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Généralités sur l'art
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Admiré en Occident dès la fin du XIXe siècle, Hokusai (1760-1849) est l'un des plus grands artistes japonais. Il a laissé une oeuvre immense, au-delà de la célèbre série des Trente-Six Vues du mont Fuji et de son recueil de dessins, la Manga.
Peintre, dessinateur, théoricien, il fut l'exemple même de l'artiste ne vivant que pour son art. Observateur inlassable, il a accompli une simplification des formes et fait des contrastes et des harmonies de couleurs un usage qui renouvela l'art de l'estampe ukiyo-e.
Tout en brossant le portrait de l'artiste, Henri Focillon est le premier à poser sur l'art japonais un regard analytique. Après avoir rappelé les caractéristiques de cette tradition artistique, et situé Hokusai par rapport à elle, il s'intéresse aux thématiques de l'oeuvre, au dessin, à la composition et à l'usage de la couleur.
Illustrée par près de 300 oeuvres, dont douze de ses principales séries, le Hokusai de Focillon reste la monographie de référence sur l'artiste. -
Histoire de l'art de E.H. Gombrich est l'un des ouvrages sur l'art les plus célèbres et les plus populaires jamais publiés. Depuis quarante-cinq ans, il demeure une introduction inégalée à l'ensemble du sujet, des premières peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Dans le monde entier, les lecteurs de tous âges et de tous milieux ont trouvé en Gombrich un véritable maître, qui allie la connaissance et la sagesse à un don unique pour communiquer directement sa profonde affection pour les oeuvres qu'il décrit. Cette Histoire de l'art doit sa popularité durable au style simple et direct de l'auteur. Son but, écrit-il, est "d'apporter un certain ordre, une certaine clarté dans l'abondance de noms propres, de dates, de styles qui compliquent quelque peu les ouvrages plus spécialisés". Grâce à son intelligence de la psychologie des arts visuels, il nous fait percevoir l'histoire de l'art comme "un enchaînement ininterrompu de traditions encore Vibrantes" qui "relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides". Le succès toujours grandissant de ce classique va se confirmer auprès des générations futures, avec cette seizième édition, révisée et présentée dans un nouveau format.
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La Cité de l'économie (Citéco) a conçu une exposition dont Astérix, professeur d'économie, notoirement reconnu, sera le héros naturel. Dans près d'une vingtaine d'albums, les scénaristes - dont le principal, le génial René Goscinny - soulèvent des problèmes économiques auxquels se heurtent nos deux héros, Astérix et Obélix. Bizarrement, les grandes questions qui sont sources de débat d'un album à un autre, ressemblent étrangement à celles que nous nous posons aujourd'hui. Qu'est-ce que l'inflation ? La politique de l'offre et la demande ? Une surproduction de menhirs peut-elle provoquer la chute des cours ? La publicité est-elle vraiment efficace pour vendre des produits, avouons-le, totalement inutiles comme le menhir ? Réponses claires dans L'économie selon Astérix. Est-il autorisé - et productif à long terme - de vendre des sangliers à perte sur un marché ? Astérix et Obélix, ayant un besoin urgent d'argent, dans « le chaudron » en sont réduits à ce type d'expédients sur le marché de Condate (Rennes). Commentaire de nos économistes. Astérix, dans son tour de Gaule, découvre les produits de terroirs et l'intérêt des AOC. L'occasion pour nos experts de rappeler comment sont nées les AOC et comment elles sont protégées ! Bref une vision de l'économie, illustrée de la plus réjouissante des manières. -
Belles bêtes : chefs-d'oeuvre de l'art animalier
Thierry Groensteen
- Scala
- 15 Septembre 2023
- 9782359882872
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William Heath Robinson Tome 2 : anthologie
William Heath Robinson
- Monts metalliferes
- 6 Octobre 2023
- 9782957705481
Après un premier volume consacré aux sports et aux loisirs, voici le deuxième volume de notre anthologie du « Roi du gadget », le génial William Heath Robinson (1872 - 1944). Sa popularité est telle en Angleterre que son nom est entré dans le langage courant pour désigner des machines d'une complexité folle mais dépourvues de toute utilité réelle.
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Les fleurs par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Hazan
- 2 Mai 2019
- 9782754110907
Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces « images de fleurs et d'animaux », de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle.
Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme.
Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades.
Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs.
Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère.
Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est « le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [...] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays ».
Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (« nouvelles gravures »), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels. -
Les saisons par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Hazan
- 7 Novembre 2018
- 9782754114905
Grands voyageurs et passionnés de nature, Hokusai (1760-1849) et Hiroshige (1797-1858) ont révolutionné l'art de l'estampe japonaise dès la fin du xviiie siècle, en portant à son apogée le genre du paysage. Peuplant leurs vues de scènes de la vie quotidienne, ils se sont largement appropriés le thème des saisons, au coeur de la pensée japonaise depuis la fin de la période Yamato (250-710). Dès le vie siècle, les poètes s'emparent du sujet en lui associant une iconographie propre : la floraison des cerisiers devient le grand symbole du printemps et le soleil celui de l'été. L'automne appelle à la contemplation des feuilles d'érables et de la lune. L'hiver vient avec les premières neiges... Les artistes, largement influencés par le modèle chinois, s'approprieront ensuite cette vision simplifiée du cycle de la nature. Dès l'époque de Heian (794-1185) émergent de nouveaux genres liés au cycle de la nature, comme les peintures des quatre saisons, des douze mois de l'année et des lieux célèbres. Toutefois, c'est à l'époque d'Edo (1600-1868) que le thème de la nature connaît son plus grand succès avec l'estampe, et plus particulièrement avec le paysage, propice à la représentation des saisons. Avec les illustres Hokusai et Hiroshige en chefs de file, les artistes du paysage capturent toutes les variations de la nature, s'attachent aux scènes enneigées comme aux jardins de cerisiers ensoleillés, aux promeneurs luttant contre la pluie ou admirant les feuilles d'érables rougeoyantes. Ce genre leur survivra, au Japon mais également en Occident où il aura une influence considérable sur l'oeuvre des impressionnistes. Il renaîtra au début du xxe siècle, avec les derniers grands maîtres japonais du paysage et de l'estampe, et Hasui (1883-1957) qui s'attacha autant qu'Hokusai et Hiroshige à la représentation des saisons. Désormais, l'immuable cycle de la nature se fond dans un paysage moderne, bouleversé par les grands changements de la seconde moitié du xxe siècle. Hasui réactualise ce thème intemporel, encore aujourd'hui au coeur des préoccupations du Japon d'aujourd'hui.
Ce petit coffret met à l'honneur ce sujet si cher aux Japonais en proposant une sélection des plus célèbres estampes, issues de l'oeuvre des plus grands artistes du paysage, de l'époque d'Hokusai à celle d'Hasui, et en les accompagnant d'un livret explicatif. -
Hokusaï ; le fou de dessin (nouvelle édition 2014)
Henri-Alexis Baatsch
- Hazan
- 8 Octobre 2014
- 9782754107839
Hokusaï : La vague bleue couronnée d'écume qui s'élève monstrueuse au large du mont Fuji, le célèbre volcan magnifié et réinventé par l'artiste dans toutes les nuances des points de vue, des saisons et de la peinture, les ponts bizarres, les cascades du Japon, les contorsions, les costumes, les gestes, les respirations des hommes, des femmes, des paysans, des citadins, des guerriers des artisans, les chevaux qui s'élancent, les oiseaux, les insectes, les poissons presque vivants sur le tissu où ils sont peints, les innombrables dessins d'imagination ou les croquis saisis sur le vif de la Manga, ce recueil de faits et de formes vus ou improvisés au fil des jours...
Avec cette oeuvre de plus de 30 000 dessins et peintures, Hokusaï (1760 - 1849) a été l'artiste le plus prolifique, le plus varié et sans conteste le plus créateur de l'ancien Japon. Génie universel pour tout ce qui était dessin et peinture en son temps, il a pratiqué tous les genres de l'ukiyo-e, les « images du monde flottant » comme se plaisaient à dire ses contemporains pour parler de leurs plaisirs et de leur quotidien.
L'ouvrage retrace la carrière de cet enfant d'un district populaire de l'ancien Tokyo qui s'appelait alors Edo, et l'atmosphère si particulière de cette grande ville et de la vie japonaise quand le Japon, fermé aux étrangers, développait en vase clos une culture puissamment originale. Devenu l'un des grands maîtres de l'estampe, le « fou de dessin » comme il s'appelait lui-même, a été redécouvert par les Impressionnistes et par les esthètes de la fin du XIXe siècle. Il est resté depuis l'une des plus grandes et, par sa personnalité, l'une des plus attachantes figures de l'art universel. -
Les mondes de l'art (édition 2010)
Howard Saul Becker
- Flammarion
- Champs Art
- 18 Septembre 2010
- 9782081245648
Howard S. Becker analyse la production de toute oeuvre d'art comme une action collective. L'artiste est au centre d'une chaîne de coopération liant tous ceux qui, à des titres divers, concourent à l'existence de l'oeuvre. Il se réfère à des créateurs du passé ou de son temps ; il mobilise des fabricants de matériels, des collaborateurs, des intermédiaires diffusant l'oeuvre, des critiques, des théoriciens, des fonctionnaires pour soutenir ou censurer l'activité créatrice, des publics. Tous agissent sur la base de conventions communes qui s'incarnent dans des savoirs, des techniques, des habitudes de travail et des catégories de perception. L'oeuvre apparaît ainsi dans le mouvement de sa genèse matérielle et cognitive : elle est empreinte des multiples décisions et interprétations qui font du «monde de l'art» tout entier son «auteur».
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Le style années 50 ; l'intégrale
Dominic Bradbury
- Parentheses
- Arts Temoins
- 8 Octobre 2020
- 9782863643662
Les années cinquante et soixante sont parmi les plus marquantes et les plus créatives de l'histoire du design.
Dans cet après-guerre consumériste, la nouveauté est portée aux nues et s'invite dans tous les secteurs de la conception. De la Vespa à l'Instamatic, des meubles Knoll aux caractères Helvetica, studios, ateliers et usines, inventent et diffusent les formes d'un monde nouveau.
Tour d'horizon complet du style années cinquante, cet ouvrage, riche de mille photographies et d'articles signés par les plus grands spécialistes du domaine, est une aubaine aussi bien pour l'antiquaire et le collectionneur que pour le simple amateur d'objets aux lignes incomparables.
Art, design, architecture, mobilier, luminaires, objets, textiles, intérieurs, graphisme...
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Les trois volumes des « Cent vues du Fuji » (Fugaku Hyakkei) constituent certainement avec les quinze volumes de la « Manga », l'une des oeuvres les plus célèbres de Hokusai. Lorsqu'il en entreprit la publication, il venait de terminer les « Trente six vues du Fuji » composées sur des planches séparées de format « oban », parmi lesquelles « La grande vague au large de Kanawaga » admirée par les Impressionnistes et qui inspira Claude Debussy. Hanté par le thème de cette montagne sacrée pour tous les japonais, Hokusai en 1834 confie à un groupe d'imprimeurs de Edo le projet des « Cent Vues », il n'a qu'une exigence « que la gravure soit confiée à Egawa Tomekichi dont il a eu déjà l'occasion d'apprécier la virtuosité ; il sait que Egawa ne trahira pas son trait ni la complexité de ses compositions. Les trois volumes du « Fugaku Hyakkei » seront donc gravées entre 1834 et 1840 par Egawa qui contribuera ainsi au testament artistique du « vieux fou de dessin » puisque c'est ainsi que Hokusai se nomme lui-même « Gwakio Rojin » dans cette lettre testament qu'il joint aux « Cent Vues du Fuji » et qui est demeurée célèbre après sa mort en 1849 à l'age de quatre-vingt dix ans. L'intervention de Hokusai lui-même dans cette oeuvre dépasse largement son génie de dessinateur et l'inspiration d'un observateur habité par la beauté multiple du monde. Non seulement chaque composition - c'est-à-dire chaque page - est d'une inspiration renouvelée et surprenante, mais la force de l'amour quasi mystique qui lie l'homme et la montagne touche notre émotion et surprend nos conceptions esthétiques. Les lettres de Hokusai - qui ont été sauvées du temps et des incendies d'ateliers - révèlent l'attention qu'il portait non seulement à la gravure mais à l'impression : tout particulièrement aux passages de noir (seule couleur utilisée dans ces trois volumes) dont les dégradés - objets d'indications très précises du peintre - permettent de mieux comprendre la vie subtile qui se déroule de page en page. Cette édition - la première en Occident - des trois volumes du « Fugaku Hyakkei » se veut non seulement fidèle à l'aspect de l'édition japonaise du XIXème siècle , mais souhaite contribuer à transmettre les qualités subtiles d'une oeuvre et d'un peintre de génie qui aujourd'hui appartiennent au patrimoine artistique de l'Occident autant que du Japon. Un additif sous forme de cahier séparé retracera l'histoire technique et artistique des « Cent Vues » dont chacune sera reproduite séparément avec les indications qu'elle comporte. L'ensemble sera replacé dans l'oeuvre et la vie de Hokusai. La traduction des préfaces figurera également dans ce cahier ainsi que des indications sur les premiers collectionneurs.
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Rock ! pop ! wizz ! quand la bd monte le son !
Vincent Brunner
- Requins marteaux
- 3 Mars 2023
- 9782849613320
Issues toutes les deux de la culture populaire et de la contre-culture, la bande dessinée et la musique rock et dite « pop » au sens large, entretiennent depuis longtemps des rapports étroits et féconds. L'exposition « Rock ! Pop ! Wizz ! Quand la BD monte le son » propose une plongée dans ces deux univers, pour afficher le dialogue permanent entre ces formes d'art, leur connivence et comment elles se nourrissent l'une et l'autre depuis plus d'un demi-siècle. À partir de janvier 2023 et au sein de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême, elle rassemble plus de 50 dessinateurs venus de tous les pays, des centaines de pochettes de disques, et autant de planches originales. Sous forme de magazine, le catalogue reprendra une grande partie de l'iconographie de l'exposition, mais aussi des inédits, images, interviews ou textes d'acteurs à la croisée de ces deux mondes.
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Pour une esthétique de l'émancipation : produire les lignées d'un art queer
Isabelle Alfonsi
- Editions b42
- 20 Septembre 2019
- 9782490077137
Dans Pour une esthétique de l'émancipation, Isabelle Alfonsi emprunte à la philosophe Geneviève Fraisse le concept de « lignée » et exhume des pratiques artistiques du passé, afin de faire émerger une lecture féministe et queer de l'art contemporain. Ce texte cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art avec un grand H a minoré l'importance des engagements affectifs des artistes, rendant ainsi inopérante la portée politique de leurs oeuvres. Les pratiques de Claude Cahun ou Michel Journiac sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel-le-s de leurs époques respectives. L'histoire du minimalisme états-unien est revisitée à travers ses figures les plus périphériques afin de lire Lynda Benglis et ses productions des années 1970 comme les premières représentations d'un féminisme pro-sexe, comprendre Lucy Lippard à travers le prisme de la formation d'une critique sociale radicale et féministe ou encore de voir l'expression de subjectivités féminines dans les recherches filmiques d'Yvonne Rainer. Isabelle Alfonsi entend ainsi participer à l'écriture d'histoires de l'art plurielles, incarnées et affectives, et met l'accent sur l'importance du contexte social, politique et personnel dans l'interprétation des oeuvres.
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Uderzo, comme une potion magique ; catalogue d'exposition Musée Maillol
Collectif
- Hazan
- Catalogue D'exposition
- 19 Mai 2021
- 9782754112253
Ce catalogue accompagne l'exposition « Uderzo. Comme une potion magique », présentée au musée Maillol de Paris sous la direction de la famille Uderzo. Comme une potion magique par Ada & Sylvie Uderzo : Nous avions cru que, pour une fois, le destin lui avait joué un mauvais tour. Alors que toute la Gaule était entrée en confinement depuis une semaine à peine, au petit matin du 24 mars 2020, Albert Uderzo s'est endormi pour toujours, nous laissant seules, incapables de saisir la signification de son départ. Car personne n'est jamais vraiment préparé à cette mise en abîme, jamais. Avec le recul, nous avons compris que le destin lui avait offert, en réalité, ce qu'il désirait : s'en aller le plus discrètement possible, comme il avait tenté de vivre toute sa vie. Lui ne percevait pas la réalité de son parcours, l'arc incroyable qui lui avait permis de partir d'un point zéro pour atteindre les étoiles. Nous retrouvant avec ses dessins, avec ses personnages et avec sa célèbre signature, nous nous sommes interrogées sur ce qu'il aurait aimé que nous fassions. Rendre un hommage à sa carrière sans équivalent nous a très vite paru être une obligation, un besoin, une nécessité. Comme une potion magique. Une exposition devait en être le point d'orgue. La bande dessinée, longtemps considérée comme un art mineur, mérite aujourd'hui d'entrer dans les musées. Le musée Maillol, au coeur de Paris, était le parfait écrin pour accueillir ses planches, ses dessins, ses couvertures, qui, pour la plupart, n'étaient jamais sortis de son bureau. Nous souhaitions que, comme nous, les lecteurs des albums découvrent l'envers du décor, les coulisses du travail acharné auquel il s'était astreint toute sa vie. En soixante ans de carrière, de 1945 à 2005, il a tant crayonné, encré, souvent colorisé, que de Zartan à Astérix, en passant par Clopinard, Arys Buck, Jehan Pistolet, Luc Junior, Oumpah-Pah, Tanguy et Laverdure et tant d'autres jusqu'à Astérix, Obélix, Idéfix, nous voulions que le public puisse saisir la vraie dimension de son travail. Offrir à ses lecteurs de six à quatre-vingt-dix ans la possibilité de partager un moment privilégié avec lui. Car il nous répétait qu'il devait tout à son public. De la Vénétie à Lutèce, « Uderzo. Comme une potion magique » vous fera voyager au coeur de ses bulles...
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" le moderne dédaigne d'imaginer " disait mallarmé.
Poètes, peintres, dramaturges ou ingénieurs voulaient alors mettre l'union de la forme et de l'acte à la place de la vieille dualité de la réalité et de l'image. la vie en eût été révolutionnée. nos contemporains ne croient plus en la révolution et chantent à nouveau, fût-ce au passé, le culte de l'image : éclair sublime sur la toile, punctum de la photographie ou plan-icône. l'image devient la présence sensible de l'autre : verbe devenu chair ou marque du dieu irreprésentable.
A l'une et l'autre vision jacques rancière oppose la nature composée, hétérogène, de ce que nous appelons des images. celles-ci ne sont ni des copies ni des présences brutes, mais des opérations singulières, redistribuant les rapports du visible, du dicible et du pensable. a l'exemple de la phrase-image de godard, étudiée ici, qui superpose un plan de film noir, une image de l'extermination des juifs et un discours de philosophe, ce livre analyse les liens méconnus qui unissent symbolisme poétique et design industriel, fictions du xixe siècle et témoignages sur les camps ou installations de l'art contemporain.
Un même projet anime ces parcours croisés : libérer les images des ombres théologiques pour les rendre à l'invention poétique et à ses enjeux politiques.
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De 1960 aux années 1990, Fellini a noté ses rêves et a dessiné ce qu'il avait : scènes érotiques, de la vie quotidienne, relatives au cinéma, etc. Reproduction en fac-similé du manuscrit original.
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Le jeu des fleurs ; hanafuda
Véronique Brindeau, Frédéric Clément
- Picquier
- 17 Octobre 2008
- 9782809700596
Il existe au japon un jeu de cartes, au xvie siècle, appelé hanafuda.
Un jeu dans lequel il n'y a ni roi ni reine, mais des iris, des cerisiers et des saules, et aussi des poèmes et des légendes, qui ne sont pas écrits mais que les motifs de fleurs d'arbres, associés à la pleine lune ou à un cerf, font aussitôt surgir à la mémoire de tous les japonais. c'est une véritable mémoire collective des saisons et de la poésie la plus ancienne qui se transmet ainsi, comme un herbier merveilleux révélant tout un réseau de paysages familiers et de référence littéraires.
Un jeu très populaire, auquel on joue en famille, particulièrement au nouvel an, si unanimement apprécié des japonais qu'une petite société se constitua tout exprès pour le développer. cela se passait en 1889, et ce fut le premier jeu de la maison nintendo.
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L'art contemporain en france
Catherine Millet
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 12 Octobre 2005
- 9782080114723
Etudie l'histoire des mouvements artistiques apparus en France depuis 1965 et analyse leurs caractéristiques.
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La Collection de l'Art brut à Lausanne proposera du 16 septembre 2022 à fin février 2023 une belle exposition sur le thème « art brut et bande dessinée ». Cette exposition, dont le commissariat a été confié à Erwin Dejasse, aura comme volonté de souligner les liens intimes entre écriture et image dans les oeuvres d'Art Brut, en rassemblant divers travaux qui s'apparentent d'une façon ou d'une autre à la bande dessinée. Pour accompagner cette exposition, un catalogue regroupant environ 150 illustrations couleurs par une trentaine d'artistes (dont Henry Darger, Daniel Johnston, Jean Leclercq ou encore Dominique Théate) sera publié grâce à une collaboration inédite entre la Collection de l'Art Brut et les éditions Atrabile. «Tout semble à priori séparer l'Art Brut de la bande dessinée. D'un côté, des réalisations généralement produites à l'abri des regards extérieurs et, de l'autre, une forme de création que l'on associe souvent à ses héros les plus populaires, icônes d'une culture de masse déclinées sur de multiples supports.
Pourtant, de nombreux créateurs d'Art Brut se sont emparés de l'imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés sans vergogne pour les intégrer à leurs imaginaires propres. Les liens entre ces deux domaines d'expression sont en réalité riches et multiples ; tous deux partagent bien des traits communs qui les invitent à dialoguer. Alors que l'art du XXe siècle s'est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, d'innombrables oeuvres d'Art Brut montrent avec éloquence que les images conservent toute leur capacité à produire des récits. D'autre part, bande dessinée et Art Brut, ont aussi la particularité de briser la frontière instituée entre le visible et le lisible - le dessin se lit et le texte se regarde - tout en convoquant une hétérogénéité de signes : onomatopées, bulles, collages ou pictogrammes.» (Texte issu d'une présentation de l'exposition par la Collection de l'Art brut de Lausanne) -
À quinze ans, Cabu publie son premier dessin dans la presse. Pendant plus de soixante années, pas un jour sans qu'il n'ait pris son crayon. Dessin d'humour, caricature, reportage en France et à travers le monde, illustration, improvisation en direct à la télé : Cabu a tout fait. Inventé des archétypes, comme le Grand Duduche et le Beauf. Fait partager ses passions pour le jazz et Charles Trenet. Mené des combats sans relâche pour le pacifisme, l'écologie, la liberté d'expression, la tolérance.
Cabu gardait tout, carnets de croquis, photos, coupures de presse, documentation, pièces de procès... Cette biographie très documentée est écrite par Jean-Luc Porquet, qui a bien connu Cabu et interrogé tous ses proches, famille, amis, collègues. Elle s'appuie également sur des archives incomparables communiquées pour la première fois par sa femme Véronique. Elle nous permet de redécouvrir un dessinateur mais aussi un homme exceptionnel.
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À l'occasion de l'exposition « Riad Sattouf, L'écriture dessinée », Allary Éditions, en coédition avec la Bibliothèque publique d'information, publie un catalogue réunissant 200 oeuvres, choisies parmi les pièces exposées. Planches originales, croquis, scénarios refusés ou abandonnés, reportages dessinés, travaux d'étudiants, storyboard de livres et de films, photographies...
Présentées pour la première fois, ces oeuvres originales offrent une présentation rétrospective des vingt ans de carrière et de l'univers de cet artiste encore jeune - il a tout juste 40 ans - mais déjà consacré en France et à l'international.
Le catalogue est enrichi de textes inédits de l'auteur : présentation de la genèse de chacun de ses livres et films, et commentaires de certaines des oeuvres exposées. Ce catalogue est le premier consacré à l'oeuvre de Riad Sattouf.
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Invitée en 1940 par le gouvernement japonais pour orienter la production d'art industriel du pays, Charlotte Perriand découvre une pensée, un mode de vie et une architecture ancestrales, conformes aux préceptes modernistes qu'elle défendait avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret. L'élaboration de son « art d'habiter », qui modifia profondément la manière de vivre des Français dans les années 50, est née des réflexions et des études qu'elle a menées pendant sa mission au Japon. En retour, elle a contribué avec passion, à travers ses conférences aux étudiants et ses interventions dans les ateliers de production, au renouveau de l'artisanat japonais.
« De tous les Occidentaux qui ont travaillé au Japon, c'est probablement elle qui a eu la plus grande influence sur le monde du design japonais », a déclaré le grand designer Sôri Yanagi, qui fut son assistant.
Ses expositions au Japon, « Sélection, Tradition, Création » (1941) et « Proposition d'une synthèse des arts » (1955), qui eurent un grand retentissement, ses publications et ses études, ses réalisations à Tôkyô, la maison de Jacques Martin (1953), l'agence Air France (1959), ou à Paris, la résidence de l'ambassadeur du Japon (1966-1969), le showroom Shiki Fabric House (1975) et la maison de Thé à l'Unesco (1993) sont autant de témoignages des liens entre cultures occidentale et japonaise et de leur enrichissement réciproque. Cet ouvrage, conçu à partir d'archives inédites de Charlotte Perriand, notes et dessins qui révèlent la liberté de pensée de cette grande créatrice face aux enjeux d'une période complexe, est d'un enseignement précieux pour les nouvelles générations d'architectes et de designers, mais aussi pour l'homme d'aujourd'hui.
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Ces photographies d'identité judiciaire, prises au cours des arrestations, constituent une galerie de portraits de voyous et montrent leurs tatouages, slogans, souvenirs, pensées et dessins qui témoignent de leur vie marginale, entre détention et exclusion sociale. L'ouvrage raconte l'histoire de cette pratique et décrypte les marques de reconnaissance des motifs.