'histoire intime d'Eitan, jeune scientifique allemand d'origine israélienne confronté à un violent conflit avec son père, montre comment, dans les luttes fratricides, il n'existe aucune réalité qui puisse dominer une autre. Tout conflit cache un labyrinthe où va, effroyable, le monstre aveugle des héritages oubliés. «Tous des oiseaux» est au programme du bac Théâtre 2019/2020.
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Un fils retrouve son père à la morgue et décide de le faire enterrer dans son pays d'origine dévasté par des années de combats. Le premier volet du cycle dramaturgique présenté dans son intégralité au festival d'Avignon 2009.
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En remontant le fil de ses origines, Loup ouvre une porte qui la conduira au fond d'un gouffre, car là se trouve la mémoire de son sang : une séquence douloureuse d'amours impossibles, qui va d'Odette à Hélène, puis à Léonie, à Ludivine, à Sarah, à Luce, et enfin à Aimée, sa mère...
On dirait bien qu'un mauvais sort a décimé cette famille, l'a lancée dans le train des malheurs et l'hallali des grands soirs, au coeur de la forêt des Ardennes. Mais Loup est courageuse, elle veut tordre le cou au destin, lui faire cracher son fiel afin de casser le fil de toutes les enfances abandonnées.
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Isolée dans un lieu secret, l'équipe internationale de l'opération Socrate scrute le ciel et cherche à décrypter les messages invisibles que des terroristes y envoient. Quand l'un de ses membres se donne la mort pour des raisons obscures, ce ciel de toutes les voix et de toutes les nations s'assombrit davantage : se pourrait-il que la beauté du monde enfante elle-même les démons de sa destruction, que l'Annonciation du Tintoret serve de motif à une tapisserie de l'horreur ?
Dans une géographie du sang d'une épouvante totale, un audacieux art poétique de la violence prend forme, où s'agrègent les mensonges des dieux et les maux des fils d'aujourd'hui.
Le cycle dramaturgique Le Sang des promesses est un quatuor publié par Leméac / Actes Sud-Papiers et composé de Littoral (1999 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1017), Incendies (2003 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1027), Forêts (2006 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1103), Ciels (2009). Il a été présenté dans son intégralité au festival d'Avignon 2009.
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Des colonies d'invertébrés et d'humains rampent et marchent, inexorablement unis en un seul corps, à travers villes et forêts. Toute vie rencontrée est agglomérée ou détruite. Avant de se donner la mort, un scientifique, spécialisé dans le comportement des espèces animales, a programmé à l'intention de ses proches un message qui pourrait permettre de changer le cours de ces événements terribles qui semblent signer la disparition de toute forme de civilisation. Sauront ils le décrypter ? Terreur, mystère, fantastique : le grand retour de l'auteur de « La Théorie des cordes. »
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Et si une ville était la somme de toutes les villes qu'elle a été depuis sa fondation, avec en prime, errant parmi ses ruelles, cachés sous les porches de ses églises, ivres morts ou défoncés derrière ses bars, les spectres inquiets ayant pris part à sa chute et son déclin ? Entre la gloire et la boue coule une voix protéiforme, celle du barde Moore, au plus haut de son art.
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En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s'écroule, terrassé par la fièvre. Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l'héritage - et le privilège d'emporter sa dépouille.
Des confins de l'Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d'un temple éloigné où elle s'est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l'appelle à nouveau auprès de l'homme qui a vaincu son père...
Le devoir et l'ambition, l'amour et la fidélité, le deuil et l'errance mènent les personnages vers l'ivresse d'une dernière chevauchée.
Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l'Histoire, leur ouvrant l'infini de la légende.
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Alors que leur petite soeur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu'à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l'enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des objets et des sons, ici celle des pierres pour contrebalancer peut-être la dureté des adultes, et l'expérience toujours trop précoce de la perte, de l'absence et du chagrin. Un très grand roman d'Ogawa, peut-être le plus fort. Un livre sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l'amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.
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Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, nous étions des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu'il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore les livres avec autant d'ardeur que les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré". Pourtant, ils se sont promis de s'accorder trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si ça ne marche pas, c'est terminé pour toujours. Sinon.
Comme le disait un critique littéraire suédois : "Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre." Bienvenue dans le caveau de famille !
Mazetti au sommet de son art : verve, burlesque de situation et humour décapant irrésistible.
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Huit touristes japonais ont été pris en otages dans une région montagneuse et désolée. Après l'assaut d'une brigade anti-terroriste, la cabane où ils sont retenus prisonniers est totalement détruite, il n'y a aucun survivant. Seul un enregistrement atteste de leur existence en ces lieux. Des lectures semble-t-il : des textes énoncés à haute voix par chacun d'entre eux pour surmonter la peur et tenter d'échapper à l'ombre béante de la mort.
Un groupe de huit touristes japonais est pris en otage dans une région montagneuse et désolée. Ils ont été enfermés par leurs ravisseurs dans une cabane de chasseur et lors de tractations abondamment commentées par les médias, une ONG parvient à leur faire passer du matériel de survie dans lequel est dissimulé, à l'insu de tous, un magnétophone permettant à la brigade anti-terroriste locale de réaliser des écoutes clandestines en vue d'une intervention.
Malheureusement cette action échoue et provoque la mort de tous les otages. Explosion, incendie, les corps sont retrouvés calcinés, mais sur des petits fragments de bois brûlé demeure la trace de leur vie emportée ; des récits effacés, amputés, des caractères japonais indéchiffrables.
Quelque temps plus tard les enregistrements sont écoutés et révèlent d'étonnants récits qui, semble-t-il, ont été lus, chaque soir, par chacun des otages, à ses malheureux compagnons.
Huit récits, huit histoires dites par ces êtres pris au piège, confrontés à l'ombre béante de la mort, huit lectures enregistrées, volées puis rapportées au monde des vivants.
Publié initialement en quatre livraisons dans la revue Chûo kôron (de septembre 2008 à septembre 2010), cet ouvrage, qui s'adapte à la ligne hautement politique de cette revue, porte l'imaginaire de Yoko Ogawa vers un territoire où sa compassion et la violence de notre époque résonnent comme autant d'échos à la folie de notre monde.
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Refusant de se plier aux règles d'un mode de vie préfabriqué et de se laisser gagner par la somnolence généralisée, Emylina est en quête. Une quête pour la liberté de vivre autrement, loin de ce monde qu'elle exècre, peuplé de ces "Presque Morts affolés d'être encore vivants"... Un roman débordant de vitalité, d'une insolence contagieuse, qui rend hommage aux pères inoubliables et aux résistants de toujours.
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Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale
Collectif
- Actes sud
- Imprimerie Nationale
- 1 Août 2002
- 9782743304829
Quatrième de couverture - Où mettre les capitales dans un nom d'organisme ?
- Les sigles ont-ils besoin de points ?
- Madame, mademoiselle, monsieur : quand peut-on les abréger ?
- Chiffres arabes, chiffres romains, nombres en toutes lettres : dans quel contexte ?
- Quelle est la différence entre deuxième et second ?
- À quoi servent les petites capitales ?
- Comment présenter une bibliographie ?
Vous qui devez rédiger ou corriger, saisir ou « préparer» un. texte, vous vous posez souvent ces questions... et bien d'autres aussi délicates. Grâce à une formule d'utilisation simple, par entrées alphabétiques avec un index à plusieurs niveaux, ce lexique vous aidera à y répondre.
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Nous sommes les oiseaux de la tempete qui s'annonce
Lafon Lola
- Actes sud
- Babel
- 7 Mai 2014
- 9782330032760
Émilienne, surnommée Émile, s'éteint doucement. Son coeur s'est arrêté, quelques minutes trop longues, et malgré la machine qui désormais la maintient en vie tout porte à croire qu'elle ne se réveillera plus. Près d'elle veille la narratrice, son amie, sa presque-soeur. C'est à elle qu'il incombe de raconter Émile, celle qu'elle appelait vingt fois par jour, celle sans laquelle elle ne serait pas la même, celle qu'elle a rencontrée à un groupe de parole du mardi soir.
Émile et la narratrice partagent plus qu'une amitié : un traumatisme, une violence indicible dont elles ont chacune été victime et qui a marqué leur chair autant que leur âme. De ça aussi il faut parler, puisque c'est ce qui les a réunies, qui les a soudées. La narratrice, danseuse classique, a fait découvrir la danse à Émile, ainsi que cette idole de sa jeunesse, la danseuse étoile Sylvie Guillem, qu'on appelle Mademoiselle Non. Émile quant à elle partageait avec son amie ses indignations, ses engagements, cette ferveur qu'elle mettait à se rendre utile pour toutes les personnes qui en avaient besoin - enfants en difficulté, adolescents à problèmes, femmes battues, demandeurs d'asile... Toutes deux aimaient fréquenter la Cinémathèque française où elles ont vu pour la première fois celle qu'elles appelaient la "Petite Fille au Bout du Chemin".
Cette Petite Fille recroise la route de la narratrice privée d'Émile pour la projeter dans la vie dont elle tentait de s'abstraire depuis deux ans, depuis la nuit fatidique de sa presque-mort. Une vie violente où on souffre et où on crie, mais une vie vibrante où on se révolte et où on s'aime, une vie qui aurait un sens, ensemble, pour tous les autres comme pour soi. Par ses excès, par son énergie têtue, la Petite Fille au Bout du Chemin invoque la colère et le feu poétique comme antidotes à l'apathie, à la honte, aux "quand même" pourris de renoncement d'une société abrutie par l'indifférence et la méfiance face à tout ce qui semble étranger ou inconnu.
Dans ce roman palpitant des spasmes de la folie, des doutes du désir et des vertiges du rêve, Lola Lafon proclame l'insurrection nécessaire des jeunes femmes aspirant à la liberté de leur corps, de leurs sentiments, de leurs choix, de leur monde.
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Lorsque le notaire Lebel fait aux jumeaux Jeanne et Simon Marwan la lecture du testament de leur mère Nawal, il réveille en eux l'incertaine histoire de leur naissance : qui donc fut leur père, et par quelle odyssée ont-ils vu le jour loin du pays d'origine de leur mère ? En remettant à chacun une enveloppe, destinées l'une à ce père qu'ils croyaient mort et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence, il fait bouger les continents de leur douleur : dans le livre des heures de cette famille, des drames insoupçonnés les attendent, qui portent les couleurs de l'irréparable. Mais le prix à payer pour que s'apaise l'âme tourmentée de Nawal risque de dévorer les destins de Jeanne et de Simon.
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En 1960, deux ans avant de recevoir le prix Nobel de littérature, John Steinbeck entreprend, au volant de son mobil home, un voyage de onze semaines à travers l'Amérique, avec pour seul compagnon son chien Charley.
De la Pennsylvanie aux forêts du Maine, du Montana à la côte pacifique, le regard qu'il porte sur son pays est désenchanté, et c'est son désarroi, face à la montée de l'indifférence et au racisme endémique, qui s'exprime dans ces pages. Un récit de voyage qui sonne comme une cérémonie des adieux.
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Pour son quatorzième anniversaire Wahab reçoit en cadeau la clef de l'appartement de sa famille.
Le soir, au retour de l'école, sa surprise est grande quand il entre et ne reconnaît plus le visage de sa mère. Le jour où il devient un homme est aussi celui où le réel se disloque sous ses yeux. Alors que commence pour Wahab une terrible initiation aux mensonges du monde, il s'enfuit de la maison et fait une fugue qui le transporte au-delà de lui-même, là où l'onirisme est roi. En quelques jours, il aura fait l'expérience de la peur et de la beauté, sur un fond de colère irrépressible, seul sur les chemins de l'aube, au bord de la folie.