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Hoebeke
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50 dessins pour les grands illustrant 50 petites lettres très intimes et le tout 100% inédit, par Simon Frankart, l'auteur de «Petites luxures» du compte Instagram du même nom. Un érotisme «décomplexé» qui a séduit 1,2 million d'abonnés.
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Politique, la bande dessinée, des livres de textes aussi, comme ses pensées ou des recueils sur des thèmes divers. Mais aucun ouvrage synthétique ne rassemblait jusqu'ici l'essentiel d'une oeuvre abondante et variée: dessins de jeunesse inédits, dessins de presse, illustrations, scénarios, affiches publicitaires et culturelles, carnets de croquis, oeuvres classiques et plus personnelles.
Réuni dans cet ouvrage, l'ensemble met en lumière la personnalité complexe d'un homme qui a puisé dans son enfance à Tunis, dans ses lectures des romans d'action, de BD et dans les séances de cinéma où il admirait les belles actrices américaines la matière d'un monde imaginaire qui ne le quittera jamais. Ses débuts en tant que dessinateur ont été influencés par Harvey Kurtzman et Albert Dubout, un goût pour l'absurde et l'étrange, propre à l'esprit surréaliste, et les dessinateurs de la revue américaine Mati.
Sa rencontre avec les turbulents créateurs des années 1960, Cavanna, Delfeil de Ton, Reiser, Copi, Siné..., sa traversée des événements de 68, suivis de l'explosion d'une société assoiffée de liberté, ont donné au jeune Wolinski une impulsion décisive: son dessin, brusquement épuré, va mettre en scène, avec audace et humour, des fantasmes sexuels mais aussi des personnages bavards qui s'embourbent dans des pensées pleines de bon sens...
Jusqu'au non-sens et au succès du Roi des cons, de la série des Monsieur ou des Mon oeil. Pour mieux éclairer encore cette oeuvre, quelques personnalités du monde des idées ont prêté leur plume. L'historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco évoque le sujet des femmes, Cavanna explore "ses autres mondes" et Massin l'aspect graphique de son oeuvre, l'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert se penche sur le rapport de Wolinski à la politique.
Quant à Maryse Wolinski, elle nous parle du travail de son mari quand il saisit sur le vif des instantanés de la vie.
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Cavanna à charlie hebdo, 1969-1981 ; je l'ai pas lu, je l'ai pas vu...
Cavanna
- Hoebeke
- 12 Décembre 2005
- 9782842302429
Durant quinze ans, Cavanna a signé les éditos de Charlie Hebdo, des textes vifs et pétillants où le pamphlétaire s'empare des événements de l'actualité pour en débusquer l'absurdité. Ils n'ont pas pris une ride. Ce livre reproduit une large sélection des éditos choisis en fonction principalement de leur intemporalité (grands sujets historiques et philosophiques) et de leur humour.
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Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, né de la rencontre de François Cavanna, de Georges Bernier, alias le Professeur Choron, et de Fred. Le journal adopte immédiatement une ligne de conduite dont il ne se départira jamais : rire de tout. Autour de Cavanna se constitue rapidement une équipe de francs-tireurs d'élite composée, entre autres, de Reiser, Cabu, Wolinski, Gébé ou Delfeil de Ton.
Première victime : la presse de l'époque, que le mensuel pastiche avec entrain, en pervertissant les mièvres romans-photos de la presse populaire, les candides fiches cuisine des journaux féminins ou encore les fiches pratiques qui deviendront les délirantes « fiches bricolage du Professeur Choron », sans oublier l'érotisme édulcoré et hypocrite des revues spécialisées.
Le mensuel invente aussi le détournement de la publicité : « La publicité nous prend pour des cons, la publicité nous rend cons », déclare le journal. Une démolition allègre, systématique et caustique de la société de consommation naissante.
Dès les premiers numéros, la joyeuse bande proclame le journal « Bête et méchant » pour passer aussi à la moulinette, dans un humour absurde souvent noir et brutal, tout ce qui mérite ailleurs respect et compassion : la patrie, la religion, l'armée, la morale, la maladie, la vieillesse.
Victime d'interdictions de publication pour ses outrances et ses insolences, et en dépit de nombreux procès et saisies, l'aventure Hara-Kiri se poursuit durant vingt-cinq ans (le petit frère Hara-Kiri Hebdo sera créé en 1969 par la même équipe).
Ces guérilleros aussi motivés qu'incontrôlables élargiront épisodiquement leur cercle à de nombreux artistes comme Francis Blanche, Romain Bouteille, Renaud ou Coluche. On voit passer au journal les amis de l'époque : Serge Gainsbourg, Christian Clavier, Thierry Le Luron, Pierre Perret, Alain Souchon, Carlos, chacun à son tour protagoniste des provocants romans-photos.
Hara-Kiri, une saga unique qui a révolutionné la presse et l'humour. Un humour dont la force n'a pas faibli, qui vit encore à travers les complices de la grande époque, Gourio, Vuillemin ou Berroyer et ses fils spirituels : ceux qui aujourd'hui à la télévision ou ailleurs propagent l'esprit de l'épopée féroce et éminemment inconvenante d'Hara-Kiri.
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Charb applique aux fumeurs la tolérance double zéro.
Qu'ils soient désormais bannis des bureaux et des lieux publics ne tempère en rien sa verve, il envisage des solutions plus radicales : leur déportation dans les égouts, peut-être même une réclusion définitive aux confins de la civilisation. Dans la peau d'un ayatollah de l'anti-clope, Charb ne manque pas d'idées. Il pendrait volontiers haut et court les magnats de l'industrie du tabac avec les tripes des fumeurs.
Il se dessine même en amateur de cigare, pour le seul plaisir d'incommoder les accros de la cigarette.
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pétrie de soucis existentiels, la chanson française affiche la mauvaise mine de l'ado émergeant d'une longue nuit blanche : textes lénifiants, mélodies souffreteuses et voix agonisantes.
il y a de quoi s'insurger ! ce que fait luz en toute insolence... et pertinence aussi. et il était grand temps car la chanson française est vraiment de retour : à la télé, à la radio, au supermarché, au restau, chez les copains et copines et même chez pépé et mémé... impossible d'échapper aux gargarismes de vincent delerm, bénabar ou jean-louis murat, aux cris de canard de cali, aux geignardises de camille ou benjamin biolay, au nouveau look de pascal obispo ou à la légionellose de grand corps malade ! sans compter les hommages aux hululements de piaf et la solidarité staracadémisée des enfoirés...
aujourd'hui avec luz on relève les oreilles. la résistance des tympans s'organise. ce livre en est le premier coton-tige.
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riss s'élève contre les idées reçues, il épingle l'école et ses différents acteurs, parents stressés, enseignants dépassés, élèves en rupture.
méthode globale, pièges à éviter pour réussir à l'école, classes surchargées, tous les éternels problèmes de l'education nationale sont abordés avec un féroce sens de l'humour. mais les questions les plus actuelles ne sont pas oubliées : la violence à l'école, l'héritage de mai 68, l'inévitable carte scolaire ou le port du voile en classe. le débat sur l'école n'en sortira peut-être pas apaisé, mais gageons que j'aime pas l'école réconciliera enseignants et élèves dans un grand éclat de rire.
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Raymond Peynet reste présent dans le coeur des amoureux du monde entier.
De tout coeur présente un panorama très complet des oeuvres que Peynet a pu réaliser sur son thème de prédilection: dessins, aquarelles, gouaches, mais aussi décors de théâtre, cet ouvrage rend hommage à un homme et à une oeuvre pleine de charme et de poésie.
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Voici réuni un choix non exhaustif des idées et des points de vue exprimés par Siné dans Charlie Hebdo sous le titre "Siné sème sa zone" de 1993 jusqu'en 2008, date de son éviction pour "propos incorrects" à l'encontre de Jean Sarkozy, et dans Siné Hebdo depuis.
Siné a organisé ses textes pour constituer un dictionnaire iconoclaste qui, de A comme Abstention à z comme Zidane, regroupe les protestations écrites et graphiques d'un maître de la satire. Utopiste, anarchiste de l'espèce la plus virulente, Siné exècre le fanatisme, la guerre, les curés, les flics, le sport, les corridas, les collants, le Coca-Cola... La liste est longue, aussi longue qu'il y a de motifs à se révolter, c'est peu dire.
Pour autant, ce dico illustré livre aussi ses témoignages sensibles et émouvants sur des amis proches, Leonor Fini, Jean Genet, Jacques Prévert, et des musiciens de jazz, Ray Charles, Billie Holiday, Lester Young, et confirme une véritable tendresse pour les chats. Bien entendu il soutient également sans condition la gaudriole, le vin, la cigarette, et tout ce qui est défendu par tous les messies, prophètes, gourous et autres imposteurs.
Largement de quoi composer un dictionnaire. Le témoignage d'un artiste "contre", jamais "en phase" et encore moins "de connivence" avec le pouvoir quel qu'il soit, d'un sage à sa façon, fidèle à son envie de cogner au nom d'une certaine idée de la justice et de l'humanité et de garder envers et contre tout l'espoir chevillé au corps.
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Collecte méthodique de nombreuses plongées en apnée au tréfonds de l'enfer des archives de Hara-Kiri, ce recueil représente une tentative de sonder l'insondable.
Qu'on se le dise, l'ouvrage exhume les pièces maîtresses d'un type de mauvais goût revendiqué, absolu, radical et explosif. Dès lors, ses déflagrations risquent d'éprouver sévèrement les esprits délicats. Miscellanées de vingt-cinq ans de grossièretés, Jusqu'à l'os!, il est vrai, ne sent pas que la rose : il convient donc de l'explorer comme des annales barbares, la chronique d'une belle époque révolue, lorsque le principe de précaution n'était pas encore coulé dans le bronze...
Dans un souci pédagogique, Jusqu'à l'os! s'applique à dégager les thématiques essentielles à la bonne compréhension de ses propos. C'est ainsi que l'oeuvre de Hara-Kiri est ici abordée selon une dizaine d'entrées représentatives du grand dessein ayant animé cette publication, dont une sensibilité écologique avant-gardiste ("Torchez-vous avec des arbres pour éviter la déforestation ") ou encore une défense pointilleuse des valeurs républicaines ("Liberté, Egalité, Poing dans la gueule ").
La bienséance nous interdisant de détailler la conception de la sexualité et de l'amour courtois selon Hara-Kiri, nous renvoyons les lecteurs aux chapitres concernés : Les Bas Morceaux et Les Salopes. En revanche, les suggestions régulièrement délivrées aux aficionados de la bande à Cavanna (chapitre Vie pratique) méritent d'être lues de 7 à 77 balais. Cette mine d'inventions - telle " la cafetière à vin blanc pour ceux qui n'aiment pas le café au réveil" - s'avère en effet toujours aussi pertinente pour transfigurer le morne quotidien en petit paradis.
Enfin, c'est avec un plaisir sans mélange que chaque lecteur découvrira la montre Hara-Kiri, objet-culte dont on comprend aisément que personne n'osa jamais le rééditer. Une aubaine, car cette tocante finement ouvragée permettra à tous de briller avantageusement en société... en attendant qu'une Rolex tombe du camion.
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Le pire de Hara Kiri 1960-1985
François Cavanna, Delfeil De Ton, Georges Wolinski, Jackie Berroyer, Jean-Marie Gourio
- Hoebeke
- 21 Octobre 2010
- 9782842303921
Fidèle à son credo de bêtise et de méchanceté, le journal Hara-Kiri s'est joyeusement évertué à éreinter la moralité et les valeurs sociales les plus élémentaires. Un projet essentiellement motivé par la dénonciation obstinée de l'hypocrisie ambiante tricotée d'exclusions sociales. Au cours de ces vingt-cinq années d'existence (septembre 1960-décembre 1985), il n'est donc pas un numéro de cet ovni de la presse qui ne s'applique à ajouter une pierre à son entreprise de destruction des tabous. Objectif ? Dépasser les limites du supportable pour réveiller les consciences endormies en visant prioritairement les plus faibles, les plus démunis, les plus éprouvés... Voilà ici réuni "le pire " de Hara-Kiri, l'épicentre de sa légende où le trivial se mêle à l'irrespect le plus radical, un cocktail bien frappé, relevé à l'occasion d'un filet de scatologie car ce serait franchement dommage de s'en priver. Handicapés, chômeurs, personnes âgées et enfants figurent donc au premier plan des victimes de ce mauvais goût militant. Oui, le journal ose préconiser "le sac-poubelle à vieux" (pour des trottoirs propres) et la tronçonneuse (pour une peine de mort plus humaine). II recommande aussi d'apprendre le caniveau aux femmes (puisqu'elles sont des chiennes) et envisage de compléter l'usage du rouge à lèvres par celui du "rouge à cul". Pour Choron, Cavanna et Gébé, entourés de Wolinski, Reiser, Delfeil de Ton, Berroyer et Gourio, rien ne sera jamais assez fort pour se marrer, ni trop violent pour dénoncer leur dégoût des machos, des pédophiles, des conformistes, en bref de tous les égoïsmes et inhumanités. Mais ce n'est pas tout: Hara-Kiri a été aussi une force de proposition concrète invitant ses lecteurs à descendre dans la rue pour pratiquer la " Hara-Kiri attitude ", en leur proposant une série de cartes: la Carte de flic, la Carte bleue tout à l'oeil, la Carte officielle de con, etc. Ces cartes (8 au total), à détacher, reproduites en fac-similé, sont insérées dans ce livre.
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Hara Kiri 1960-1985 ; la pub nous prend pour des cons ; la pub nous rend cons
François Cavanna
- Hoebeke
- 15 Octobre 2009
- 9782842303617
Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, c est à dire pendant la décennie qui vécut une croissance fulgurante pour la publicité, en plein essor dans la presse écrite, comme à la radio et très bientôt à la télévision. La réclame, qui bat son plein avec son lot d arguments naïfs pour ne pas dire navrants, fait surgir des enzymes gloutons des paquets de lessive et métamorphose les chips en Blondes à croquer... Ces trompettes de la renommée qui s appliquent impunément à faire croire au public que les vessies font de merveilleuses lanternes irritent les francs tireurs d Hara Kiri. «La publicité nous prend pour des cons, la publicité nous rend cons», proclame le journal avec sa diplomatie légendaire. Les fougueux rédacteurs du journal, Cavanna en tête, dénoncent la publicité en la présentant comme la future aliénation d une société de consommation qui s éveille : il faut abattre la bête ! Et tandis que les marques s efforcent de composer avec soin un monde idéal supposé le plus attractif possible, le bras vengeur d Hara Kiri invente le détournement de publicité. Une mise en garde lucide et visionnaire. Affreux, méchants et bien entendu drôles, les protagonistes de ces falsifications outrancières transgressent tous les interdits du genre publicitaire dans un maelstrom de provocations où l absurde et le saugrenu rivalisent volontiers avec l indélicat. Dans cette entreprise de destruction sauvage, les produits en prennent pour leur grade, mais c est également les mécanismes de la publicité qui sont joyeusement éreintés, l envahissement des marques non seulement sur nos écrans mais aussi sur nous-mêmes, le racisme des campagnes qui normalisent les blondes, les jeunes, les riches, le faux progrès vanté par les annonceurs... Tout ça pour rire bien entendu, mais aussi pour réfléchir un peu... Ce qui après tout est toujours bon à prendre !
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Siné ; 60 ans de dessin
Siné
- Hoebeke
- Illustration ; Humour ; Arts Graphiques
- 1 Octobre 2009
- 9782842303587
On se souvient de l'affaire Siné, qui valut à l'intéressé son licenciement de Charlie Hebdo après seize ans de collaboration régulière. Cet événement - à l'origine de la création de Siné Hebdo - a eu le mérite de nous rappeler la capacité d'expression et d'indignation sans pareille d'un des plus grands caricaturistes du XXe siècle. Né en 1928, fils d'une bistrotière de Belleville et d'un ferronnier, Siné fourbit ses armes à l'école Estienne, où il entre à quatorze ans. Quatre ans plus tard, il fait des débuts plutôt prometteurs dans la publicité. Mais Siné veut s'orienter vers le dessin de presse. Il y a une rage en lui qui ne trouve pas à s'exprimer dans les campagnes qu'il dessine, que ce soit pour la Loterie nationale ou pour Schweppes. Ses premières contributions donnent le ton, il y malmène déjà les flics, les militaires et les curés. Ses débuts sont salués par le Prix de l'humour noir qu'il reçoit en 1955. Mais sa cruauté le rend impubliable dans la presse. De la rencontre avec Leonor Fini naît, en 1957, un livre sur les chats, best-seller qui lance sa carrière de caricaturiste. L'Express le sollicite en 1958 pour chroniquer l'actualité - ce qui ne va pas sans faire de vagues. Siné y exprime violemment son opposition à la guerre d'Algérie. En désaccord avec la rédaction, il claque la porte de l'hebdomadaire en 1962 pour créer Siné Massacre, un journal sans concession, profondément antigaulliste, qui heurte les autorités de l'époque : neuf numéros, neuf procès. Il récidive en 1968 en créant L'Enragé : aucune contestation aussi radicale ne s'était exprimée depuis L'Assiette au beurre. On retrouve également Siné dans le magazine Lui, dans L'Evénement du jeudi ou aux côtés de Coluche lors de sa campagne présidentielle de 1981. On retient souvent de Siné ses coups de gueule furibonds, notamment dans l'émission " Droit de réponse " de Michel Polac, dont il fut un collaborateur régulier. C'est extrêmement réducteur, comme le démontre cet ouvrage retraçant soixante ans d'une participation pour le moins active à la stimulation de l'esprit critique. En effet, Siné ne répugne jamais à monter à l'abordage lorsque ses convictions sont menacées ou qu'un quelconque pouvoir cherche à porter atteinte aux libertés de chacun... Il s'y applique toujours avec le talent indémodable d'un immense graphiste.
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Un agenda annuel de Janvier à Décembre 2010 à mettre entre toutes les mains
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Qui sont ces gens qui se prennent pour Et pourquoi ?
Par orgueil, par méchanceté, parce qu'ils sont machos, snobs, schizophrènes, obsessionnels ? Parce que la société du spectacle, la pipolisation du monde leur imposent un rôle : celui de leur âge, de leur catégorie sociale. Parce que, dans cette société hypermédiatisée où les stars du show bizz sont déifiées, il ne suffit plus d'être soi-même pour exister, mais il est important de ressembler à tel couturier à la mode ou à tel acteur de cinéma. Ils sont à tout moment autre chose qu'eux-mêmes C'est ce manque d'authenticité que Florence Cestac traque dans ces courtes histoires de deux pages. Elle met en boîte tous les protagonistes de ce carnaval des emmerdeurs et des prétentieux, comme cette baba cool adepte des médecines parallèles qui a toujours une potion magique à vous prescrire, ce mari au petit soin qui trompe sa femme, ce navigateur du dimanche qui se prend pour Eric Tabarly. Florence Cestac n'a pas son pareil pour saisir tous les comportements stéréotypés, tous les tics de ces introvertis. Ses dialogues sont vifs et c'est la chute de ces courts portraits qui démystifie avec drôlerie le narcissisme contemporain.
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La mise en pages
Robert Massin
- Hoebeke
- Illustration ; Humour ; Arts Graphiques
- 1 Mai 1999
- 9782905292391
Cet ouvrage réalisé par l'un des plus grands graphistes français (créateur de la célèbre couverture de la collection Folio) traite de la présentation intérieure des livres. Massin y aborde les éléments fondamentaux de la mise en pages : l'espace, le mouvement, la durée, la couleur... Il traite aussi, d'une manière plus didactique, des problèmes qui se posent aux graphistes : la construction de la page, l'utilisation des caractères, le rôle du blanc...
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Sur les murs de la classe
François Cavanna
- Hoebeke
- Illustration ; Humour ; Arts Graphiques
- 16 Octobre 2003
- 9782842301842
«Sur les murs de la classe, il y a des images très belles tout en couleurs : il y en a une avec toutes les mesures, grandes comme en vrai, une autre c'est une carte de géographie. Quand c'est la leçon de choses le maître sort d'un étui un grand carton épais qu'il déroule avec soin pour l'accrocher par-dessus le tableau noir en passant les deux crochets dans les trous avec du cuivre autour juste prévus pour ça. On est contents, dans la classe, on sait que ça va être la leçon de choses. On aime bien ces images, celles qui sont aux murs tout le temps, on les regarde même quand c'est pas l'interrogation. Et on se raconte des histoires.»Cet album réunit plus de cent cinquante planches pédagogiques ou tableaux didactiques publiés entre le milieu du XIXe siècle et les années 1960.Chacun se souvient de ces planches qui rythmaient les leçons tout au long de la journée de l'écolier. Les plus anciennes illustraient la «leçon de morale» qui ouvrait la classe avant que l'instituteur ne les commente par quelques histoires édifiantes.D'autres aidaient à comprendre les délicates règles d'orthographe et de calcul. Quant aux grandes cartes de géographie, elles étaient la porte ouverte aux rêves, aux désirs d'évasion, et seule la baguette du maître ramenait brutalement à la réalité.Il y avait aussi les planches de «sciences nat'», celles sur l'Histoire de France et ses héros, et pour les plus petits, les planches d'élocution pour bien apprendre le vocabulaire et la prononciation...François Cavanna, s'aidant de ses propres souvenirs de la communale, retrace avec humour la vie des différents écoliers qui ont été à tout jamais marqués par ces images. Avec lui vous allez redécouvrir ces planches qui ont traversé les générations, véritables petits chefs-d'oeuvre de minutie et de poésie souvent involontaireUn album qui fait revivre de nombreux souvenirs et une grande page de notre histoire commune.
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Punk, skateboard, X-boxes, Game Cubes, Play Station, mangas... Sorti de sa bulle, Charley, douze ans, manifeste une parfaite indifférence à ce que son père, exaspéré, s'obstine à considérer, lui, comme le monde réel. Qu'à cela ne tienne, puisque le gamin ne semble jurer que par les mangas, ils s'envoleront tous deux au pays des mangas et des films d'animation. Visite des studios, rencontre avec les «stars» du manga et du cinéma, dont bien sûr Miyazaki, mais ausi les anonymes des studios, visualistes et otakus - histoire de découvrir l'envers du décor et de confronter cet univers au Japon réel, à sa culture millénaire. Livre drôlatique et tendre à la découverte d'une culture étrangère, c'est aussi le récit, en terre inconnue, d'une autre découverte : celle d'un père et de son fils.